Si les Hongrois ont gardé sur leur routes quelques vestiges automobiles de leur passé communiste, ils ont aussi développé une répulsion certaine envers ce système d'un autre temps qu'ils ont quitté violemment il n'y a pas encore 20 ans. Ces 35 à 50 ans de régime manipulé par Moscou ont de surcroît répondu à près d'une dizaine d'années de Nazisme sous les influences du 3e Reich. De quoi être marqués.
Un musée de la Terreur s'est carrément installé sur Andrassy (les Champs Elysées budapestiens) qui mentionne ce passé douloureux et il fait partie de ceux dans lesquels je suis allé. Le plus marrant c'est que les photos n'y était pas autorisées (tout comme au Musée des Beaux Arts), et qu'une espèce de "Police politique" rôdait dans chaque salle. Les quelques clichés que j'ai pu prendre lk'ont été à la sauvette, ce qui leur vaut une certaine exclusivité. Appréciez.
Quelque peu artistique, mais pas autant que les instantanés que j'ai pu attraper de temps en temps tout au long de mes promenades dans les rues. Ces centre-villes de Capitale sont décidément de vrais rassemblements d'art voulu ou non : De l'affichage, aux événements impromptus comme au petit jeu de la nature, tout est beau quand on est prêt à flaner librement...
Tout ça ouvre quand même un peu l'appétit, voilà que suivent donc quelques photos de mets plus ou moins locaux, que j'ai vraiment apprécier dans des lieux pour la plupart assez recommendés (Robinson -ci-contre, près de la place des héros-, Café Muvesz, Café Vian etc.).
Les forces étant reprises, allons-nous en gambader encore un peu dans les rues, près de l'Opéra, à l'Octogone, sur "Terez korut" près de la gare, ou encore dans le "Bois de Ville" respectivement. Cette ville recèle de beaucoup de charmes et probablement encore plus avec le temps qui passe et cette soif de construire un pays neuf.
Et au gré de ces visites, on croise de jolies jeunes filles, un des joyaux reconnus du pays, mais je dois dire qu'elles ont tendance à vite prendre du poids alors que les Mc Donald's et les Burger King étendent leurs influences néfastes. Heureusement, les Hongrois(es) sont sportif(ves) et quelques beaux bijoux perdurent.
Enfin, le clou du spectacle et du séjour aura pour moi été le concert de musique classique à la Basilique Szent Istvan avec du Mozart, du Bizet, du Vivaldi, du Haendel et j'en passe interprétés par une petite équipe brillante ainsi qu'une brochette de chanteurs réputés localement. Une belle conclusion à ce long week-end d'évasion, de rêve et de découverte que je suis pressé de reconduire ailleurs, et pourquoi pas toujours en Europe de l'Est qui cache décidément de belles surprises.Ciao
MfS
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PS : Bienvenue à la petite Marie !
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