Chronique 12 : Ca 100 la fin de l’année

Pas de surprise sensationnelle pour la 100e sur mon blog, mais une chronique en bonne et due forme. Même pas le retour de Momo-Yoda, qui semble avoir déserté le web. En espérant que tout va bien pour lui. Faisons semblant et adoptons un style, disons, jovialement sarcastique.

Kaka confirmé !
Après le ballon d’or de France Football, la FIFA a effectivement elle-aussi confirmé Kaka comme le joueur de l’année, devant Messi et Cristiano Ronaldo. J’aime bien cet ordre des choses, et je suis sûr que vous vous joignez tous à moi pour souhaiter une bonne continuation à ce Kaka-là.

En revanche, il est intéressant de constater la concurrence qu’il existe dans les différents trophées de fin d’année. C’est dire qu’on ne manque pas de ressources dans ce milieu. Ce qui me fait penser à la rubrique des sports telle qu'en parle Werber…

La fin d’une demi-saison en L1
Lyon champion d’automne, Nancy déjà loin, l’OM qui doute, Paris profondément dans la mouise, une harmonieuse et lente valse d’entraineurs, et le FC Metz en passe de demander le transfert en ligue luxembourgeoise, les événements de cette fin de saison ne manquent pas.
D’autant que les jeunes pousses poussent, et que le football est rentré dans un changement de génération assez notoire, avec le couronnement d’un Ribéry en tant que meilleur joueur national (en même temps, c’est sûr qu’il n’a aucune chance pour l’Académie Française).

Dans le même esprit, Karim Benzéma semble bien se distinguer comme confirmation chez les pousses ; avec toujours un style zidanesque dans la dégaine, les performances décisives, voire la même façon de parler. Ce type me plaît vraiment, d’autant que le président Aulas semble lui préparer une place de choix en envisageant la vente de Fred ou Baros. Mon conseil à l’OL : vendez Baros, il est un peu mieux que Cissé (ce n’est pas dur) mais rarement décisif (sauf peut-être à St Symphorien).

Quand au lancinant et tournoyant petit pas de danse entre présidents et entraineurs, la palme revient bien entendu à l’inénarrable Football Club de Metz, qui va certainement recruter de fantastiques stars en devenir pour préparer la saison 2014-2015, au lieu d'organiser le club pour un sauvetage (de l'honneur) de la saison. Le cas du PSG est beaucoup plus discutable selon moi, les joueurs sur le terrain étant d’un potentiel immédiat incomparable avec leurs pseudo-homologues pré-pubères lorrains. Je continue à soutenir Queyzac et Leguen dans leur démarche, c’est-à-dire contre vents et marées, surtout contre le comportement des beauf’ du "Parc" qui croîent qu’ils s’abonnent à des résultats, et non à un spectacle improbable et sans garantie. That’s life, guys !

Ah oui, y a aussi la Champion’s League...
Inutile de revenir sur la pitoyable prestation marseillaise face à Liverpool, un olympique bien peu compétitif à l’étage européen, avec son entraineur belge pour lequel j’ai pourtant une certaine estime. Le reversement en UEFA, comme s’accordent à commenter les média, ne devrait pas engendrer de surprise, mais on ne sait jamais. Sur un (très gros) malentendu, l’OM peut vaincre et étonner tout le monde.
Heureusement, l’espoir français est intact avec l’OL qui en se qualifiant fait renaître des espoirs d’ambition, certes mesurés, mais fondés sur des joueurs à haut potentiel. Y a quelque part un peu de l’esprit de 1993 dans cette année 2008 qui arrive. Et vive l’OL, youpla boum !

Football Manager : l’OL en grande pompe
En parlant de Lyon, un petit point sur la suite de mon parcours dans le jeu vidéo dont je vous ai d’ailleurs parlé récemment.

Ma deuxième saison 2007-2008, s’annonce sous de bonnes auspices quand il est clamé que le club de l’OL figure au 20e rang des clubs européens les plus riches, en tant que premier club français. La dynamique se confirme quand je bats en match préparatoire un record absolu pour une victoire avec un 12-0 infligé à Dunkerque, lors d’une pseudo-tournée dans le Nord de la France , et par dessus le marché mon club signe un accord avec Ténérife en Espagne pour un partenariat futur.

