Depuis trop longtemps, je n'avais pas mis les pieds à un spectacle, mais le retour s'y est fait de façon marquante : ce soir c'est au Théâtre Impérial de Compiègne qu'on va pour assister à un superbe show de music-hall. On y propose un programme assez dense par saison, dans un cadre historique qui s'inscrit pleinement dans le quartier de château napoléonien et de ses rues piétonnes alentours.
Le costard était de rigueur, avec le châle et les gants...
Ce spectacle se nomme : "Lucienne et les Garçons". Il nous transporte dans cet esprit d'avant-guerre, où la difficulté s'oubliait dans le spectacle joyeux et chantant, heureux et dansant. Je ne crois d'ailleurs pas qu'un seul des spectateurs ne se soit ennuyé, tant le rythme, la musique et ces bons comédiens permettent l'évasion des esprits pendant une heure et quart.
La délicieuse "Lucienne", Lara Neumann, et ses charmes généreux et entrainant à la fois, sait jouer d'elle-même et emmène ses deux hommes, "Gaston", le jeune premier, et "Victor", excellent pianiste mais pas seulement, dans 21 entraînantes scénettes musicales. De la belle comédie musicale pour une unique soirée à Compiègne !
Je retiens en particulier le début entraînant avec "c'est si bon quand c'est défendu", un "parlez-moi d'amour" beau et marquant, en passant par des morceaux de Mistinguett et Fernandel, et pour finir sur une scène personnalisée et toujours dans le rythme, intitulée simplement "Lucienne et les Garçons" !
La scène du Théâtre de Compiègne offre à la fois un terrain flamboyant, mais aussi un contexte difficile pour les soirées du week-end, sachant que ses subventions du Conseil Général sont diminuées dangereusement et que nous avons eu droit au petit discours du personnel et des intermitents. Pourvu quand même que ça dure...
Pour justement faire durer ce plaisir, un morceau vidéo du spectacle tout à fait étonnant :
Lucienne et les garçons, le 28-11-2008 à Compiègne
Un bon week-end de détente à tous !
Ciao
MfS
1 commentaire:
Je vois que les coupures dans les arts se font la mode un peu partout dans le monde. Quel dommage!
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