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mardi 18 novembre 2008

Chronique 26 : La cour des Grands

Courte et remplie d'espoirs, la nouvelle chronique doit malheureusement s'affranchir de la participation de Momo l'expert, auteur d'un retour tonitruant il y a un peu plus de 2 semaines !

De la voiture et du foot, c'est désormais la recette traditionnelle de la chronique.
J'ai aussi glissé quelques mots intermédiaires sur le tennis, pour le fun.

Course automobile

Sacré dimanche 2 novembre
Lewis Hamilton et Sébastien Loeb champions du Monde le même jour : Mes poulains ont frappé, malgré l'adversité et les circonstances.

Avec un scénario incroyable à Interlagos au Brésil, on aurait pu croire qu'il était écrit par Max Mosley et Bernie Ecclestone pour faire de ce spectacle un numéro haletant jusque dans la dernière ligne droite. Je dois dire avoir adorer les commentateurs fourvoyés de TF1 qui se félicitent de la victoire et du titre de Massa, alors que c'est une grande joie dans le stand McLaren qui vient d'éclater à la vue de Glock qui s'est fait dépasser.


On se demande même si l'allemand Timo Glock n'était pas dans la combine, seul barbare à ne pas changer de pneus à l'arrivée de la pluie quelques 8-10 tours avant la fin. Le pilote Toyota se fait doubler littéralement dans le dernier virage par Vettel et Hamilton qui se poursuivaient depuis une quinzaine de tours. Et j'entends encore les collègues (frustrés d'avoir perdus les pronostics de F1) mettre sur le dos de Glock toutes les gaffes du moment.

Je dois avouer m'être intérrogé assez intensément sur "Mais où est donc Glock ?" pendant 3 à 5 tours, alors que Hamilton allait céder puis avait laissé sa nécessaire 5e place à l'excellent Sebastian Vettel. J'ai vu la réponse dans le dernier virage, et ai instantanément compris qu'il ne s'agissait pas de Trulli mais de l'allemand en dérive, ce qui faisait de Lewis Hamilton le plus jeune champion du Monde de Formule 1.

A quelques milliers de km de là, au large d'un autre continent, un pilote français brillait encore, l'alsacien Sébastien Loeb, désormais quintuple champion du monde. Il y a 11 mois, j'usais déjà de superlatifs pour ce héros des pistes, je dois encore insister maintenant avec un Loeb fulgurant durant la saison, mais un peu sur la défensive (tout comme Hamilton) sur cette dernière épreuve. Je considère qu'il est dans la Cour des Grands, et qu'il y côtoie des Zidane, des Hinault ou des Prost.
Que va-t-il faire pour la suite de sa carrière, les hypothèses semblent ouvertes...

Bourdais va-t-il se faire éjecter ?
L'idée de la voir chez Renault a semble-t-il quand même fait son chemin, mais d'après les experts té-eff-unistes du dimanche du GP, on partait plutôt pour un statu-quo chez Renault et pour le manceau. Malheureusement, les essais actuellement conduits à Barcelone face à des concurrents (Sato, Buemi) ne le mettent pas en bonne posture...
Je ne peux qu'espérer qu'il conserve au moins son siège et reste parmi l'élite des champions de course automobile, ce dont je le crois capable.
Son résumé de la course sur son site officiel.

Tennis

Tsonga vainqueur à Bercy, Simon porteur d'espoir
Enfin une consécration pour le jeune tennisman français. En s'imposant dimanche dernier à Bercy, gagnant ainsi le droit de faire le voyage pour Shanghai, Jo-Wilfried Tsonga est devenu le 7e joueur tricolore à défendre ses chances dans un Masters: ses illustres prédécesseurs étant Richard Gasquet, Sébastien Grosjean, Guy Forget, Henri Leconte, Yannick Noah et Pierre Barthès. Malheureusement ses prestations n'ont pas été si brillante, échouant rapidement en Chine.

Il a été rejoint aux Masters par un Gilles Simon, 8e français de la série et repêché de dernière minute et dont le style en interview m'a plutôt plu. Auteur de très bons matchs, et après une rude bataille de près de trois heures en demi-finale, Gilles Simon a malheureusement du quitter Shanghai à ce stade, battu ce samedi par le Serbe Novak Djokovic finalement vainqueur de la compétition.

