Virée dans le Nord (2/2)

ou Découverte du nouveau Valenciennes.

Suite à ce travail de reporter, je continue ma journée de mercredi par une destination qui était devenue évidente au fil de la journée : Valenciennes.
L'idée était d'abord d'aller en "pélerinage"... dans la rue du général Schérer, puis de revoir ce centre-ville que j'avais laissé en chantier la dernière fois que j'étais venu à cause du tramway en cours d'installation. Enfin, je voulais revoir mes anciennes demeures, et évidemment l'école qui nous a accueillis pendant 3 ans entre 1995 et 1998.

Et je ne vais pas être déçu du voyage !

Mais entre-temps, je prends la décision de faire un crochet par Onnaing, antre de Toyota, et je ne m'imaginais pas comment cela allait changer mon regard des quelques heures suivantes sur la ville. La très grande zone industrielle dont le constructeur automobile japonais est l'incontournable plus gros employeur s'est encore entendu je crois depuis la dernière fois que je l'avais vu (en 2003 ou 2004).


Impressionné, je reprends mon chemin vers Valenciennes, et je règle le GPS sur la rue Schérer (cliquer pour relire l'article du mois de Novembre). Après quelques minutes le long de l'autoroute-rocade qui contourne la ville par le Sud-Est, je rentre par un quartier dont l'existence s'était effacé de ma mémoire (Ulysse 31 : "Shirka, c'est quoi ce bordel ?").

Finalement, j'y arrive et je découvre la modeste rue qu'ont consacrée les valenciennois à celui qui a conquis la ville 1795.


Ensuite, je me gare près de la gare, et gare à celui qui touche à ma caisse.
Et là je découvre le changement un peu inattendu que la ville a su faire, avec ce tramway, mais aussi une certaine prospérité qui m'a surprise.

Rue Tholozée, avec "Le Royal Colisée", un ancien cinéma transformé en cabaret. Encore une nouveauté pour moi.


La gare, ouf !, à peu près inchangée.


Une place de la République bien plus fleurie que dans mes souvenirs.


J'avance vers la place d'Armes, et derrière j'y touve une rue de la vieille poissonnerie complètement différente. Angie Music n'existe plus et des grandes enseignes de librairie ou de vêtements se sont installées. Seul le bâtiment du vieux cinéma n'est toujours pas loué.


Puis c'est la place d'Armes et son bel hôtel de ville triomphant.
Là encore, le changement est profond. Elle est désormais tout en longueur, plus de parking, mais que de nouvelles enseignes dont la FNAC. La ville a changé sous la houlette d'une politique volontaire et ouverte, et aussi de l'industrie qui a refait son retour. De quoi confirmer quelques thèses...



Je bois un verre au Bureau (le café de Paris n'existe plus ?) et constate l'importance de la jeunesse dans les rues de ce Nord dense et renaissant, et désormais reconnu. Bel exemple.



Je continue mon périple plus loin pour revenir par la place du marché aux fleurs et la rue de derrière la tour, m'engageant dans la rue de Famars. Ah les souvenirs.
Je reviens progressivement et croise Saint-Géry où je m'attarderai, et me souviendrai du mariage de Stéphanie et Laurent.


La ville n'a plus rien à envier à Amiens, que je trouve pas mal parmi ces cités du Nord.

L'heure passe, et je reprends mon véhicule pour la dernière ligne droite vers Marly, Aulnoye et Famars. Je m'y perds, ça a peut-être changé en tout cas j'ai perdu mes repères. Nungesser est là, encore plus grand, et tous ces rond-points... Finalement la Briquette, quasiment inchangée (ah la rue du Berry), pas mieux fréquentée, malgré les multiples bâtiments installés après le Gaumont. Et notamment cette patinoire immense de la communauté d'agglomération.

Puis vint Famars (avenue Roger Salengro), et mon retour ensuite vers le Mont Houy, défiguré par le tramway, encore lui.
Les nouveaux bâtiment de l'EIGIP... euh, je veux dire l'ENSIAME.


Puis la vue de derrière, le nouveau restaurant, et l'AIP.


Décidément impressionnant, ah qu'elles ont de la chance ces nouvelles générations d'avoir tout sous la main, de ne pas devoir se trimballer régulièrement à Denain (à ses frais). Voilà un campus moderne et particulièrement agréable.

Forcément, me vient l'idée d'y revenir avec les anciens camarades. Surtout en cette année des 10 ans du diplôme. Et si ce post peut servir de première étape de ralliement, tant mieux.

Ainsi se termine cette virée dans le Nord, à 160 km de Compiègne.
C'est tout... pour le moment !

Ciao
MfS