Hier soir, dans une émission 'hyper-philosophique' de la Une (le match de Champions League), le grand 'penseur' Christian Jean-Pierre (journaliste sportif) rapportait à quel point certains (ex. Eric Gerets) s'étonnaient que les sportifs français (ex. Samir Nasri) une fois exilés à l'étranger (ex. à Arsenal) se portaient encore beaucoup mieux : ils seraient plus vivaces, plus accrocheurs, en fait peut-être plus motivés. Ma très irrégulière nuit parisienne m'aura au moins permis de réfléchir à la question et de la faire se recouper avec d'autres points d'actualité.
Nous sommes quelques-uns à avoir remarqué le piètre "loosing spirit" qui prend un peu ses aises chez nos sportifs nationaux, y compris les meilleurs (cf. les Jeux Olympiques), un peu comme par répercussion de la morosité économique actuelle et des difficultés dans lesquelles nous sommes tous empêtrées en Occident. Le problème est que ça semble toucher davantage la France, ce que nous pouvons trouver très injuste. Je crois que tout ça est une conséquence de notre patrimoine socio-culturel qui a tendance à limiter naturellement la confiance, le mot est important, intrinsèque de notre société française.La confiance dans l'autre est déjà toute relative quand on parle du quotidien, comparativement aux anglo-saxons, aux scandinaves, et à une partie notoire des asiatiques. Cette faible estime de soi est d'ailleurs remarquable; voyez-donc l'état des lieux des toilettes en France, c'est dégueulasse, et c'est une spécialité française y compris dans des restaurants de haute volée. C'est, je crois, une preuve de cette petitesse et de la méfiance générale qui retranche chacun dans son coin, avec son petit égoïsme et son grand m'enfoutisme.
Pire, il y a les grandes oeuvres bâclée, comme l'aéroport de Roissy Charles De Gaulle ou la Gare de Paris Nord, où la désorganisation, l'ignorance et, le comble, l'accueil merdique sont les maîtres mots. De véritables sanctuaires et carrefours de cette petite considération que la France apporte à l'autre, et avant tout à elle-même, comme l'addition de tous ces défauts individuels cultivés par des pratiques sociales bien installées.
Le résultat c'est donc que la France souffre tristement de la comparaison d'avec ses voisins, et que symboliquement nos athlètes en manque de confiance doivent se ressourcer ailleurs pour redevenir performants, notion petit à petit écartée du vocabulaire français du quotidien.
Pour réflexion, amis lecteurs !
Ciao
MfS
1 commentaire:
Il faudrait faire une véritable étude sur l'état des chiottes dans les différents pays européens. Si ce n'est pas fait sur base régulière, il faudrait le faire.
Il y a sans doute une mine d'infos dans les WCs!!!
C'est vrai que les lieux publics français sont souvent restés à la traine en matière d'hygiène ces dernières années. C'est bien dommage. On priviligie l'apparat en oubliant que tôt ou tard chacun voit et doit se promener dans les coulisses!!
Mais bon n'oublions pas que le coq reste notre emblème historique et que le symbole légèrement ridicule du coq chantant sur son tas de fumier est connu de tous et accepté avec presque une certaine fièreté par les français dont je fais aussi parti!
Lorenzon
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