ONCE UPON A TIME
A BLOG OF...
... BUSINESS & HOBBIES, POETRY & SPORTS,
... LIFE & GENERAL OPINION

samedi 25 octobre 2008

Mes équipes de foot (2/3)

Je viens de décider de faire de ce petit dossier, un série en 3 parties et non 2. Certainement ai-je eu plus de choses à raconter qu'initialement prévu... Encore un conseil : suivez les liens !

Après les belles aventures de l'OM et de ses stars des années 80 et 90, il fallait bien constater une chose : tout n'était pas rose autour de Marseille et mon aversion pour Tapie a favorisé les choix alternatifs...

AS Monaco : C'est donc beaucoup par provocation face aux coéquipiers de l'équipe locale (dans laquelle je jouais) "parisiens" ou "marseillais", que j'ai penché pour une équipe qui me plaisait : celle de la Principauté. Des beaux joueurs comme Weah, Puel ou l'ex-messin Sonor, puis de nouvelles générations menées par Klinsmann voire Thuram m'ont permis de conserver une haute estime du club rouge et blanc, les mêmes couleurs que l'USAZ.
Ce choix un peu stratégique au milieu des guéguerres marseillo-parisiennes était aussi celui d'une équipe qui fera quelques bonnes prestations européennes en UEFA, en Coupe des Coupes ou même en Coupe des Champions. Mais avec la raison qui m'emportait, le club a retrouvé une classe plus banale dans mon estime, et le rapprochement géographique m'aura à la fois incité à me tourner vers la capitale et surtout à m'en retourner vers les origines de l'Est.

1. FC Saarbrücken : Qui l'eut cru... eh oui, le spectacle de football le plus proche le moins cher peut parfois devenir le meilleur. Je n'oublierai jamais ce court intermède des années 90 (1992-1993, si je ne m'abuse) passé par le club phare de la capitale sarroise à seulement 5 km d'où j'habitais. La Bundesliga offrait déjà un spectacle très différent en qualité et en intensité, y compris chez les petites pointures, de la 1ère division. La saison du club noir et bleu avait bien commencé, et j'étais impressionné par l'assurance débordante de son jeune libéro Michael Kostner, accessoirement capitaine de son équipe. Mais elle se termina en chute libre...
Cela dit, c'est au Ludwigspark que j'ai vécu des moments très étonnants de football, comme lors de l'arrêt d'un pénalty par le gardien de but local Stefan Brasas dans une rencontre serrée, le speaker du stade d'un seul coup décrispé prend la parole au milieu du match et dit "Mein lieber Stefan, da hast du uns wieder gerettet !". Et encore plus fort, cette clameur générale et inintérrompue qui pris le stade sarrebruckois lors de l'avant-dernier match de l'histoire du club joué au top niveau face au Werder de Brême d'Andreas Herzog - pendant une vingtaine de minutes, alors que l'équipe perdait 4-0... en remerciement d'une saison spectaculaire avec quelques hauts malgré les bas ! Ce jour-là, j'ai eu du mal à quitter l'enceinte du stade.
Et depuis, le club de la capitale sarroise n'a presque fait que chuter de division en division ! Son site officiel.

Paris Saint Germain : Plus jeune, ce PSG ne m'attirait pas vraiment. D'abord l'équipe était rivale de l'ASSE ou de Bordeaux et avait commencé une sale habitude de piquer des joueurs au FC Metz (Jules Bocandé par exemple). Cela dit, je devais reconnaître que les Baratelli - Toko- Bats - Susic - Hallilodzic - Rocheteau avaient un certain talent. Je n'ai pas trop aimé les succès des années Houiller-Fernandez, notamment quand la capitale pris le titre de Champion de France. Mais un peu plus tard, un déclic eut lieu. Il est certain que l'aventure européenne, notamment face au Real Madrid, avec d'excellents joueurs comme Raï, Ricardo, Valdo, Ginola ou Le Guen et ce but inoubliable de Kombouaré répondant à l'hélicoptère chilien a été une raison de ce basculement.
Mais c'est un peu plus tard qu'un regain d'intérêt est arrivé, suscité par la chute de l'OM et les moins bons résultas de l'ASM à partir de 1998 et mon arrivée en tant que stagiaire dans la capitale. En cette "sainte" année du football français, je vis 2 matchs au Parc, et devais constater que son public n'a rien à envier aux meilleurs toujours cités (OM, Lens). Ces derniers temps aussi, de part ma nouvelle approche geographique, je dois dire avoir souvent apprécié les discours de Le Guen et la politique récente de reconstruction du club. Malheureusement, ma patience et encore plus celle des inquiétants supporters ultras à des limites, et le vent pourrait bien tourner.

A suivre pour la suite des années 2000...

Ciao
MfS

Aucun commentaire:

Glossaire alphabétique (2007)

Glossaire alphabétique (1er semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2e semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2009)