ONCE UPON A TIME
A BLOG OF...
... BUSINESS & HOBBIES, POETRY & SPORTS,
... LIFE & GENERAL OPINION

mercredi 31 octobre 2007

Brève 4 : Le plouc des villes et le plouc des champs

Ecrite sur les Champs Elysées s’il vous plaît, cette sorte de fable provient certainement d’une frustration liée à mes conditions de vie en 1998, par ailleurs une grande année.
En effet, je crois me souvenir que le dispositif de logement (une association qui m’avait trouvé une chambre dans une famille du Xe) dans lequel je m’étais retrouvé à cette époque avait du tenter d’abuser d’une position de force et augmenter le loyer unilatéralement, alors que je n’étais que jeune stagiaire, c’est-à-dire un peu dans la situation du « plouc des champs ». L’expérience m’a montré que la France regorge de ces différents ploucs, que je ne décrirais plus forcément de la même manière, mais le texte qui suit demeure très intéressant pour cette France duale mais uniformément pommée, encore un peu campagnarde mais de plus en plus urbaine et malicieuse par ailleurs :


« La famille du plouc des champs avait économisé toute sa vie, pour avoir une fin de vie heureuse et agréable et afin que les jeunes de la famille puissent facilement s’insérer dans la société et y construire eux-mêmes la vie qu’ils auraient voulu mener.

Ainsi le jeune Plouc des champs, emporté par une vie studieuse et sérieuse, arriva en ville pour enfin gagner un peu d’argent, retour de l’investissement de ses parents.

Plouc des villes avait lui eu une vie plus chaotique et plus troublée par le rythme turbulent de la ville, et par une rigueur plus floue, qui faisait de lui un maître du système D, ne sachant pas trop ce que serait son lendemain.

Plouc des champs se retrouva ainsi à loger chez Plouc des villes, qui était heureux de partager ses soucis et un peu de son ennui avec ce nouvel arrivant, qui semblait un peu perdu. Rapidement Plouc des champs su s’accommoder, malgré une vie onéreuse et dans laquelle tous ses deniers gagnés repartaient à manger et e contribution à Plouc des villes. Mais ce dernier n’était pas satisfait de la vie qu’il avait toujours menée en ville, non parce que la cité lui déplaisait (bien au contraire), mais plutôt en raison de l’inconfort qu’impliquait la présence de Plouc des champs.

Au delà de ceci, Plouc des villes avait eu une vie remplie d’espoirs souvent bafoués et ignorés, mais pour lesquels il gardait une certaine estime. N’ayant jamais réellement grandi, il conservait secrètement ses idées, tout en constatant que le monde les avait oubliées.

Plouc des champs s’intéressait à la vie en ville et essayait de prospérer tranquillement, comme l’avait toujours fait ses parents. Il était pourtant source de jalousie et de convoitise diverse de la part de Plouc des villes, qui estimait que son homologue l’ignorait et faisait preuve d’une assise un peu trop confortable.

Ainsi Plouc des villes, par son esprit malicieux et malgré les lourdes contributions de son invité, décida que ses exigences devraient être plus importantes vis-à-vis de son homologue des champs. Il prévint Plouc des champs, qui fut surpris par un tel comportement, qu’il n’aurait imaginé auparavant.

Emu par la manœuvre de son homologue des villes, qu’il croyait être son ami, Plouc des champs tomba dans le doute, ne sachant plus que penser de son hôte. Il réalisa ainsi que, sans doute, Plouc des villes n’avait eu toujours que pour principal intérêt, les aisances et les joies des gens des champs, et que la morale qu’on lui avait enseignée et transmise pendant si longtemps n’était pas la même dans le bas monde de la ville. »

MFS, le 30/05/1998, Paris Champs Elysées.


Une autre brève dans le même ton apparaîtra dans les prochains jours; de quoi compléter la fresque Paris-Province d'hier et aujourd'hui.

Ciao
MfS

mardi 30 octobre 2007

Montre moi ton...(4), et je te dirais qui tu es !


Aujourd'hui : le bureau… au bureau.

