ONCE UPON A TIME
A BLOG OF...
... BUSINESS & HOBBIES, POETRY & SPORTS,
... LIFE & GENERAL OPINION

mardi 12 février 2008

Chronique 15 : Le temps des réformes

On frise parfois le coup de gueule et certains diront peut-être que c’est ma frustration de ne plus pouvoir me plonger dans ces compétitions sportives ; en tout cas la chronique est là et bien là, de retour comme le soleil seul à briller sur l’Europe occidentale.

Pas facile d’écrire une chronique sportive quand on suit à peine l’actualité en question. C’est pourtant ce que j’ai souvent fait tous ces derniers mois, et bien avant l’existence de ce blog, Momo (vivant) peut en témoigner. Toutefois, dans un élan de bonne volonté, j’ai contacté mon pote Fred de Paris et nous sommes allés voir PSG-Le Mans ce week-end, question de se remettre un peu dans le bain. Bien évidemment, ça s’est terminé sur 0-0 dans un match assez moyen, mais sait-on jamais, peut-être que le brésilien n°10 Souza qui a fait ses débuts avec Paris en ce 9 février s’avérera bientôt une grande star de la L1, et je pourrais dire… j’y étais !

Samedi dernier au Parc des Princes, PSG - Le Mans : 0-0

Ce qui a retenu mon attention ces derniers temps :

La France joue en rouge
Au-delà du résultat à Malaga où l’équipe de France de football s’est inclinée 1-0 (en amical), ce qui fait débat dans les émissions à ton polémiste du moment c’est le fait qu’« on » joue en rouge. Je trouve ça bizarre aussi, d’autant qu’habituellement les espagnols portent cette couleur. Serait-ce encore un coup de l’ami Domenech ? Rien n’est moins sûr, ça sent plus le coup du sponsor, et cette habilité que les français ont à tous les niveaux à tenter de marcher sur la tête à un certain moment (suivez mon regard, comme on dit).
Bref, nos couleurs sont le bleu royal, vous savez celui qui est beau, ni clair ni sombre mais un peu brillant, celui dont on est fier, le blanc qui fait parfaitement ressortir les 2 autres couleurs, et le rouge, celui du combat et du sang, mais qui n’est ni vulgaire, ni trop apparent. C’est là qu’on se reconnaît, et pas dans un bleu nuit sombre qui parle tout seul et qui nous fait perdre la Coupe du Monde de Rugby chez nous…


La Ligue 1 vaudrait 668 Millions d’Euros
Un autre de ces sujets dont on parle à la marge des compétitions, c’est cette affaire de gros sous entre les diffuseurs français et la ligue nationale de football qui a tout fait pour augmenter ses revenus et surtout ceux des clubs. Au final, c’est Canal+, malgré sa campagne médiatique pour dénoncer les coûts importants d’une compétition bien moyenne, et Orange qui se partagent les douze lots. Et pour la 1ère fois depuis le lancement de Téléfoot en 77, comme je l’ai lu sur RTL.fr, les résumés des matchs de 1ère division ne seront plus visibles sur une chaîne gratuite.
Une nouvelle fois, les dérives partent dans tous les sens, et si peut-être les clubs sont vaguement gagnants, je suis persuadé que ce n’est pas la réforme qui fallait pour les rendre plus compétitifs. A mon sens, il y a au moins 2 axes qui sont encore trop négligés dans cette évolution du football, et je dois reconnaître que la ligue n’y est pas pour grand-chose ; il faut baisser les taxes afin d’augmenter les salaires des joueurs et surtout remplir les stades avec des festivités familiales et multiples. Pour ça une vraie culture sportive est nécessaire dans ce pays, mais je ne m’avancerais pas plus… (Je ne suis plus dans la bonne rubrique).


Rapide coup d’œil sur la L1
Sans épiloguer, on constate simplement un statu quo en tête de la Ligue 1 entre un Lyon à peine dominateur, un Bordeaux solide et à l’affût et un Nancy qui s’accroche mais qui la joue surtout à l’arrache à l’image de ce pénalty de dernière minute qui donne aux Lorrains la possibilité de continuer à s’accrocher au wagon de tête.
On sent bien que ce championnat se jouera essentiellement entre Lyon et Bordeaux, même si l’OM dans son baroud d’honneur habituel à cette période de l’année va tenter de remonter son piètre classement d’avant l’arrivée de son entraîneur belge.
Pour ma part, je surveille également Monaco, avec un effectif toujours pléthorique en quantité et en qualité individuelle, mais on sait bien que ça ne suffit pas.
Pas la peine de parler de la fin du classement, on sait qu’avec 9 points ce n’est pas le purgatoire, c’est l’enfer pour les grenats, et que seule la plus fantastique des chevauchées du football permettrait à la région Lorraine de conserver son double fer de lance l’année prochaine. Monsieur Molinari, il sera temps de faire votre valise.


Surprise relative à la CAN
La dernière fois, je faisais une grande place aux « petits », mais j’ai bien l’impression que la CAN n’est plus vraiment concernée. Certes, je n’ai apprécié que les 10 dernières minutes de la compétition, la finale qui opposait le tenant du titre, l’Egypte, face au Cameroun, mais j’ai surtout noté que la manière dont on parle de cette compétition a évolué. Le lot de stars millionnaires (Drogba, Eto’o, Kanouté, Song, etc.) ayant certainement atteint un seuil, cette compétition correspond aussi désormais à une fuite temporaire de bons joueurs dans la plupart des grands clubs européens. Et c’est certainement le pourquoi du comment !
L’Egypte a donc conservé son titre avec son Zidan à elle (photo), et une équipe qui m’a semble jouer sur une efficacité particulièrement affûtée face à un Cameroun séduisant, mais pas assez réaliste. Mais on n’échappera pas aux commentaires de ceux qui voyaient dans le Cote d’Ivoire-Ghana une finale toute faite, mais dont les deux équipes n’ont pas réussi à franchir l’avant-dernière étape d’une compétition qui semble par ailleurs attirer de plus en plus les yeux des esthètes du football.
Et si cette compétition devenait un événement majeur à l’avenir ?
Il faudrait pour ça qu’elle entame au moins encore une réforme qui aurait pour démérite une perte de la manne financière, mais qui stabiliserait encore la compétition dans le calendrier international et limiterait les risques pour les clubs d’engager des joueurs africains, ce serait de ne la répéter que tous les 4 ans !


