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samedi 12 janvier 2008

Epopée de Civilization IV

La quête politique vers le bonheur (virtuel) au travers d’un jeu vidéo; ou comment avec ma grippe, qui n’en est pas une, je me suis permis de jouer à une partie complète en appliquant mes propres recettes politiques.


Etat grippal ou pas, je voulais jouer à mon Civilization IV (Sid Meier’s), et je dois dire que l’occasion était belle en ce samedi de passer les 2 tiers de ma journée devant mon PC pour mener cette partie à bout.


Je démarre donc ma première partie hier soir comme un petit chef de guerre français nommé « Micheléon » (ne pas rire svp), sur un monde avec essentiellement deux continents tempérés et de grands océans pour les séparer. Paris, ma capitale est fondée en –3920, alors que les 6 autres civilisations ont déjà fondées les leurs.


Rapidement je m’étends, un peu plus vite que mes concurrents en créant des villes davantage que je ne développe celles qui existent. Ce qui me permet notamment de joindre les 2 bouts de mon continent en me propageant de façon latérale (d’Ouest vers l’Est). La fondation de la ville de Dijon, port de la côte Est, dans les 1ers siècles ap. JC restera certainement un point décisif dans mon histoire à succès.


Je me trouve rapidement en contact avec des voisins japonais, discrets mais qui ont l’air un peu remontés. Les premiers classements des grands hommes montrent qu’ils sont faibles et donc de bon candidats pour se faire écraser par l’entreprenant (mais soi-disant agressif) Michéleon. Des Incas et des Egyptiens complètent la présence sur ce continent en forme de flamme et entouré d’Océan et de banquise au Nord et au Sud.
Vers le XVIe siècle (ap. JC), ce matin, je m’attaque donc au très fameux Tokugawa Ieyasu, sur mes frontières Nord-Ouest, et après quelques difficultés (il fallait comprendre comment fonctionnait au mieux mes catapultes) je prends les principales villes, dont Kyoto, qui deviendra une des plus belles citées de l’Empire français.


En attendant les égyptiens, je développe les miens...

C’est alors que je passe à un système monarchique (dès la découverte de la Monarchie), utilisant le servage pour mobiliser et disposer de mes hommes, et revenir aussi vers un développement économico-culturel qui n’a déjà plus d’égal. En fait, il sera bientôt temps que je m’occupe des piètres égyptiens qui profitent un peu beaucoup d’un droit de passage que j’ai accordé dans ma grande bonté.


A un moment, je fonde 3 religions, dont le Christianisme à Lyon que je me propose de déployer lentement mais sûrement, tout en dégageant rapidement ma nation de toute dépendance religieuse. Je ferai également le nécessaire pour la Taoïsme et l’Islam. Je fais aussi la connaissance progressive des autres civilisations (sur le continent occidental), George Washington, un futur allié, Elizabeth, de qui je restais méfiant, et Cyrus II, à qui je songeais déjà à régler son compte.


Et puis, en fin d’après-midi, je repasse en mode belliqueux (tout en gardant le droit héréditaire) et me débarrasse assez vite d’Hatchepsout, à ma droite, qui opposera une résistance vaillante, mais dont ma cavalerie et mes cannons ont raffolé. Gizeh et Alexandrie deviendront là aussi des cités notoires de mon Empire bleu.


L’économie de marché s’impose dans mes villes, Paris brille par ses multiples merveilles et je m’empresse d’y placer une Tour Eiffel très symbolique de la grandeur de l’Empire. Les Incas tremblent et je rassemble mes troupes.


La guerre contre Huayna Capac sera franche, je pénètre son territoire, et relativement courte, tant mes troupes, maintenant en partie mécanisées, sont supérieures. Les villes frontières du milieu du continent sont rapidement prises et l’artillerie et mes premiers bombardiers tiendront le siège pendant plusieurs tours sur les villes du Nord. Ces unités seront appuyées par les villes libres françaises d’Amiens, de Toulouse et de Poitiers (pointe de la flamme).


Victorieux, Micheléon prend le contrôle de l’ONU que je place à Orléans, et dans lequel j’ai une majorité de voix. J'en suis élu secrétaire général et fais voter donc les résolutions que je souhaite, jamais belliqueuses et toujours dans un sens humaniste. Pourtant, lors des premières élections les 4 autres nations se liguent et votent pour Cyrus II, mais au fil du temps j’acquiérai la confiance des Anglais et parfois des Américains.


Ce soir, les conquêtes du Nucléaire et de l’Espace étant complètement entre mes mains, mes villes étant ultra productives, le 20e siècle s’annonce comme étant le dernier (il reste 100 tours à jouer), quand ma fusée spatiale commence à se construire. Toutefois, il faut que je complète mon œuvre d’invasion terrestre, en calmant Cyrus II, avec qui je commence avoir des relations de plus en plus méfiantes.
Alors, je fais fabriquer mes missiles intercontinentaux dans une douzaine de villes, et les heures de mon adversaire sont désormais comptées.



Mes villes de Strasbourg et de Bayonne me servant de points d’accroche sur le Nouveau continent, j’y transporte des dizaines d’unités motorisées et héliportées, quand, à 60 tours de la fin du jeu, je lance mon 1er missile nucléaire de Rouen sur Persépolis (image ci-dessus).
Trois autres missiles partiront, et mes troupes commenceront à assaillir les villes frontalières perses jusqu’à l’annonce de ma victoire dans la Course vers l’Espace en l’an de grâce 1991.



L'empire français s'impose !


Quelques autres images de ma partie :

La victoire ultime de Micheléon

Le bleu sombre a vaincu.

Les 5 plus grandes villes, dont 4 dans mon Empire.

Zoom sur Paris, la Capitale

Une suprématie incomparable.

Une planète sous mon contrôle !

Bref, un jeu bien plaisant, hautement amélioré depuis la version III, et que je recommande extrêmement chaleureusement aux amateurs de stratégie tour par tour. J'y ai passé près de 10 heures en 2 jours; je crois qu'on peut y rester des jours et des jours...

On peut trouver Civilization IV (de fin 2005) pour moins de 15 euros dans les bacs des principaux distributeurs.

Ciao,
MfS

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