Malhonnêteté

Impression du moment et réflexion ancrée depuis longtemps, cet article est un mélange de mise en cause et de fatalité sur la société française...

La devise actuelle sur le blog dit simplement "l'âme et l'honneur". Ca tombe bien compte tenu de mon infecte impression de fin de journée. Le pan d'honneur qui consiste en la responsabilité individuelle des gens (déjà évoquée ici) est nettement baffoué dans la société française que je vis tous les jours. Et qu'on arrête svp de nous dire que les hommes politiques nous montrent le mauvais exemple par leur violence et leur aggressivité, ça n'a quasiment rien à voir et c'est lourdement se tromper quant à l'évolution historique de la politique (dans notre pays). En celà, je suis certainement en accord avec l'intervention de Franz-Olivier Giesbert sur France 2 hier soir.

La malhonnêteté de ceux qui mentent, trichent, font la sourde oreille ou cachent - finit par me dégoûter profondément, tant le "sport national français" (comme je l'entends souvent) s'est éloigné de la moralité, de la responsabilité et donc... de la liberté. Prenons le cas des automobilistes falshés à vitesse dépassant la limite, le journal TV (chaîne publique) indique ce soir la recette pour ne pas répondre et ensuite contester le mode d'envoi de l'amende. Prenons encore le comportement du quidam qui vous rentre dedans dans un lieu public, vous aggresse verbalement, joue de tous les moyens d'humiliation, devant une population amorphe, qui elle sombre, ignore, oublie.

C'est aussi tout cet humanisme à la noix (c'est de saison), ce laxisme déguisé, qu'on nous vend à longueur de journée pour la protection des dits "faibles", qui cache en fait souvent des truanderies (clandestineries, impayés, délits en tous genres, etc.). Mon diagnostic est que cette société française est trop malade de ça, à cause d'une école défaillante où l'autorité a dogmatiquement disparu, à cause de médias bien trop complaisants, et certainement à cause des politiques (et il faut les mettre à leur place) qui ne parviennent pas à faire cette analyse et/ou la partager, puis remédier à la situation.

La violence que l'on déplore alors ressort avec autant de force qu'elle n'a pas été réprimée au bon niveau. C'est peut-être dur à lire pour certains, mais bien pire à vivre pour d'autres, qui deviennent la majorité.

Ciao
MfS