Un point sur la Fantasy League (Eurosport)
Je vais sur le site d’Eurosport à peu près à chaque fois que j’en parle dans la chronique c’est dire quelle passion se mêle à la lutte entre Momo, Bachir l’inconnu et moi-même. Cela étant dit, je suis en tête et bien installé. Si dans la chronique de décembre, Momo était en phase de remontée, je me suis bien cramponné en tête du classement et ça continue à bien s’annoncer pour la suite. Mon capitaine Benzéma continue de mener la danse, épaulé des Menez, Dieuze, Chalme ou Bracigliano ; bref on se croierait dans Football Manager, mais là c’est en ligne et en public.
Nasri et l’équipe de Momo-Yoda continue toutefois sa poursuite, et les bonnes formes de Vahirua, Wendel ou Mandanda devraient lui permettre de revenir progressivement, j’en suis sûr !



Le site du jour :
A défaut d’un article détaillé sur les performances des jeunes rugbymen français dans le tournoi des 6 nations, je livre ici un petit lien, celui de la FFR, sobre, pas trop envahi de pubs, et qui se laisse regarder 3 à 5 minutes en toute quiétude.
Celui-ci m’a notamment permis de retrouver les coordonnées du club de l’US Forbach Rugby (57) qui évolue en Honneur dans la ligue qui fait Alsace-Lorraine et Luxembourg (tiens, ça me rappelle quelque chose), dont je pensais que la fin avait été sifflé il y a quelques années.


Ciao
MfS

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Plutôt que la couleur des maillots, je trouve que c'est le discours de notre super coach qui devrait faire débat. Je ne l'ai jamais aimé, même si les résultats plaident en sa faveur, mais là, son discours d'après match s'est juste de la science-fiction. Je crois qu'il est le seul à avoir vu du positif dans le match contre l'Espagne et surtout dans celui des A' contre le Congo. Je sais pas si tu l'as vu, mais s'était à se tirer une balle. Le rythme du match était du niveau de nos matchs de retrouvailles.
Sinon, tu n'as pas évoqué dans ta "kro-nique" le nouvel exploit du PSG en coupe de France. Cette fois, ils ont mis 3 buts à une CFA.

A+, Olivier.

Michel S. a dit…

Merci pour tes commentaires Olivier.


J'ai à peine vu le match, j'ai certainement raté les commentaires de Domenech.

De toute façon, on a un discours de science-fiction depuis Jacquet, et dans une certaine mesure je n'oublie pas d'inclure notre coach champion du monde dans le lot, c'est d'ailleurs ce qui lui avait vallu bcp de pbs avec la presse.


Le top, vu de ma fenêtre, avait été atteint par Roger Lemerre : qui commentait les difficultés de la France qui venait de s'incliner dans un match important contre la Russie (au SDF) en parlant de l' "U.R.S.S.", alors que ce pays n'existait plus depuis belle lurette.

C'était à se demander s'il avait vraiment préparé le match, regardé les vidéos et les archives diverses, pris des renseignements sur la tactique et les joueurs etc.

J'ai viens de retrouver la date exacte, c'était en 1999, voir ici (http://fr.wikipedia.org/wiki/France-Russie_en_football)

Toutefois, quand on regarde le célèbre "Les yeux dans les bleus", on s'aperçoit que la maladresse médiatique d'un Jacquet s'éclipse complètement dans son management des joueurs. Jacquet savait parler aux joueurs ("Robert, muscle ton jeu...")

Depuis, j'ai donc une certaine retenue. Mais avec Domenech, et je te rejoins, on sent que le discours est décalé et pas vraiment/seulement maladroit. Il redoute les journalistes et la presse comme la peste. Et malgré tout, il vit avec une journaliste...


Enfin, les discours surpositivés me font également rigoler un peu.

Là aussi, le summum avait été atteint par le malheureux De Taddéo qui à chaque match gardait son discours et tâchait de trouver de l'or dans un tas de m*rde, même quand son équipe s'enfonçait inexorablement. Le problème est que chez ces gens, il n'y a pas de vraie graine de manager, en tout cas pas dans le critère essentielle de la communication vers l'exterieur.

Dans l'industrie automobile, De Taddéo aurait eu intérêt à changer des choses profondes bien avant, et Molinari n'aurait peut-être pas été suivi aussi longtemps par son CA.


Domenech et ses manières m'énerveront toujours à trouver évidente les réponses aux questions des journalistes avant même qu'ils les aient données.


En tout cela, il fait un bon français moyen, qui comme disait Coluche : "Comme le coq très fier, trouve toujours un moyen de chanter même avec les 2 pieds dans le fumier"...


Encore merci.

Ciao

M

PS : Si les matchs de nos retrouvailles font désormais référence, peut-être qu'on pourrait envoyer une cassette à Domenech, sur un malentendu je pourrais être sélectionné chez les bleus... euh les rouges !

Glossaire alphabétique (2007)

Glossaire alphabétique (1er semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2e semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2009)