Sauf le FC Metz, je cherchais un peu un nouveau souffle à l'aube du XXIe siècle parmi les équipes de foot françaises, et l'histoire fera qu'autant sur le plan des équipes locales que sur celui des équipes nationales les attentes trouveront des réponses.

Ces deuxième et troisième équipes favorites de l'Est dans des années 90 pas très florissantes étaient finalement bienvenues, autant pour l'intérêt de la D2 puis de la L2, que plus tard en substitution d'un club grenat en retrait de l'élite (comme cette année).
A noter que quelques beaux exploits récents de l'ASNL sont à mettre à cet actif (comme la magnifique victoire face à Schalke 04 en coupe d'Europe, n'est ce pas Paris ?), le club au chardon accessoirement celui de Platini il y a 30 ans et actuel club d'un Bracigliano un peu de la famille depuis qu'il siégeait face à moi au banquet de mariage d'une petite-cousine.
Quant à Strasbourg, je dois dire ne pas toujours comprendre les tumultes dans ce club, mais il a quelque chose de sympathique ("Allez les Pleus et Plancs") voire de valeureux à faire l'ascenceur incessamment et je garde ce souvenir d'une victoire exaltante de Metz en janvier 1999 face au rival alsacien à la 90e minute sur un exploit de la mobylette Dany Boffin qui me fait associer une certaine tendresse à l'équipe de la Meinau. Merci de laisser gagner Metz si souvent !
Je tiens donc à le dire en cette saison difficile : vive l'ASNL, et allez Strasbourg !

Si Claude Puel ne réussit pas trop mal cette année, construit encore par la suite, je ne vois pas bien pourquoi cette suprématie française ne se concrétiserait pas sur le plan européen.
Mais la vraie fierté c'est...
Aucune équipe pourtant ne pourra me faire sentir aussi fier que quand le FC Metz ouvre la marque à l'exterieur et que seul parmi un public adverse médusé je fais savoir ma satisfaction, et ça m'est arrivé à Lens ou à Amiens. Ce sentiment adrénalinesque d'être regardé, jalousé par un public méfiant et pourtant fier mais sobre est vraiment unique.
Aucune équipe de club non plus ne pourra m'alléger quasi-physiquement autant que les Bleus de l'Equipe de France de 1982 à Séville, pendant cette séance de prolongation mystico-mythique, et l'équipe d'une nuit d'été parisienne triomphale 16 ans plus tard quand sur l'arc de Triomphe scintillait l'image de Zizou et que plus de gens que jamais défilaient sous ses pieds. Ces soirs-là, je ne marchais ni ne courrais plus. Je crois que je volais.
C'est aussi un peu ça, le bonheur.
Enfin, je ne peux pas oublier les années où j'étais moi-même engagé sur les pelouses, sous les couleurs rouges et blanches, dans des aventures alstingeoises dont je donnerai quelques pudiques impressions un de ses jours. Il y a eu beaucoup de moments aussi mêlant tout ça, et parfois un peu plus...
Allez, bientôt la nouvelle chronique sportive, avec son propre lot de fierté, de dérision et de critique, mais aussi de victoires, et d'un petit peu de bonheur encore...
Ciao
MfS
1 commentaire:
Drole de hazard et revoila les grenats qui une fois de plus nous font aimer le foot.
C'est l'autre maillot que j'aurai aime porter en plus celui de l'usaz.
Lorenzonic
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