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dimanche 27 janvier 2008

Nouvelle Lotharingie : Aller plus loin

Il y a un mois je jetais les bases culturelles et les frontières minimales de la Nouvelle Lotharingie, voilà donc comme prévu la suite avec quelques étapes importantes possibles pour arriver à nos fins et une proposition de drapeau :


La langue
Mais avant tout, je voudrais revenir rapidement sur la langue, avec un document que j’ai trouvé sur Wikipédia et qui m’a paru assez intéressant. On y trouve une cartographie des dialectes germaniques, qui donne un nouvel éclairage aux bases culturelles nova-lotharingiennes. Alors pourquoi ?
D’abord, le dialecte rhénan moyen (« Mittelrheinisch ») englobe une surface comprenant le Luxembourg, mais aussi l’Ouest du département de la Moselle. Son implantation en Allemagne ne comprend même pas la Sarre et s’étend au Nord-Est de Trêves.
On y voit également le bas-francique mosellan, mentionné comme dialecte sud-rhénan, occuper des territoires allant jusqu’à Karlsruhe et Heidelberg.
Enfin, le parler wallon y est absent, alors qu’il est proche d’un certain français usité dans le Nord et le Nord Est de la France, et au Luxembourg.
L’unité linguistique n’est pas vraiment une réalité dans la Nouvelle Lotharingie, mais l’influence potentielle y est très importante, puisque les dialectes germaniques occidentaux moyens (« Westmitteldeutsch ») sont profondément ancrés en Allemagne.
Pour ne pas répéter les erreurs de la Belgique, il convient donc d’identifier, enseigner et, répandre une langue moyenne, proche du luxembourgeois actuel, mais qui pourrait aussi s’appuyer sur le Francique Rhénan de Lorraine (assez bien étayé sur Wikipédia).


La carte étendue
Le dernier article présentait la carte des territoires minimaux, incluant l’Alsace, la Lorraine, la Sarre et la Wallonie, mais on peut très bien envisager des extensions, en particulier sur des aspects historiques et linguistiques.
La première d’entre elles y était déjà proposée, il s’agit de la région de Bruxelles, capitale de l’Union Européenne. Assimilable à la Wallonie, cette partie importante de la Belgique ne doit pas être ignorée, tout comme la partie des Ardennes françaises on Nord-Est de la Meuse (notamment la pointe Givet-Fumay quasi-enclavée en Wallonie). De même, le Hainaut français (Avesnois + Hainaut), qui a cherché à créer un département indépendant du Nord sous la houlette de Valenciennes, et le Territoire de Belfort, qui était historiquement attaché à l’Alsace présentent une configuration favorable.
Sur les bases linguistiques exposées précédemment, le Landkreis de Trêves est un bon candidat au rattachement, ce qui permettrait à nouveau de rassembler les trois évêchés lorrains sous la houlette de l’archevêchés de Trêves (XVIIIe siècle). Enfin, de l’autre côté de la Sarre, le Landkreis du Südwestpfalz, avec Pirmasens et Zweibrücken (Deux-Pont) présente une culture linguistique favorable, tout en disposant d’installation industrielle et touristiques intéressantes et complémentaires des Vosges et de la Lorraine française.
Si on considère que les nations helvétique et néerlandaise ne sont pas prêtes à céder une partie de leurs territoires actuels, tout comme il serait difficile de discuter le Pays de Bade ou les Flandres, les limites réalistes sont alors posées.



La carte étendue de la Nouvelle Lotharingie

Cette extension permet d’inclure des cités d’influence économico-culturelle assez importante comme Bruxelles, Valenciennes, Charleville-Mézières, Trêves, Pirmasens et Belfort (en rouge sur la carte).


La feuille de route
Pour en arriver là, il faut d’abord un ou plusieurs éléments déclencheurs. La scission belge et des velléités d’autonomie amplifiées dans l’Est de la France permettraient de faire avancer le sujet. Les liens économiques entre la Sarre, la Lorraine et le Luxembourg pourraient d’ailleurs orienter les esprits au bon moment (SarLorLux).
Si le Grand-Duché, en manque de main d’œuvre qualifiée se pose comme moteur de la démarche, un rapprochement peut s’avérer opportun, si en même temps en France et Belgique la récession s’accentue.
En quelques années une confédération inter-régionale se met en place et au gré d’élections nationales en France et Allemagne, des autonomies suffisantes peuvent être accordée à la Lorraine, l’Alsace te la Sarre.
Au cours d’un congrès extraordinaire, la république de Nouvelle Lotharingie pourrait être proclamée, prenant de vitesse les états "contributeurs", mais impliquant les parlements luxembourgeois, wallons et des 3 autres régions pré-citées. Depuis la scission belge, moins de 5 ans devraient être écoulées, posant ainsi des problèmes ouverts comme le rattachement de Bruxelles, ainsi que des activités inter-frontalières entre la France, l’Allemagne et le nouvel état créé.
Une fois la nation constitué, un souverain suprême devra s’élever, tout en conférant à des autorités locales allégeantes (comme le Grand Duc), une souveraineté relative mais symbolique de l’unité et de l’adhésion.
Les premiers succès économico-commerciaux arrivant, notamment grâce au contrôle partiel pris sur les organes européens (à Luxembourg et à Strasbourg), par référendums provoqués, les régions associées seraient progressivement amenées au sein de la nouvelle nation, sous une dizaine d'années.
L’état veillerait à bien respecter les organismes européens et internationaux afin de concentrer un maximum de soutien, tout en ne perturbant pas les principales institutions, puisque disposant des sièges respectifs du Luxembourg, cédés par le Grand-Duc.


Le drapeau
Sujet qui peut apparaître accessoire, et pourtant important pour garantir l’unité et l’adhésion générale sur tout le territoire étendu.
Les couleurs de la Lorraine (or, gueule, argent) devant être transmise à la Nouvelle Lotharingie, il me semble opportun d’y ajouter 2 références solides de la Nation, le bleu foncé du drapeau de l’Europe, ainsi que le Noir (sable) symbolique des industries houillères des régions fondatrices. J’ai renoncé au bleu ciel luxembourgeois par simplicité, mais la tentation a existé.
Les couleurs étant définies, il faut préciser la forme et la disposition du drapeau. Faire simple est important malgré la multitude de références possibles et les 5 couleurs. La bande transversale rouge du blason lorrain s’est rapidement imposée à mes yeux, se combinant d’une deuxième bande symétrique scellant le pacte de la nation.
J’ai toutefois transigé une règle après avoir revu les dizaines de projets que j’avais dessinés de mon fait, il s’agit de l’utilisation contiguë de l’or et de l’argent, qui est réservée au Vatican. Mais pour cette occasion particulière, « un drapeau exceptionnel pour une nation exceptionnelle », j’ai choisi de faire l’exception.


Un drapeau exceptionnel pour une nation exceptionnelle (NL)

Bref, vous trouverez ici quelques-uns des projets établis, mais aussi le fanion retenu pour la Nouvelle Lotharingie.

D’autres drapeaux possibles

Il y aura peut-être une suite, sait-on jamais… , mais l'essentiel est là et disponible à servir.


Ciao
MfS

1 commentaire:

Anonyme a dit…

On pourrait prendre pour base l'Alstinger Platt par exemple celui qu'on parle dans la rue chatelaillon entre la rue Saint Jean et la rue de la vallée!!

L..ic

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