Dikkenek

Une petite critique cinématographique après le visionnage cette semaine d’un film léger, mais si plaisant, qui peut même s’inscrire d’une certaine manière dans une actualité d’outre-quiévrain, déjà évoquée dans mon article « scission belge ».

Les grandes gueules sont de retour dans ce film franco-belge de Olivier Van Hoofstadt de 2006, et produit par EuropaCorp la société de Luc Besson.
Je n’en avais pas entendu parler lors de sa sortie, mais c’est typiquement le genre d’histoires qui m’amusent.

JL Couchard et F. Damiens dans Dikkenek

Il s’agit d’une comédie débridée qui tourne autour de personnages belges (bien sûr, même « très belges » si on peut dire), à grandes gueules (d’où le titre, explicitement défini en début de film) et petites vies (ça je vous laisse le découvrir par vous-mêmes).

Les apparitions de Dominique Pinon, Marillon Cotillard ou Catherine Jacob sont mises en relief par des Jean-Luc Couchard et François Damiens (tous les deux aussi dans Taxi 4) que j’ai découverts à l’occasion. Dans un style très inspiré de Benoît Poolvoorde, ils égayent le film par leur assurance surjouée et un accent belge à couper au couteau. Avec leur physique de beauf’ et leur dégaine des années 70, ils parviennent pourtant à bout des gabarits et situations les plus divers, en rivalisant de ridicule et en animant le scénario.

Celui-ci se construit au fur et à mesure jusqu’en milieu de film par la convergence de plusieurs scènes et groupes de personnages qui finissent par se recouper et former un tout qui vire plutôt mal dans une frustration hilarante.

A voir, vraiment.

Ciao
MfS