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dimanche 26 octobre 2008

OM – PSG : Le classique français

Une nouvelle tentative de commentaires d’un match en direct / différé. Avec au passage, la réapparition éphémère de Momo, complètement inattendue.

20h56 : je me lance dans la rédaction d’un suivi de match comme je ne l’avais plus fait depuis le 17 mai et le multiplexe suivant en quasi intégralité ici. C’est toujours prendre un peu de risque (on se souvient du piètre Metz-Nancy), mais le sport et la passion sans le risque n’existent plus.

Deux équipes, qui ont été battues cette semaine en Coupe d’Europe, s’opposent et pourtant elles attendent beaucoup de ce match de championnat, que certains appellent encore « le classique », malgré les résultats moyens des dernières années, et aussi l’éclipse Lyonnaise et la solidité Bordelaise.



--- Début de la rencontre ---


0e : Coup d’envoi du 59e « classique » sifflé par l’arbitre M. Duhamel. Le stade Vélodrome est plein. Les parisiens sont en bleu et les marseillais en blanc. Déjà un coup-franc sur Niang.

2e : Après 2 corners pour l’OM, Taiwo, l’arrière gauche nigérian, envoie un de ses boulets de canon dont il a le secret. On sent que l’équipe de Marseille est gonflée à bloc.

5e : La tension a un peu diminué, mais le jeu rapide se poursuit. Une attaque parisienne.

7e : Paris réagit, Mandanda, le portier international, récupère une 2e fois le ballon en quelques secondes.
Hilton intervient dans le pied de Hoarau, Mandada n’aura pas une troisième fois la balle.
Il est temps que je porte un verre de Badoit à mes lèvres.

9e : Corner dans la suite, et le jeune avant bleu Guillaume Hoarau ouvre le score d’une belle tête. 0-1. Ce gars-là décidément aura fait parler de lui, alors qu’il n’était qu’en L2 l’an dernier.
Stupeur évidente dans le stade.

10e : Un moustique s’est installé près de la télé, je m’en vais l’en débarrasser. C’est peut-être parce que j’ai mis le chauffage aujourd’hui pour la 1ère fois depuis longtemps, que le loustic a pensé que c’était une bonne idée de se pointer.
Makélélé et son brassard donnent des consignes aux bleus.

12e : Soudain, un message sur mon PC : je lis "Vador vient de se connecter", c'est Momo – je l’intercepte sur MSN. Il répond instantanément.
J’entends à la télé les noms de Le Guen, Rothen, Kamoré, Armand… et Rouyer qui dit que les parisiens sont dans leur match.
Momo me répond, il ne regarde pas le match.

15e : Je viens d’annoncer à Momo que le PSG mène. Je l’imagine ronchonner devant son écran de PC. Je continue à discuter avec mon camarade de très longue date, dont la passion marseillaise ne s’est jamais amenuisée.
L’OM réagit par Koné, mais sans marquer.

17e : Toujours en chat avec Momo. Ca va être difficile de suivre le match d’une oreille et de converser avec Momo. Mais mes doigts ont entamé leur danse sur le clavier.
Koné se distingue encore.

20e : Frappe de Luyindula, désormais à Paris depuis quelques temps, mais Mandanda ne s’incline pas ; il regarde le ballon passer à côté. Je converse avec Momo – et soudain, alors que la discussion n’était pas des plus heureuses, Niang égalise par une tête sur un centre. 1-1. Landreau est dans les choux. Le Guen est déçu. Très.

23e : Le moral de Momo se requinque. Tant mieux.
De la fumée envahit légèrement une partie des tribunes. Les statistiques de Niang et Hoarau sont comparées.
Je note un milieu gauche assez actif chez les Blancs.

25e : Ce Niang est étonnant ; on le croit toujours dépassé et il réussit de temps en temps un bon coup. Mais je reste convaincu qu’il n’est pas au niveau pour briller au delà du championnat de France.

