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jeudi 27 novembre 2008

Libéralisme... et Projets

Encore quelques réflexions sur l'actualité financière et économique du moment. Avec quelques exemples piqués du quotidien.

A l'heure où le libéralisme et ses soi-disant tendances les plus néfastes sont fortement critiquées dans la classe politique, il faut se rappeler que :

- Libéralisme = loi de l'offre de la demande + responsabilité individuelle (davantage que collective)

- Responsabilité individuelle => récompense au mérite et à la prise de risque, mais aussi le fait d'assumer les échecs individuellement.
Elle est également un vecteur notoire de l'émancipation de l'homme par ses entreprises.


Les grandes organisations complexes, si elles sont souvent nécessaires aux entreprises, ont tendance à diluer les responsabilités et à les noyer dans un collectif où plus personne n'est engagé. Ce manque d'autonomie et de liberté est alors, d'après moi, une clé dans la démotivation des gens.
Exemples flagrants : les services publics, les grands groupes, etc.

Le fonctionnement par projets permet d'ailleurs de contrer les effets négatifs des grandes organisations donnant des responsabilités échelonnées et variables selon la position des hommes dans le contexte des différents projets ; bien utilisé, il permet à des structures de suivi (ex. comités, commissions) d'exercer leur autorité sur des groupes de personnes qui jouent de leurs initiatives dans espace de liberté prédéfini.

Dans ce qui est décrié aujourd'hui dans les médias, ce n'est pas tant le libéralisme qui en cause, c'est son application très partielle autour de la responsabilité. Voir définitions ci-dessus.
Si des banques font des choix stratégiques misérables, c'est la direction stratégique qui est en cause. Ce n'est d'ailleurs pas forcément les traders eux-mêmes, quoique dans ce domaine la part de stratégie imposée, de feeling et d'autonomie est sûrement floue.

Toujours est-il que le libéralisme voudrait que les responsables des banques paient au juste degré de leurs tords. En faillite, les banques devraient disparaître sous la responsabilité de leurs dirigeants. Mais si elles disparaissent, nos économies en font de même, à part pour les capitaux garantis par l'état ; qui est lui-même à sec.
Très peu de banques ont disparus dans le monde depuis le début de la crise financière, il y a 2 mois environ. C'est notamment parce qu'on n'applique pas la théorie jusqu'au bout.

A propos de la régulation financière dont on nous parle, si pour partie elle couvrirait un vide de clarification des responsabilités, pour l'autre elle diminuerait la marge de manœuvre dans certain domaine. Mais l'application du libéralisme en soi n'est pas en cause. Je pense même plutôt que c'est le contraire : pour exercer des responsabilités, il faut qu'il existe des règles. ET là, c'est la raison qui doit être le juge de paix.

Bref, pas tout à fait d'accord avec la vision simpliste sur laquelle surfent certains en ce moment, qui se place en révolutionnaires dogmatiques plutôt qu'en responsables.

Ciao
MfS

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