Pour ceux qui veulent mieux me connaître, je vous montre par photo interposée mon bureau, ou plutôt mes 2 derniers bureaux, chez mon employeur actuel.
Dans le cadre de l’arrivée d’un responsable, je me suis en effet vu obligé de changer du bureau, mais on m’a assuré que les choses changeraient encore bientôt…

A gauche, le bureau de Mars à Juin, à droite celui que j’occupe depuis l’été

Le bureau que j’avais laissé dans ma boîte précédente était quasi-exceptionnel, il faut croire qu’avec l’expérience on peut avoir des conditions « mirobolantes », lumineux, spacieux et moderne, avec une vue sur un parc, des lapins et des arbres, dans un open space que j’appréciais assez bien.

En mars, avec le changement d’employeur, je partais à l’aventure. Le bureau dont j’ai hérité était très bien, tout aussi spacieux et presque aussi lumineux, mais relativement bruyant en raison de la route et de la voie ferrée qui passaient à mon de 30m dans mon dos. La pièce était grande et occupée par 4 personnes, bref c’était tout à fait acceptable.

A l’occasion de mon transfert au début de l’été, j’ai changé de salle pour un bureau plus petit, toutefois commandé pour moi, avec pour compagnon une petite équipe de 2 personnes un peu plus… techniques et accessoirement un peu plus bruyante. Le bureau a diminué en taille, et la lumière est nécessaire un peu plus souvent.
Les accessoires sont là : le PC, le téléphone, le casque pour téléphone, mes sacs et même mon parapluie sont sur la photo.
C’est moins bien, et j’attends vivement le nouvelle réorganisation de bureau dont j’ai vu les plans, et qui doit survenir avant la fin de l’année.

A vous de vous dévoiler, maintenant… J’attends vos commentaires !

Ciao
MfS

dimanche 28 octobre 2007

Jour de F1

Toujours pas de chronique, mais une petite histoire qui mérite d'être connue.

Je me suis réveillé avec une question dans la tête, n'y aurait-il pas un GP de Formule 1 aujourd'hui ? Et puis rapidement, je me suis dit "Ah ouais, c'est vrai. C'est Raïkkönen sur Ferrari qui a remporté le Championnat la semaine dernière. Tant pis.". En plus, je supportais le jeune Hamilton, double "tant pis".

Mon cerveau qui était décidément fixé sur la F1, a ensuite switché sur l'extraordinaire accident que j'ai découvert l'an dernier; celui de Tom Pryce en 1977 au GP d'Afrique du Sud.
A la limite ce n'est pas trop lui-même qui impressionne dans cette catastrophe, c'est la manière dont il fauche le commissaire bénévole, dont le corps se déchiquetant vire-volte dans l'air.

J'ai donc décidé de revoir cette séquence, que j'avais aussi lue en détails dans un des beaux livres de Formule 1 acquis l'an dernier.
J'ai ainsi découvert deux nouvelles vidéos sur le sujet, bien faites et pour le moins intéressantes.

Avant de les voir, il faut savoir quelques trucs sur le contexte : il y a d'abord une panne du coéquipier italien, qui provoque la précipitation des commissaires. C'est alors qu'une collision a lieu entre un commissaire encore sur la piste et la voiture de Tom Pryce à plus de 280 km/h.
Les 2 sont morts, et Pryce parce que son casque a été touché par l'extincteur du piéton.

Place aux images sur Youtube.
(Pensez à revenir après avoir cliqué sur les liens)
- L'hommage très couleurs locales mais assez bien fait avec un côté authenticité par un fan gallois => ici (note de Juillet 2009: lien supprimé -> voir celui-ci)
- Nouvel angle sur le choc dévoilé apparemment récemment, on y entrevoit la chaire du commissaire qui s'envole à la suite de la percussion => ici

Pour la petite histoire, et alors qu'il n'y a plus de français en F1 aujourd'hui, Pryce était le seul gallois en piste, et sa perte est aussi celle d'un vrai talent.
La voiture de Pryce qui a continué à rouler après le choc, a finalement terminé dans la Ligier de Laffite, certainement surpris !