28e : J’ai entamé un débat avec Momo sur la valeur de l’OM et du football français en général. Je ne fais quasiment plus qu’écouter le match qui se déroule sur l’écran à côté de moi. En jetant un œil, je vois qu’Armand est au sol. Il semble qu’il se soit fait mal.

31e : "Mais pourquoi les défenses françaises vont si mal ?" débat lancé avec Momo.
D’après lui ce serait générationnel.
Koné, le 2e attaquant de l’OM, a failli dribbler le gardien, mais il y avait hors-jeu. Paris se fait contrer. Les deux équipes utilisent la largeur du terrain, l’engagement est de mise.
Momo continue son analyse.

33e : Momo dit qu’on a de bons gardiens. Je pense qu’ils sont jeunes. Momo dit que c’était effectivement flagrant contre l’Autriche.
Une action de Mamadou (Niang) fait vibrer le Vélodrome. Je la relate à Momo. Doudousse prévient que la domination a basculé du côté marseillais.

35e : On parle de Gourcuff. Je me dis qu’on pourrait parler 3h avec Momo et on ne serait pas épuisé. L’attention au match ne s’est pas réaffirmée.
Tiens, Momo annonce qu’il part quelques temps.

37e : Marseille a le ballon, ça joue. Momo vient de quitter MSN, mais en me disant qu’il reviendrait pour la chronique. C’est pas que je demande à voir, mais il me l’a déjà dit souvent (la chronique peut en témoigner). J’espère surtout qu’il règlera tout ce qu’il doit régler.
Toujours 1-1, grâce au 5e but de Hoarau et au 4e de Niang.

40e : Bon coup-franc pour Paris, suite à un tacle illicite de Taiwo sur Hoarau. Mais le parisien s’est surtout laissé tomber. Ah que je n’aime pas ça.
Valbuena et Koné sont dans le mur, excentré sur la gauche du gardien. Le ballon sort en 6 m.

41e : Ce n’est pas du grand football, et je trouve maintenant que Paris construit mieux. L’engagement marseillais est peut-être supérieur. Sur une longue touche, le décidément vif Hoarau tire à côté, alors qu’il traînait dans la surface.
Momo se reconnecte ?!
Koné rate tout juste un tir en bout de course.

43e : Mon accolyte ne réagit pas à ma question. Il n’a certainement pas le temps.
Il est temps pour moi de reboire une gorgée d’eau gazeuse.
La mi-temps approche de toute façon.

44e : Koné butte sur Landreau mais Valbuena surgit et mystifie (BUT !) le gardien parisien à hauteur du point de pénalty, alors que les supporters olympiens poussaient en criant « Nous sommes les Marseillais… »
Une très belle construction de la part des hôtes.
Le stade chante, l’équipe de la Capitale est menée 2-1.
Valbuena est encensé par Doudousse et ses statistiques.

45e et les arrêts de jeu : Les Parisiens tentent de réagir par Cana la capitaine, mais la défense des Blancs résistent. L’arbitre siffle par 3x, Marseille est virtuellement leader de la L1.
Paganelli interviewe un Cheyrou sacrément décidé. Il est d’ailleurs l'auteur de beaux tacles au cours de cette 1ère mi-temps.
Il dit que Paris est bien organisé. Je rebois une gorgée et stoppe mes notes.
Assez bonne première période.


--- Mi-temps ---


Il est 21h57. Ma pause n’a duré que 6 ou 7 minutes, j’ai regardé le plateau du Canal Football Club animé par l’assez bon Hervé Mathoux.
Le temps de dévorer un yaourt et de me reverser un verre d’eau gazeuse.
Guy Roux pousse un coup de gueule, la jolie Isabelle Moreau dialogue avec la pas si mal Nathalie Ianetta. Ah qu'est ce qu'on l'admirait avec Bruce...

