ONCE UPON A TIME
A BLOG OF...
... BUSINESS & HOBBIES, POETRY & SPORTS,
... LIFE & GENERAL OPINION

lundi 2 mars 2009

Thérapie expiatoire

Technique psycho-sportive individuelle couplée à une brève shadokienne ou le masochisme des joggeurs occasionels.

Dimanche 1er mars j'ai bouclé ma douzième sortie de jogging de l'année. Encore 77 sorties seront nécessaires pour faire aussi bien que l'an dernier. Il faut dire qu'un petit problème à la cheville (mais aussi ma virée argentine) m'avait condamné à rester au repos quelques temps après la trêve des confiseurs.

A la reprise, l'effort est plus difficile. Les courbatures ne manquent pas, parfois le souffle est haletant, les jambes - le dos se plaignent à leur manière, en somme l'entraînement fait défaut. Au bout de la 3e sortie sous 2 semaines, le rythme revient et les muscles absorbent les footings pratiquement sans problèmes.

La reprise c'est aussi l'occasion pour moi de mettre en pratique une espèce de thérapie expiatoire, soit une technique personnelle qui porte ses fruits : elle met une raison devant la souffrance physique et fait passer le temps de ces courses de reprises si dures. Cette thérapie consiste à énumérer toutes les gourmandises ingérées pendant la période d'inactivité, incluant boissons alcoolisées, grignotages abusifs, plats savoureux mais trop gras, etc. Si ça ressemble à un dicton shadokien, c'est que c'en est pratiquement un... Si ça fait du mal, c'est que ça fait du bien !


... prenez donc vos baskets et courrez jusqu'à que votre souffle soit court, vos jambes tiraillent, votre dos commence à grincer, votre tête soit lourde, et là criez tout en allongeant les foulées : "Ah ! les bières de ce week-end, et les saucisses-frites avec de la mayonnaise de l'autre soir, et pourquoi ai-je donc repris un croissant au bureau hier matin ?" etc.
Et chaque tension musculaire se voit affecter un plaisir passé, comme une expiation confessionale pour rendre plus léger le coupable pêcheur aux pieds de sa passion.


Et le moins que je puisse dire, c'est que ça marche; la fin de course se passe mieux (enfin c'est l'impression) et les courses suivantes ne nécessitent plus l'acte de contrition du joggeur repenti. En revanche, je n'ai pas encore trouvé comment freiner les envies d'un verre de vin avec une choucroute ou la bonne bière entre amis dans un bar irlandais. Mais on ne peut certainement se repentir de tout !

Ciao
MfS

Aucun commentaire:

Glossaire alphabétique (2007)

Glossaire alphabétique (1er semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2e semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2009)