Les français, jeunes et intrépides
Les 2 français sont eux-aussi à la porte de la cour des Grands, alors que le tennis français n'en finit pas de porter des espoirs qui ont bien du mal à se concrétiser. D'autant plus que Richard Gasquet ou Gaël Monfils sont également capables de se hisser assez haut dans des tournois importants.
Un sondage du jour sur sports.fr donnait Simon favori des français parmi les 4 avec 59%, suivi de Tsonga avec 35%, les 2 autres se partageant les miettes. A suivre...

Football

Terminons par un page football plus courte que d'habitude, et le rendez-vous de demain soir où la France sera opposée à l'Uruguay en amical.

Des joueurs en forme, des ambitions discutables
Avec les élans pris par Gourcuff et Benzéma, et les retours cinglants de Ribéry et Anelka, les atouts offensifs des bleus semblent au mieux. Toutefois, la défense est décimée (Sagna, Escudé et L. Diarra sont sur le flan) et ça demeure le point sur lequel devrait se focaliser Raymond Domenech.

Quant à savoir si cette équipe à le coeur pour se qualifier pour l'Afrique du Sud, je n'en suis vraiment pas sûr; et la raison première est l'hypothèque que les dirigeants ont fait sur l'histoire en maintenant l'entraineur malgré des résultats déplorables, et une nécessaire nouvel élan qui manquera demain en qualification, ou après-demain à la Coupe du Monde. En tout cas, si on ne se qualifie pas, on ne pourra pas dire que ce sera faute de bons joueurs offensifs.

Le coup du Savidan
Je suis perplexe. D'habitude le père Domenech nous sort des petits jeunes (rappelez-vous le coup du Chibonda ou le fait d'oser Ribéry à la veille de la Coupe du Monde 2006), et la sélection de Savidan, certes en forme, mais à plus de 30 ans, est un peu étonnante.
Si ce n'est pas vraiment une erreur de casting, je dirais que ça ne colle pas avec la stratégie du sélectionneur qui consiste à préparer les années à venir. Alors hommage "à la Jurietti" ou pari pour la Coupe du Monde ?
Finalement avec Raymond tout est possible...

Ligue 1 : Lyon encore
A la grande déception certaine de Momo, l'OM s'est inclinée et l'OL a vaincu un Bordeaux (de surcroît) pas moins bon, mais moins réaliste. Ainsi, la suprématie lyonnaise est constante au fil des mois, au fil des années.
Tant que Benzéma sera capable de faire autant la différence et tant que le système défensif (pafois défaillant en début de saison) se tient, cette équipe est la meilleure. Quoi qu'on en dise.

Ligue 2 : Metz remporte le derby de l'Est
C'est le titre d'un article de sports.fr ce matin, après la belle victoire messine de Strasbourg hier soir, qui succède à l'exploit réalisé à Lyon en Coupe de la Ligue la semaine passée.
Renouard (excellent contre l'OL), Cardy et Papiss Cissé ont été les buteurs côté lorrain, tandis que Carlier a inscrit un doublé pour les Alsaciens. Au classement, le Racing reste à deux longueurs du leader, Lens, tandis que le FC Metz revient à hauteur de Boulogne-sur-Mer, troisième. Quelques prochaines journées qui s'annoncent palpitantes entre l'Est et le Nord de la France, qui, il est vrai, doivent reconquérir la Ligue 1 délaissée à des équipes de l'Ouest.


FC Metz, montée possible ?
Au cours de mes équipes favorites (remember), le club des bords de la Moselle est capable du meilleur. Mais sur la durée, est-il capable de remonter dans l'élite ?

Même si je n'y croyais pas beaucoup, la vue de l'effectif messin à l'oeuvre m'a convaicu qu'une lutte pour la montée était peut-être possible, à condition de conserver la motivation des derniers temps, de se focaliser sur l'objectif (peut-être faut-il lâcher la Coupe de la Ligue), et de limiter les blessures qui ont handicapé l'équipe en début de saison.
Choix un peu cornéliens pour Pouliquen, dont le courage servira le club mosellan en recherche d'un nouvel élan au XXIe siècle.

A bientôt pour une nouvelle chronique, avec Momo, on l'espère.

Ciao
MfS

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