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vendredi 25 janvier 2008

Mes radios (1/2)

Entre 2 chansons et dans le courant du thème du moment, j’ouvre un petit dossier au moins autant orienté sur mon portrait voire mon histoire personnelle que sur l’aspect pseudo-technique de la question (c'est pas trop pour les 'geeks'). Mais à y réfléchir, c’est tellement révélateur de la société de notre époque...

Au plus profond de ma mémoire, je peux dire que celui qui m’a initié à l’écoute de la radio, c’est mon grand-père paternel. En effet, je me souviens de ce poste d’époque (peut-être même d’avant-guerre, sinon des années 50) sur lequel il modulait pour trouver la radio locale sur les ondes moyennes. On était certainement encore dans les années 70, et cet appareil trônait là sur un petit meuble clair de la cuisine/salle à manger alsacienne, comme aujourd’hui un poste de TV pour la ménagère des classes moyennes.

Je profite de ce petit texte pour dire que mon grand-père voyait plus grand, au fil des années il avait rassemblé une belle petite série de postes de TSF traditionnels. Si lorsque j’ai vu tous ces trucs pour la première fois, je ne réalisais pas réellement à quel point cette petite collection pouvait être intéressante, aujourd’hui je suis un peu plus impressionné et curieux sur la question.

C’est ensuite un peu après que j’ai emprunté le poste de ma mère pour écouter les journées de championnat de France football à la radio, sur Europe 1 ; on doit être légèrement après la coupe du monde 82, et peut-être la même année de mes débuts de collection de vignettes Panini. Je crois d’avoir me souvenir qu’avec Laurent, mon cousin, nous avions ressorti un soir la radio pour écouter la journée et les exploits de ces belles années du FC Metz.
Transition toute trouvée pour faire partager un petit souvenir inoubliable de l’enfance ; le soir de l’aller Metz-Barcelone en coupe de l’UEFA, quand notre équipe menée 1-4 sur sa pelouse tente par tous les moyens de bien figurer à St Symphorien, et accrocheur comme il fallait l’être mais un brin superstitieux, je me dis « Allez, j’éteins la radio, je vais au lit, et si Metz revient à 2-4 ils auront au moins fait un score honorable ce soir. Et après, on ne sait jamais… ». Et mes souhaits furent exaucés, puisque non seulement les messins revinrent à 2-4, mais en plus, ils réaliseront un fantastique exploit à Barcelone en éliminant les catalans 4-1 au retour.

Avec Laurent notamment, nous avons aussi enregistré les chansons qui passaient sur les ondes en simulant notre petite émission de radio. Pour finir avec la disgression, il y a peut-être une dizaine d'années j'avais retrouvé une cassette un peu loufoque certainement enregistrée entre 12 et 14 ans avec notamment une interprétation commune et mémorable de "We are the World", entre-mêlée d'interviews bidon, de talk shows (comme on dit aujourd'hui), et donc d'enregistrements de chansons passées à l'époque... Nous n'utilisions pas un radio-cassette, mais un simple magnétophone et la vieille radio de ma mère.

Un peu avant, j’avais « hérité » d’un ancien radio-réveil qui reposait depuis des années à l’ancien bureau de mon père, un vieil appareil blanc avec affichage mécanique des chiffres qui faisait un petit souffle à chaque fois qu’un chiffre changeait.

Et depuis, j’ai toujours eu un radio-réveil pour me tenir informé de tout, 2 ou 3 depuis cette première machine, avec des fonctionnalités très classiques, radio GO-FM-MO la plupart du temps, réveil-alarme(s) par bip ou allumage de la radio, et plus récemment gestion de l’heure d’hiver ou éclairage modulable.

Bien sûr, ma radio fonctionne aussi en voiture, et je me suis rendu compte que je préférais souvent écouter les ondes plutôt que faire tourner mes CDs (et cassettes) en boucle, en fonction de l’humeur des conditions du moment.

J'ai aussi possibilité d'écouter la radio avec mon téléphone ou avec un de ces petits appareils qui permettent la lecture de MP3 (désormais foutu), mais les occasions où je me dis que je vais le faire et où je le fais finalement, sont en définitive très rares.

Enfin, depuis que la FreeboxTV existe et que j'y ai droit, j’ai aussi la « radio sur la TV », avec d’innombrables stations locales et nationales sélectionnables directement depuis l’ADSL, un peu comme la multitude de radios diffusées en ligne sur la toile, et qui ont fait des objets matériels nobles et remarquables que bichonnait mon grand-père des sources immatérielles et banales dissipées au milieu des vidéos et des flux RSS qui pullulent…

A suivre.

Ciao
MfS

PS : En plus de la suite, il est possible que je complète ce post ultérieurement avec une ou deux photos.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ma mémoire n'est pas aussi bonne que la tienne, mais je me souviens aussi vaguement qu'on essayait désespéremment de suivre le championnat français de D1 dans un village du Sud de la Bavière en face de la Zugspitze avec le poste radio de la voiture. (mi ou fin des années 80)

Je me souviens bien de ton radio-réveil mécanique et autres vieux postes radios.
T'imagines si à l'époque on avait eu internet?Malgré tout je ne suis pas sur que notre soif de savoir aurait pu être réellement rassasiée.

A+

L

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