La discipline, c'est le respect.
La responsabilité, c'est l'émancipation.
Nous aspirons tous à être heureux, c'est un des chevaux de bataille de ce blog.
Je crois que pour toucher au bonheur, il faut sentir qu'on serve à quelque chose (de grand), que ça soit reconnu autour de nous, et qu'on puisse le faire valoir.
C'est en tout cas des bases sur lesquelles la culture occidentale avait construit et un schéma plus ou moins conscient que l'on a essayé de suivre jusqu'à récemment.
Je prétends que nous les perdons, et que l'ordre qui marque le début et la fin des libertés de chacun pour le bon fonctionnement de l'ensemble n'est plus assuré. Que le respect d'autrui a fondu derrière des fausses raisons humanistes, au détriment de ceux qui soutiennent l'effort de la communauté. Ceux-là même dont la proportion a diminué, et à qui on a fait croire que tout ça n'était que normal. Voire juste.
Je prétends aussi que dissiper "les valeurs traditionnelles" a fait rechercher les Français une (autre) entité bienfaitrice supérieure, et qu'on croit, ici, que l'Etat peut se substituer à l'effort, à la solidarité, au bien-être. Beaucoup d'autres ne pensent pas pareil, et nous nous sommes convaincus qu'ils faisaient fausse route, alors que presque tout prouve le contraire.
Et petit à petit on fait oublier aux gens que la vraie Justice n'est pas de se forcer à pomper l'eau à la place de son voisin, mais de lui montrer comment colmater une brêche. Ou comment même éviter qu'elle n'apparaisse.
Ce coup-ci, ce n'est pas une devise Shadok que je tourne et je retourne.
C'est la base de quelques convictions, quelques valeurs, que j'ai l'impression de voir partir jour après jour, pour des raisons... déraisonnables.
Quand on ne sait pas où l'on va...
Ciao
MfS
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