Aujourd'hui, j'ai choisi de publier les paroles de la musique qui courre en ce moment sur le blog (cf. Juke Box). Elle est émminemment symbolique d'une période très particulière de ma jeunesse, le début des années 90 (une fois n'est pas coutume ici).
Ce texte me rappelle la période pré- puis post-baccalauréat où les cours de Maths étaient relativement théoriques. Bien sûr on n'oubliera pas les autres sciences, la philo et même la littérature.
Cette période est d'ailleurs probablement l'apogée du groupe : les Inconnus et de leurs emissions sur la 2e chaîne. Autorisez-vous donc un petit karaoké...
Découvrez Les Inconnus!
Vice et versa
Les inconnus
L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Du temps qui se passe
Contre duquel on ne peut rien
Être ou ne pas être
Telle est la question
Sinusoïdale
De l'anachorète
Hypochondriaque
{Refrain}
Mais tu dis, Mais tu dis,
Que le bonheur est irréductible
Et je dis, Et il dit,
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A con-di-tion d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
An-ni-hi-lé
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Des-ti-tu-é(e)s,
Et vice et versa Et vice et versa
Et il faudra que tu arriveras
A laminer tes rancoeurs dialectiques,
Même si je suis con...
...vaincu que c'est très difficile
Mais comme moi dis toi,
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer
Les tentacules de la déréliction,
Et tout deviendra clair...
{Refrain}
Mais tu dis, Mais tu dis,
Que le bonheur est irréductible
Et je dis, Et il dit,
Que ton espoir n'est pas si désespéré,
A con-di-tion d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
An-ni-hi-lé
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Des-ti-tu-é(e)s
Et vice et versa Et vice et versa
Où allons nous?
D'où venons nous?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir,
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans l'alcove
Bleue, jaune, mauve
Et un soupçonné
De nos rêveries
Mauves et bleues et jaunes et pourpres
Et paraboliques
Et vice et versa
{Refrain}
Mais tu dis, Mais tu dis,
Que le bonheur est irréductible
Et je dis, Et il dit,
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A con-di-tion d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
An-ni-hi-lé
Par l'illusoire précarité
De nos amours
Et qu'il ne faut pas cautionner
L'irréalité
Sous des aspérités absentes
Et désenchantées
De nos pensées iconoclastes
Et désoxydées
Par nos désirs excommuniés
De la fatalité
Des-ti-tu-é(e)
Et vice et versa...
Ca fait du bien de se détacher de la réalité concrète et d'écouter un texte complètement "artistique" ! Laminons donc "nos rancoeurs dialectiques" !
Au passage ayons donc une petite pensée pour les lycéens et étudiants qui passent des examens, et sur qui nous devrons compter pour, peut-être payer un tout petit peu de nos futures maigres retraites; enfin... ce que les 68-ards nous aurons laissé !
Ciao
MfS
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