Alors quid des recrutements ? Sur un marché des transferts relativement calme, l’OL arrache la signature de Charles N’Zogbia, jeune ailier gauche français expatrié à Newcastle, pour consolider complètement le départ de Malouda à l’hiver dernier. Cette opération coûte 17,5 Millions à l’Olympique Lyonnais, certes, mais le jeune homme est international espoir et vraiment brillant, d’autant que par ailleurs je fais signer Jérémy Mathieu (arrière gauche offensif, alter-ego de Clerc), le gardien brésilien Cassio, pour suppléer ultérieurement Coupet, ainsi que Jacques Faty que je récupère en fin de contrat. Bref, de belles opérations. Vers la mi-Juillet, Cris et Abidal prolongent leurs contrats et cette annonce constitue définitivement un événement unificateur au cœur de l’équipe. Une autre bonne nouvelle arrive également ; le chauffage est installé sur la pelouse !
Maintenant, on est paré pour le championnat et la Ligue des Champions !

Les matchs préparatoires s’enchaînent avec des résultats remarquables (ex. un 7-0 face au Torino) et mon équipe conserve son titre en Trophée des Champions, face à Paris, précisément champion de France en titre. Mais stupeur lors de la 1ère journée de L1, quand l’équipe que je mène se fait surprendre à domicile par un FC Sochaux bien inspiré (2-3). Heureusement, les blancs de l’OL réagissent vite et n’alignent plus que des victoires jusqu’au 1er match de Ligue des Champions.

Qualifié en tant que dauphin du PSG, l’OL tombe dans un groupe avec l’Ajax, le CSKA Moscou et Braga. La qualification devrait être relativement aisée, même si les cotes des bookmakers ne me voient qu’à peine réussir une qualification pour la phase printanière de la compétition. Et pourtant, l’OL prolonge encore sa série de victoires, notamment grâce à un Clerc en grande forme en ce début de saison qui ne laisse quasiment plus de place à Révellière.

Lyon et sa série de victoires (virtuelles)

En novembre, c’est Fred et Baros qui prolongent leurs contrats, et malgré une défaite face à Bordeaux pendant l’automne, Lyon est largement premier en championnat à Noël. La qualification pour les huitièmes de finale de Champions League est également obtenue grâce à 4 victoires et 1 nul. Ces fantastiques performances me valent le titre d’entraîneur de l’année 2007, mais l’annonce est toutefois éclipsée par une multitude de distinctions obtenues par Anelka (toujours à Bolton), dont un ballon d’or.

La trêve s’engage alors que le comité directeur de l’OL débloque de nouveaux fonds pour les transferts et que je signe un nouveau contrat de partenariat avec le club bavarois d’Augsburg. La route est royale pour que je renforce encore mon équipe, et il n’est pas question de lorgner sur les moyens : je vise le ballon d’or et avant-centre de l’équipe de France, Nicolas Anelka. Après de longs pourparlers, je le fais signer courant janvier pour près de 24 Millions, et créée ainsi un événement médiatique planétaire. En fin de mercato, je prête Baros à Paris, ce qui aère un peu mon attaque et correspond tout à fait aux attentes du joueur et du PSG, bien plus en difficultés que la saison précédente.

Recrutement d’Anelka : un renfort de poids

De même, après mûre réflexion, je prête Benzéma à Nice, et promeus mon jeune attaquant Agouda au poste de 3e attaquant, derrière Fred (très sollicité pendant la période des transferts) et Anelka. Le nouvel ordre étant établi, je dois malheureusement faire face à un gros imprévu : la blessure pour plus de 4 mois de Nicolas Anelka. Ou la la.

A la mi-février, Lyon 51 points dispose de plus de 10 longueurs d’avance sur ses poursuivants (Toulouse, Marseille, etc.) et les joueurs sont quasiment prêts pour les grandes joutes européennes. Et grâce à un Cris en très grande forme, la réussite continuera à illuminer cette mi-saison.