46e : Grégoire Margotton et Olivier Rouyer sont prêts. Paganelli interroge Hoarau.
Le match va reprendre incessamment. Les joueurs sont prêts.
Ca y est. Paris a le ballon. Ben Arfa n’est pas sur le terrain. Il est 22h06.

48e : Toujours 2-1. Hoarau a eu un jaune. Je me dis qu’il y a beaucoup de jeunes sur le terrain. Et pour cause, tous les grands joueurs français jouent hors de la L1.
Ca joue toujours. On va de part et d’autre du terrain.

49e : Hilton rassure sa défense, mais l’attaque des blancs butte à son tour sur la défense parisienne. Le PSG ne parvient pas à mieux construire. Rouyer chipote, comme toujours.

51e : On ne sent pas la même clameur que dans les stades anglais, c’est indéniable. Il y a bien les tambours des virages Nord et Sud, mais l’intensité n’est pas la même, il faut en convenir. Ces vieux stades ouverts sont des vestiges d’un autre football. Il faudra les changer si ici on veut faire du football un spectacle incontournable comme les grands pays de ce sport.
Je vois Gerets qui passe des consignes. Hilton, l’arrière brésilien des blancs, est au sol, il grimace.

53e : But ! Egalisation de Paris par Luyindula, l’ancien marseillais, alors qu’Hilton est toujours dehors. C’est 2-2. Peggy a devancé Steve. Et Maria est amoureuse de Kévin… non je déconne…

55e : Momo qui n’a pas Canal+ serait déçu de savoir que l’OM s’est fait remontée. En même temps il a quitté la discussion à 1-1. Maintenant, c’est 2-2.
Les Marseillais réagissent, mais Armand et Landreau, les anciens Nantais, veillent au grain.
'Sont toujours un peu canaris ces 2 là !

57e : Zenden, le vieil attaquant marseillais, s’échauffe. Centre de Bonnart, sauvetage par un défenseur central du PSG. Je trouve qu’on n’entend pas trop Sessegnon, la jeune vedette du milieu parisien.

59e : Encore un peu plus de 30 minutes. Bonne frappe de Cheyrou, un bon joueur qui n’aura pas su passer le cap international. Tiens voilà Sessegnon qui s’effondre sur le ralenti.

61e : "Moins d’engagement", confirme Paganelli à Margotton. Les 2 équipes utilisent bien la largeur du terrain. Niang tente le dribble de Bourillon, mais le sénégalais s’écrase sur la ligne des 6m.
Paris lance une attaque. Je me demande si ce 2-2 n’arragerait pas plus ou moins les 2 équipes.

63e : Ceara a foiré une relance. Valbuena a pu tenter un tir un peu analogue à celui qu’il avait marqué face à Liverpool l’an dernier. Mais ça passe au dessus. Le public scande « Allez l’OM ! ».

65e : Niang domine son défenseur Ceara, mais ça ne suffit toujours pas. Paris ne passe plus vraiment la ligne médiane avec le ballon. Cheyrou est actif. Une belle combinaison entre Niang et Koné dans la défense parisienne échoue dans le petit filet. Dommage, un beau passage. Et ce n’est pas fini. Niang tombe dans la surface, mais il n’y a pas faute. Kamouré obtient ensuite un corner que Valbuena tire. Paris ne parvient pas réellement à se dégager tout de suite.

68e : Toujours 2-2. J’ai repris un verre de boisson.
Le match n’est pas désagréable, mais on n’est pas au niveau du rythme du top européen, il faut le regretter. Armand et Bonnart se batte chacun sur le même côté. Un corner parisien ne donne qu’un autre corner qui, lui, est dégagé.

69e : Volley du pied droit de Cheyrou sur un centre de la gauche de Koné et la balle frappe la barre, sans que Landreau ne puisse réagir. La balle retombe légèrement devant la ligne et l’attaque du marseillais sur le gardien interrompra l’action (coup-franc). Le public jubile à tord. C’est toujours 2-2.

