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jeudi 15 mai 2008

Service minimum : 3x oui !

L'actualité m'aide à donner suite à un sujet ouvert il y a bien longtemps sur ce site... Il faut dire que des vérités simples méritent d'être dites, même si elles sont devenues tabous (remember).

Alors que je pensais que les gros titres de l'actualité se feraient ce soir sur les grêves, manifestations et autres revendications de nos fonctionnaires "préférés", qui croyaient sûrement (pour certains) bénéficier d'une journée festive au soleil (et c'était plutôt raté), j'ai finalement vu que la contre-attaque médiatique du pouvoir en place avait pris le dessus.

La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.
Le Président de la République a annoncé aujourd'hui qu'une loi prochaine imposerait le service minimum pratiqué par les municipalités de droite à tous, dans le domaine de la prise en charge des enfants les jours de grêve dans l'Education nationale. Et bien, au delà de l'aspect politique, on ne peut être que d'accord de cette continuité de service.
D'un point de vue général, les profs, les services hospitaliers, les transports publics, et toute la bande de millions de fonctionnaires n'a pas le droit de bloquer le pays; et il est temps que cette justice soit rendue. Tant que les contribuables paient des impôts les services leur sont dus.

Les fonctionnaires ne doivent pas oublier qu'ils pleurnichent pour de l'argent qui vient des contribuables.
La grande majorité des salariés du privé est confrontée à la réalité économique d'un pays, d'un continent et de la planète tout entière. Il n'y a pas que dans les industries et les services privés que cette réalité doit s'imposer. S'il faut certainement ménager des domaines autant que possible (l'éducation, la recherche, la défense, etc), on ne peut pas rester aveugle dans la fonction publique. Ces institutions se sont coupées de la réalité et il est temps de les ramener dans notre monde, comme toutes les autres nations occidentales l'ont déjà fait.

Et si on faisait la grêve des impôts ?
Il est d'usage de dire "ce sont toujours les mêmes qui prennent", et le salarié privé est en France la bonne poire qui a toujours du accepter les caprices des lobbies et les faiblesses de négociation des gouvernements successifs. Il est temps que la bonne partie de la population se rebelle.
Je propose : pas de service minimum, pas d'impôts !

Bon, je crois qu'on a tous compris.
C'est bien beau de pleurnicher, mais arrivent les moment où il faut se réveiller et se retrousser les manches; et ça ne veut pas dire ignorer les difficultés des fonctionnaires, mais de "tacler" les problèmes là où ils sont et de façon réaliste.

Sortons nous les doigts !
S'il faut remettre dans la discipline dans les classes pour que les profs puissent enseigner correctement : faisons-le.
S'il faut supprimer les 35h dans les hopitaux pour que l'organisation redevienne plus fluide : faisons-le !
S'il faut... FAISONS LE !

Mais arrêtons d'emmerder les contribuables pour les privilèges menacés de la classe des fonctionnaires.

Non, mais !

Ciao
MfS
(still black)

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