Sur la route européenne, Lyon est d’abord confronté à Manchester City, qui offre une résistance tenace (1-1, 3-2), puis à l'immense voisin Manchester United en Quarts de Finale. Là, les choses se corsent mais l’OL va passer (1-1, 2-1), malgré l’assez grave blessure de Coupet qui ne reviendra qu’en fin de saison ! Toujours est-il que je continue sur ma ligne stratégique, en prolongeant le contrat d’un Coupet qui risquait gros, et en donnant encore davantage de responsabilité à un Fred, qui s’avère décisif.

Je fête mon 100e match à la tête du club, lors d’un match de Coupe face à Paris, que mon équipe remporte aux tirs aux buts. La voie du succès est ouverte, mais le Super-chelem n’aura pas lieu parce que j’échoue en finale de la Coupe de la Ligue face à un PSG avide de compenser sa saison moyenne. A ce que cela ne tienne, je repars de plus bel pour assurer une victoire en championnat, défendre la Coupe de France et aller le plus loin possible en Coupe d’Europe. Et c’est le FC Barcelone qui se présente maintenant.
A suivre.

Encore un non-titre
Retour à la réalité. Avec l’assez moyenne 5e place obtenue par l’équipe de France féminine de Hand-ball féminin avec des filles (en short), c’est une autre compétition que la France a accueilli cette année sans la réussite tant attendue (Vous n’avez pas oublié le rugby avec des mecs en short des vrais, enfin presque). Parce que les bleuettes pouvaient briguer mieux à mon avis. Toujours est-il qu’elles ont limité la casse sur la fin (pas comme les bourrins de rugbymen qui ont fini comme des danseuses de tango) en se qualifiant pour organiser un tournoi de pré-qualification olympique (pfou la…, ça promet). 5e c’est pas terrible, mais bon, c’est le style à la française en définitive, non ? Bref, une année bien stylée bleu blanc rouge.

Fantasy League (Eurosport) : Un point c’est tout
Je chambre, je chambre, mais je ne suis même pas sûr que Momo lise mes chroniques. Et en plus, j’ai de la matière puisque dans la fantastique ligue alstingeo-marseillaise (nommée « Alsting57 ») sur le fameux site d’Eurosport, ma sélection de joueurs de L1 est toujours devant celle de Momo-Yoda57 et du mystérieux Bachir92 (dit l’inconnu incrusté ; il a vu de la lumière, il est rentré). Bref, encore un triomphe personnel sur le plan des compétitions virtuelles.

Le plus marrant est que je n‘ai pas touché à mon équipe depuis sa mise en place à la fin août, et que j’ai gagné 413 points, laissant Momo à 18 longueurs. Il faut dire que quelques choix judicieux (comme Benzéma, mon favori et capitaine) m’ont donné des atouts intéressants en ce début de saison. Une autre petite histoire à suivre à l'avenir, parce que si Momo est mort, son équipe est là.

Le site du jour
Il y a pas mal de nouveautés dans mes liens & favoris. Entre le site officiel de la Fifa, les loufoques cahiers du foot, et toute une série sur Bernard Werber et son œuvre; il y a de quoi découvrir de nouvelles choses.

Mais je voulais quand même innover réellement pour la 100e en vous invitant aujourd’hui sur le site de la Gazzetta dello Sport, où il paraît qu’il y aurait des photos de Laure Manaudou dénudée. Je n’ai rien trouvé, mais comme elle fait un peu beaucoup parlé d’elle en dehors des podiums, il me semblait intéressant de voir ça ! (bon, j’admets l’alibi est un peu bidon).

A bientôt pour la première chronique sportive de 2008... peut-être avec le retour de Momo.

Ciao
MfS

PS : J'ai quand même une pensée pour la 100e de l'émission Ciel mon Mardi, avec un Dechavanne et un Clavier des grands soirs. C'était il y a longtemps quand TF1 avait des émissions cultes... Disons que ce post est un petit hommage au ton d'alors.