eh oh ?!

... toi là, toi ! Le titre interpellation était déjà pris, alors j'ai choisi un titre (un cri) plus primaire (primal) pour un billet sur le sondage et par extrapollation quelques petites théories de société.

Ca fait 3 jours que je viens de publier le sondage n°5 sur le blog, et je n'ai toujours qu'un seul vote. Pas terrible. Pourtant, en 3 jours plus de 100 visites ont traversé le site, et franchement je m'attendais à plus de réactivité.

Cela dit, les sondages précédents n'ont pas eu un grand succès (rappelez-vous ça), c'est aussi pourquoi je les avais mis en pause quelques temps.

En fait, j'ai quelques idées d'évolution du blog (parfois un peu plus sophistiquées que les simples propositions à gauche, là), et je voudrais voir si ça colle avec les avis qui passent...
Bref, votez !

C'est donc à se demander si les gens ont vraiment envie de donner leur avis sur tout. Je ne pense pas, c'est un peu pour ça que ce concept de "démocratie participative" tombe à plat. S'il y a certainement des gens qui ont des avis sur tout, comment s'assurer qu'ils ne viendront pas troubler les opinions des "experts" ou de ceux qui sont directement concernés ?

Et par ailleurs, on voit que la France demeure une des nations dont la confiance (en l'avenir, dans le gouvernement, dans l'état en général, etc.) de la population est au plus bas, alors que les moyens de s'exprimer (y compris les plus contestables) sont pléthore, et que les sollicitations (électorales, en sondages et enquêtes divers, etc.) sont fréquentes. Alors que d'autres sont plus heureux, y compris dans des contrées moins bien classées sur l'échelle (virtuelle) de la démocratie.

Petit à petit,on se fait à l'idée qu'on a davantage besoin d'espoir et de considération, que de prise en compte de son avis voir de participer à l'action. Et si je pouvais donner un conseil au gouvernement dans son travail de réforme générale du pays, c'est de communiquer sur l'espoir et pourquoi ce sera mieux demain, plutôt que s'empêtrer dans les justifications-explications et les négociations-reculades envers les lobbies et contestataires de tous ordres.

Ceux qui contesteront l'espoir et le bonheur de la majorité se verront automatiquement mis à la marge, sans qu'on ait besoin de demander des avis outre-mesure.

Si tout ça est très théorique, peut-être même un peu simpliste, il n'en demeure pas moins que tous les hommes ne demandent pas à ce que leurs avis soient pris en compte, mais surtout que leur petite vie et celles de leurs enfants soient meilleures.

Ciao
MfS

PS : Je ne pouvais pas ne pas parler de la devise du moment après ce texte : l'indifférence c'est le début de la mort !