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jeudi 27 décembre 2007

Nova Lotharingia, natio nova‏

En préambule à cet article une relecture de 'Scission belge' s'impose très certainement, puisqu'en son temps elle posait déjà de belles bases à cette suite, qui s'est fait attendre, je le reconnais.

Alors voilà : cette idée d'une nation intermédiaire aux cultures française, allemande et j'ajouterais néerlandaise est possible non seulement parce qu'il existe un intérêt commun (l'histoire ou la langue d'une certaine manière) mais aussi parce que les nations actuellement en place sont en perte de vitesse (voir ici le cas de la France) et ne verraient pas d'un si mauvais oeil une initiative visant à revigorer l'Europe d'une manière ou d'une autre. Surtout si ça consistait à rassembler des régions elles-mêmes en difficultés.


Parce que non seulement ce projet n'est pas contre l'Europe, la France, l'Allemagne ou même la Belgique, mais plutôt pour renforcer les liens européens entre les pays limitrophes (incluant la Suisse), en créant un peuple, en construisant une nation intermédiaire et en promouvant une culture qui, sinon, finirait plus ou moins par sombrer.


Il s'agit donc de créer la Nouvelle Lotharingie.


Mes réflexions me conduisent donc à rassembler d'Ouest en Est: la Belgique wallone (dont la Lorraine belge), le Luxembourg, La Lorraine française, la Sarre, l'Alsace. Le cas de la Belgique étant potentiellement règlé par l'émancipation de la Flandre néerlandaise, et l'autonomie particulière de la région de Bruxelles. Ce dernier cas peut éventuellement être traité par l'adhésion au nouvel état. De même, il me semble naturel de proposer à l'actuelle Belgique germanophone de rejoindre le projet.
La Nouvelle Lotharingie serait ainsi née, avec pour capitale Metz, pour des raisons (évidentes !) de centralité géographique, d'indépendance vis-à-vis des autres capitales à envergure internationale (Luxembourg, Strasbourg, et éventuellement Bruxelles), mais aussi pour sa culture indépendante plutôt discrète, tout en étant bourgeoise et relativement industrielle.



Les territoires minimaux de la Nouvelle Lotharingie


Au niveau européen, la place de la Nouvelle Lotharingie remplacerait celle du Luxembourg, poste pour poste, sans créer de remouds supplémentaires, étant entendu que cette modalité imposerait la signature de facto de tous les traités européens actuellement en vigueur. Idem évidemment au niveau de l'ONU, des autres instances internationales, du CIO, de la FIFA (très important), etc.

Quelques grandes personnalités seraient éminemment reconnues, comme le Grand-Duc qui pourrait a priori le rester tout en cèdant (de bonne volonté) son titre de souverrain, au Président Suprême désigné pour la naissance de la nation, c'est-à-dire... Moi, non ?
Disons qu'on déciderait ensuite d'une élection au suffrage universel, ainsi que d'un système de listes pour des élections parlementaires. Mais je ne veux pas m'attarder (encore) trop là-dessus.
Comme autres fanions de la nation, je vois bien des vedettes sportives comme le très bon Sébastien Loeb, l'équipe de l'AS Nancy Lorraine, Justine Hénin, et je ne sais qui d'autres qui brillent ne serait-ce que suffisamment pour faire parler de... Nous.


La nouvelle Nation devra également se doter d'un drapeau. Mes recherches personnelles élaborées au travers de mon petit hobby exposé récemment (ici) m'a amené à créer quelques projets intéressants.
L'esprit de mes créations s'appuie d'abord sur le fait que la Nouvelle Lotharingie succède à la Lorraine, il est donc important qu'une trace subsiste dans les couleurs ou la forme du drapeau. Ensuite, il est indéniable que des références aux pays et cultures limitrophes et éventuellement à l'Europe puissent aider à la construction des couleurs et de la forme des insignes.


Ce n'est donc pas les idées qui manquent pour trouver ce point commun à la nouvelle nation, bien au contraire, c'est plutôt un besoin de choisir, et pour ça, il faudra patienter jusqu'en 2008, pour la suite de cet article.


Ave Nova Lotharingia, pura et nova natio.
A suivre.


Ciao
MfS

PS : Il est vrai que la Belgique a légèrement stabilisé sa situation politique ces dernières semaines, et que l’Allemagne semble retrouver une nouvelle forme économique en Europe, il n’en demeure pas moins que les régions historiques susmentionnées de la Nouvelle Lotharingie restent affaiblies. Ceci maintient une crédibilité suffisante à ce projet.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est un bon début.

Faudrait encore chopper un bout du Rheinland-Pfalz et de la Suisse.

Je pense aussi qu'il faut fixer des délais au dela desquels les territoires refusant d'adhérer serait envahi par des hordes de lorrains! C'est bien connu qu'on est nombreux - cf le nombre de joueurs du FC Metz!!

Je n'ai d'ailleurs rien contre à ce que tu soit président.
Lima papa Charli

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