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lundi 17 décembre 2007

Gedicht 4 : Weltende

Egalement issu de longue date, mais du lycée soit bien plus tard que l’école primaire, ce poème m’avait plu pour ses références apocalyptiques, mais aussi par le côté culturel, puisqu’en classe de traduction nous avions du en établir une version française. J’ai fait figurer ci-dessous la mienne, sobre et assez littérale, en tout cas celle que j’avais laissée au crayon de papier en bas de page de mes notes d’alors.

Weltende
1ère DFG SB 1991 ?

Es ist ein Weinen in der Welt,

Als ob der liebe Gott gestorben wär,
Und der bleierne Schatten, der niederfällt,
Lastet grabesschwer.

Komm, wir wollen uns näher verbergen…
Das Leben liegt in aller Herzen
Wie in Särgen.

Du! wir wollen uns tief küssen -
Es pocht eine Sehnsucht an die Welt,
An der wir sterben müssen.

Else Lasker-Schüler 1869-1945
Aus dem Gedichtband „Der siebente Tag“ (1905)


Dieses Gedicht wird in der Regel der expressionistischen Literaturepoche zugerechnet, obwohl der Beginn des Expressionismus aber ungefähr auf das Jahr 1910 datiert wird. Genauer genommen wird das gleichnamige Gedicht „Weltende“ von Jakob van Hoddis aus 1911 als „Startschuss“ für den Expressionismus betrachtet.

Ich muss immer an Rammstein wieder denken, mit solchen kurzen Sätzen und Strophen. Der Klang der Wörter wird immer wieder schwerer, Lyrismus and künstliche Ausdrücke bleiben aber bis zum letzten Hauch.

So hatte ich es damals übersetzt:


L’apocalypse

Le monde est en pleurs,
Comme si le bon Dieu était mort
Et l’ombre de plomb qui tombe
Est aussi pesante qu’une tombe.

Viens, cachons nous mieux encore,
La vie se cache dans tous les cœurs
Comme dans des cercueils.

Hé toi, Embrassons-nous profondément,
Une nostalgie frappe le monde
Sur lequel nous devons mourir.

Traduction libre.

Je ne traduirais peut-être plus exactement de la même manière (je préférerais peut-être « tristesse » à « nostalgie »), mais peu importe, les 10 vers sont là, laconiques, lourds et pourtant si légers (un peu comme le dormeur du val) , lents et pourtant si rapides, que l’on se trouve emporté dans un tourbillon d’imagination.

Ciao
MfS

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