Pour tous ceux qui veulent essayer de comprendre ce sur quoi je travaille dans mon job actuel, j’ai tenté d’expliquer ci-dessous les grands principes et enjeux du domaine, dans un langage générique.
Nous ne sommes pas sans savoir que l’industrie vit une période difficile dans nos pays occidentaux, puisque la concurrence des pays dits à « bas coûts », dont la Chine est le fer de lance, est rude. En effet, les coûts de production et de plus en plus ceux de la conception ne restent compétitifs que si ce que l’on fabrique « chez nous » reste plus robuste et de meilleure qualité générale.
Bref, la notion de qualité des produits est devenue cruciale.
Une BMW reste d’un standing bien différent qu’une pâle copie chinoise, même exposée au salon de Francfort. Les clients finaux que nous sommes rechignent (encore) à changer leur mode de décision pour ce type d’achat.
Un facteur important de cette qualité des produits est liée à l’organisation des entreprises industrielles, et notamment leurs systèmes informatiques qui manipulent des données à partir desquelles des décisions importantes sont prises.
Exemple : La nomenclature d'une BMW va comporter des millions de pièces regroupées en sur- et sous-ensembles, et pourra être décrite de diverses manières. Un responsable des Achats de BMW sera intéressé par les fournisseurs de chacun des composants, pour vérifier qu'ils ont tous été sélectionnés et qualifiés correctement…
Pour mettre à disposition les informations qui permettent de prendre de telles décisions, les systèmes informatiques manipulent des données de base (comme la pièce ou le fournisseur) qui sont gérées par différentes personnes (différents Métiers) dans l’entreprise. Ces systèmes sont plus au moins cohérents, et les données sont plus ou moins justes.
En effet, au cours des 20 à 30 dernières années les entreprises se sont équipées de systèmes logiciels pour leur fonctionnement, mais ces outils ne sont pas toujours interconnectés, et ne manipulent donc pas toujours des données cohérentes, c’est-à-dire pas suffisamment actualisées ou précises.
Lorsque de ces données de faibles qualités sont tirées des rapports à partir desquels le management de l’entreprise prend des décisions, il y a risque de prendre de mauvaises décisions. Et là, je dirai qu’on touche à l’axiome de base, que je vais tourner dans le sens positif :
Nous ne sommes pas sans savoir que l’industrie vit une période difficile dans nos pays occidentaux, puisque la concurrence des pays dits à « bas coûts », dont la Chine est le fer de lance, est rude. En effet, les coûts de production et de plus en plus ceux de la conception ne restent compétitifs que si ce que l’on fabrique « chez nous » reste plus robuste et de meilleure qualité générale.
Bref, la notion de qualité des produits est devenue cruciale.
Une BMW reste d’un standing bien différent qu’une pâle copie chinoise, même exposée au salon de Francfort. Les clients finaux que nous sommes rechignent (encore) à changer leur mode de décision pour ce type d’achat.
Un facteur important de cette qualité des produits est liée à l’organisation des entreprises industrielles, et notamment leurs systèmes informatiques qui manipulent des données à partir desquelles des décisions importantes sont prises.
Exemple : La nomenclature d'une BMW va comporter des millions de pièces regroupées en sur- et sous-ensembles, et pourra être décrite de diverses manières. Un responsable des Achats de BMW sera intéressé par les fournisseurs de chacun des composants, pour vérifier qu'ils ont tous été sélectionnés et qualifiés correctement…
Pour mettre à disposition les informations qui permettent de prendre de telles décisions, les systèmes informatiques manipulent des données de base (comme la pièce ou le fournisseur) qui sont gérées par différentes personnes (différents Métiers) dans l’entreprise. Ces systèmes sont plus au moins cohérents, et les données sont plus ou moins justes.
En effet, au cours des 20 à 30 dernières années les entreprises se sont équipées de systèmes logiciels pour leur fonctionnement, mais ces outils ne sont pas toujours interconnectés, et ne manipulent donc pas toujours des données cohérentes, c’est-à-dire pas suffisamment actualisées ou précises.
Lorsque de ces données de faibles qualités sont tirées des rapports à partir desquels le management de l’entreprise prend des décisions, il y a risque de prendre de mauvaises décisions. Et là, je dirai qu’on touche à l’axiome de base, que je vais tourner dans le sens positif :
Donnée cohérente + donnée à jour = information fiable = bonne(s) décision(s).
A partir de bonnes décisions, l’entreprise sera bien gérée et la qualité de la production toute entière soumise à moins de risques, et finalement mieux préparée face à la concurrence.
La gestion des données de base consiste donc à organiser les données et les systèmes d’information pour garantir la cohérence et la bonne mise à jour de l’information. Elle se concentre sur des types d'information bien précis : les données de référence de l’entreprise comme : les clients, les articles, les fournisseurs. On étend toutefois souvent le périmètre aux données organisationnelles (ex. les codes usines, la gestion des devises), transactionnelles (ex. les commandes, les modifications de nomenclatures), et de reporting (ex. inventaire de stock, consolidations diverses), parce qu’elles sont impactantes ou impactées par les données de base.
Mettre en place cette vision, cette gestion de l’information dans un paysage occupé par des systèmes informatiques en place, et la vie de l’entreprise au quotidien, est donc le principal enjeu de l’activité que je mène.
Chez Inergy, la démarche MDM (« Master Data Management » en anglais, traduction de « gestion de données de référence ») suit le déploiement de règles internes et du principal système de gestion (SAP). L’activité consiste donc concrètement et pour partie à récupérer les données des systèmes locaux qui vont être remplacées par le nouveau logiciel, les faire vérifier et les reformater pour qu’elle soit compatible avec lui et prête pour un démarrage d’activité dès l’activation du nouveau système.
En amont, l’activité MDM doit assurer que les processus de fonctionnement des Métiers soient cohérents et appliqués de façon uniforme dans les différentes usines, et en aval à structurer les outils informatiques afin qu’ils soient plus efficaces, et au final que le traitement de l’information soit plus fiable et moins coûteux.
S’agissant d’influer sur les méthodes de travail et les données (plus que les outils) informatiques, le poste que j’occupe se situe en conséquences entre les Métiers de l’entreprise (Ventes, Conception, Achats, Logistique, Production, Comptabilité, etc.) et l’Informatique, rattaché à une direction des processus globaux mise en place il y a quelques années.
Voilà pour cette initiation aux enjeux de mon activité, que je complèterai certainement par d’autres messages plus tard, sur la partie technique et par des illustrations au quotidien.
A suivre...
Ciao
MfS
Ciao
MfS
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