72e : Marseille a accéléré légèrement le jeu. Samassa, l’ex manceau est entré pour l’OM. Le public pousse. Paris résiste, et a plutôt tendance à se contenter du score.

75e : Hatem Ben Arfa, passé de l’OL à l’OM, moisit toujours sur le banc. Rouyer loue l’activité de Bonnart, l’arrière droit marseillais. Encore un que je trouve sous-dimensionné en moyenne pour joueur la Coupe d’Europe. Toutefois c’est vrai qu’il se défend ce soir.
Valbuena vient de tirer au-dessus, suite à une action de son arrière droit !





77e : Toujours 2-2. Bah non, sur un coup franc de Rothen, Hoarau ne touche pas vraiment la ballon et Mandanda qui s’écroule ne peut arrêter la balle. C’est donc 2-3 !
Eric Gerets est debout.
Les Parisiens se congratulent.



79e : Samassa bouscule Bourillon dans la surface parisienne. Rien d’autre à dire. J’ai soif.

81e : Zenden va rentrer à la place de Niang. Le coup-franc de Cheyrou, décidément en vue du côté marseillais, ne donne rien, mais l’OM garde le ballon. Landreau s’en empare quelques secondes plus tard. Je bois.
Zenden rentre.

82e : On doit être dans les 10 dernières minutes de temps effectif. Il faut donner une note au match, mais ooohh, Luyindula l’altruiste passe le ballon à Hoarau qui fusille Mandanda. Le gardien de l’équipe de France s’incline une 4e fois sous quelques sifflets du Vélodrome.
Marseille 2, Paris 4 !!!
Un beau contre, et Paganelli signale que ça fait 0-3 en 2e mi-temps. J’espère que Momo ne le sait pas encore…

85e : Sakho remplace Pancrate au PSG, autrement dit on verrouille derrière.
Pas mal cette soirée parisienne jusque là. Je disais donc qu’il faut donner une note et le 14 se profile. Je rebois de la Badoit de mon verre Perrier. Pub !

87e : Le scandale d’avoir joué la Coupe d’Europe avec les petits jeunes à Schalke semble quand même récompenser Le Guen ce soir, celui-ci que je pensais sérieusement menacé en cas de défaite. L’intensité du match a encore perdu un cran. Marseille se dirige vers sa 1ère défaite au Vélodrome en L1. Sale coup pour les Olympiens.

89e : Luyindula a fait un match pas trop mauvais. Il tient bien le ballon, c’est propice. Paris ne perd pas trop ses duels en cette fin de match.
Chantôme rentre à la place de l’inexistant Sessegnon.

90e : Il y aura 3 minutes de temps additionnel. Il fait moins froid ce soir à Compiègne que hier soir. Mon chauffage ne s’est même pas mis en route.
Le match est trivial. Landreau prend son temps pour dégager.

92e : Marseille tente encore une offensive. Le pressing parisien repousse les Blancs. L’OM pourra se consoler en ayant dominé le score sur les occasions : 6-4. Mais c’est le résultat qui compte ! Landreau repousse un tir et M. Duhamel siffle la fin du match.


--- Fin de la rencontre au Vélodrome ---



Villeneuve jubile.
Valbuena est désabusé au micro de Paga.
Plus tard, Makélélé, capitaine bleu que je n’ai pas trop vu non plus, répond posément aux interviews.

Une assez belle soirée de Ligue 1 avec une belle victoire du PSG à l’exterieur.
La note du match sur Canal + : 15,5 ! Beaucoup de parisiens étaient devant leur écran ce soir.
Le PSG remonte au classement (6e) et rebat l’OM pour une fois depuis 4 ans, Lyon reste 1er.
Mais pas de quoi réhausser foncièrement le moral de Momo.

A bientôt pour une belle chronique.

Ciao
MfS

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Trop belle victoire du Paris Saint Germain hier soir, 4 buts ca fait plaisir !

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