Le film démarre dans l’innocence et l’insouciance de la jeunesse, continue dans l’intrigue et l’aventure des premières difficultés, et s’accélère de plus en plus dans une course poursuite malheureuse, et même très incertaine sur la fin.
Il faut dire que l’intro pose des fondations qui ne font pas de doutes, ce film amateur (la totalité de l’œuvre, en fait) est un document post-catastrophique filmé sur l’ère US-447, ex-Central Park !
Il est clair que les références à la catastrophe des tours du « World Trade Center » sont fortement sous-jacentes, et combien de fois on pense au film du même nom d’Oliver Stone parce que les scènes se ressemblent, mais, pudiquement peut-être, les bases du scénario s’appuient sur l’arrivée improbable et incertaine de sales bestioles plus ou moins… géantes. Ce dernier point constitue pour moi l’élément le moins intéressant de ce film, qui reste toutefois très intriguant (et prenant !) en terme de thérapie sociale américaine, et bien sûr de spectacle hollywoodien où l’armée US retrouve une belle place (mais pas sûr que ce soit efficace).
Alors pourquoi « Cloverfield » ? Après le film on n’en sait pas plus, j’ai néanmoins trouvé plein d’infos ici, mais attention presque tout y est dévoilé ! En fait, une grosse campagne a précédé la sortie du film, et plusieurs vidéos semblent être disponibles...
Ceci augure d’une suite potentielle et encore plus vraisemblablement d’un préambule…
A voir au ciné ou à la télé, pour ceux qui aiment les catastrophes new-yorkaises king-kongiennes.
Ciao
MfS
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