Toujours d'inspiration antiboise, cette 2e chanson française suit tout juste la précédente d'un point de vue chronologique.
On entre maintenant dans l'ère Rammstein-esque ("buck dich, befehl'ich dir") et les textes sonnent plus simples, tout en étant pleins de sous-entendus voire quand c'est possible de jeux de mots. L'empreinte sado-maso est encore plus profonde ici !
Harrrcèle-moi
MFS, 05/10/2003
MFS, 05/10/2003
Intro.
[chuchoté]
Aime-toi et haïs-moi
Idéalise-toi et infériorise-moi
Idolâtre-toi et ignore-moi
[parlé]
demande-moi et surtout oblige-moi
élève-toi, durcis-toi et renforce-toi
rabaisse-moi et ne me relève pas
impose-toi et sois présent derrière moi
presse-moi, oppresse-moi, humilie-moiiiii
subjugue-toiii, et... subliiiiime-toiii
[parlé vite]
appelle-moi
maile-moi
téléphone-moi
interpelle-moi
Et surtout... sois sans pitié avec moi
[chuchoté]
harrrcèle-moi
§1
J'ai rêvé que tu me harcelais
J'ai souhaité que ça devienne réalité
Tu m'as harcelé sans arrêt, et
Je fantasmais sur ta dureté
[chuchoté]
harrrcèle-moi
§2
Maintenant rêve est devenu réalité
Enfer de flammes et souffrances sont mes bourreaux
J'ai toujours pensé que j'allais aimé
Mon cauchemar de rêve s'est révélé trop tôt
[parlé lentement]
viole-moi
écrase-moi
pénètre-moi
tyrannise-moi
enfonce-moi
martyrise-moi
§3
Je suis le martyr de mes rêves trop pressés
Pensant que souffrances n'étaient qu'illusions
Découvrant dans ma perte une autre satisfaction
Celle du bouc-émissaire et des plaisirs d'oppressés
Epilogue
[parlé]
harrrcèle-moi
pour que dans l'humiliation
je trouve toutes les satisfactions
qui enfin m'honoreront
[chuchoté]
harrrcèle-moi
Interprétation : tel quel. Les r de « harrrcèle-moi » sont roulés.
On frise le politiquement incorrect...
Les traces de Guelfion sont encore là, on inverse les rôles pour appeler au harcèlement on et dépasse maintenant la soumission, puisqu'on atteint des degrés extrêmes dans l'humiliation... désirée.
Et pourtant l'exploration de la souffrance physique et mentale n'est pas terminée... A suivre !
Ciao
MfS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire