Après une intro rapide, voilà donc le côté culturel vaste et qui interpelle de cette ville de Budapest, au centre de l'Europe géographique.
Commençons par ce Parlement, "Orszaghaz" que j'ai découvert dans une fin d'après-midi mémorable de mon premier jour en Hongrie. Cet immense bâtiment néogothique ultra-sculpté domine les bords du Danube comme peu de palais ne peuvent se vanter de le faire (peut-être Westminster). Je repasse ensuite devant le parlement le lendemain avec la visite en bus, et je prends photos assemblées ci-dessous.
Au-delà de sa taille énorme (plus de 270 m de long), il est étonnant qu'à l'époque de sa construction (1902) alors que le régime était loin d'être "démocrate" on se soit lancé dans une telle construction. Il a traversé les siècles et quelques trces témoignes des passages les plus difficiles de l'histoire locale, notamment l'insurrection de 1956 et l'invasion par les troupes soviétiques, qui a laissé une stèle remarquable aux abords d'Orszaghaz.
Vraiment impressionnant, et ce n'est pas fini, parce que la Basilique Szent Istvan (St Etienne), plus petite, vaut pourtant autant de détour. Et il aura fallu pas moins de 3 architectes pour bâtir la plus cossue de toutes les églises de Budapest. Je l'aime beaucoup d'autant que je n'ai pu y accéder que Dimanche soir, la veille de partir. Voilà donc quelques photos de cette belle oeuvre.
Un peu plus loin, on arrive sur l'opéra de la ville "Operahaz" qui a une belle histoire lui aussi. Le bon empereur austro-hongrois François-Joseph avait exigé qu'il soit moins grand que celui de Vienne, prestige oblige. OK, ils l'ont font plus beau et plus moderne ! Et Franz-Sepp n'y a mis les pieds que 20 minites avant de se barrer scandalisé ! Heureusement, Sissi (sa madame) est revenue plusieurs fois ensuite, et on comprend pourquoi.
Tout ce petit monde triomphe du côté Ouest de la ville, ex-Pest. Et à Buda, y a quoi ?
Et ben il y a un château, bastion des pêcheurs, perché sur un haut plateau constitué de 4 ou 5 rues pavées, au milieu d'un quartier magnifique. Le tout se découvre en montant les marches et en se trouvant finalement face à face avec une statue impressionante de Saint Etienne et sa croix que j'aime beaucoup, près de l'église Saint Mathias dont le toit est extraordinaire tout autant.
Bref, si on ajoute le Palais, les maisons typiques, les petits vallons verts, les maisons d'artisans, et les petits quartiers discrets, Buda vaut son pesant de cacahuètes. Ci-contre, une photo prise au pied du palais, juste après le pont de chaînes.
Place des Héros, Hosok Tere, c'est aussi celle qui accueille le grand musée des Beaux Arts, qui m'a vallu une visite rapide (1h30) mais très interessante quand même. Je repensais à ces grands musées new-yorkais vus en 2005, et au fait que ces grands espaces de cultures n'avaient pratiquement pas de prix. Tant mieux, vus les temps qui court.
Mais je garde également un grand souvenir de ces immenses statues de bronze des premiers hongrois venus de l'Est, barbares Huns ou Mongols certainement, mais représentés fiers comme pas possible, et hyper-majestueux. Ils sont entourés au loin des plus grands rois de l'histoire de Hongrie. Ca aussi ça valait le détour.
Pour finir ces quelques lignes élogieuses et culturelles sur la belle Budapest, un petit mot sur les moyens de transport assez bien diversifiés, dans une ville qui fait toutefois une place notoire à l'automobile. Le trafic est intense, le bruit correspondant est constant, et rythmé par les arrivées de tramways ou autres trolleys-bus qui sillonnent les grandes artères. A noter la présence d'un système de bus, de taxis et de métro en complément, qui font donc une belle panoplie.
Enfin, comme je suis particulièrement attentif aux voitures, j'ai pris quelques photos remarquables de vieilles caisses de l'ère communiste (Trabant, Lada, vieilles Dacia et autres), avec quelques perles trouvées ça et là au gré de mes divagations de fin de semaine.
Budapest, c'est aussi ça :
A la suite, pour la fin du périble hongrois.
Ciao
MfS
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