R.I.P.

Ciao
MfS

samedi 27 octobre 2007

Metz-Nancy : 0-0

Faute de chronique, j’ai voulu marquer le coup du derby lorrain qui se jouait en Ligue 1 ce samedi au Stade St Symphorien de Metz. Cette rencontre s’est déroulé sous le signe des oppositions, entre le 2e et le 20e, et dans un match engagé pour la suite du championnat.

Quand j’ai entendu que le Metz-Nancy de cette année se déroulait ce week-end, j’ai aussitôt décidé de rester chez moi. Euh... et de voir de mes propres yeux, la différence entre ces 2 équipes en 2007, comme je l’avais vu il y a déjà bien longtemps.

Evidemment, depuis, le rapport de force s’est inversé, et les Nancéens sont désormais une grosse cylindrée de la L1, alors que le FC Metz luttera certainement longtemps pour échapper à la 20e place cette saison. C’est aussi l’occasion de « rentabiliser » » mon décodeur, qui ne tourne plus tant, depuis que la TV HD permet de profiter encore mieux de dizaines de chaînes sur l’ADSL.

J’ai donc assisté à cette rencontre, et vu un match engagé dans une assez bonne ambiance que je me suis décidé d’évaluer à ma manière, selon une nouvelle expérience.
Ci-dessous la liste des joueurs, leurs notes (à la Football Manager) et mon appréciation de leurs performances, honneur aux Messins :

-Marichez : 6 Assez solide capitaine messin, mais qui s’est troué une ou deux fois
-Cubilier : 6 Présent, mais du déchet technique
puis Bong : 6 Jeune mais relativement dynamique
-Bassong : 6 Quelques bonnes interventions
-Diop : 7 Le seul au niveau de L1 dans cette défense. A sauvé la baraque une ou deux fois.
-Léoni : 6 Semble avoir du potentiel, mais un peu juste sur la partie.
-Belson : 4 Niveau national, mais de retour de blessure.
puis Bessat : 6 N’a touché que 2 ballons.
-François : 6 Pourrait être solide mais apparemment en manque de confiance.
-Pjanic: 7 Un début catastrophique puis 2 ou 3 bons coups de pattes; encore jeune.
-Agouazi: 5 Trop juste dans l’animation du jeu.
-Gueye: 5 Du déchet et assez peu de maîtrise technique.
-Effa Owana: 6 Contexte difficile pour un 2e match, un bon niveau de L2.

-De Taddéo: Un commentaire sans saveur à la fin du match, n’a pas l’air à la hauteur de la mission ultime qui se présente à lui.

Les Nancéens :

-Bracigliano : 7 Présent et solide, en bon capitaine.
-Chrétien : 6 Rien de spécial à se mettre sous la dent, mais rien à repprocher.
-Puygrenier : 7 Solide défenseur central auteur d’un bon tir à ras du poteau.
-Andre Luiz : 7 Très bon niveau d’élite.
-Biancalani : 6 Assez présent, mais peu décisif.
-Bérenguer : 6 N’a pas pu placer sa frappe.
-Gavanon : 6 Pas très en vue non plus.
-Hadji : 6 Quelques bons gestes techniques, assez dangereux.
puis Malonga : 7 Un superbe slalom et une bonne présence.
-Dia : 7 Rapide et d’un bon niveau offensif général.
puis N’Guémo : 6 Rien à ajouter.
-Kim : 8 Le plus dangereux et l’homme du match. Niveau international.
-Fortuné : 6 Assez dangereux mais trop de déchets techniques.

-Correa : Sa modestie légendaire lui vaut un bon commentaire. Maintien sa 2e place.

Aux points, le match a été légèrement dominé par les Nancéens, voilà comment j'ai jugé chaque quart d'heure: Nancy 100-80, Nancy 100-75, Metz 100-90, Metz 100-85, Metz/Nancy, Nancy 100-95.

Je compte : Metz 550 - Nancy 575. Les Meurthe-et-mosellans l'auraient emporté aux points.

Le match a été moyennement commenté par Christophe Josse et Olivier Rouyer, mais on a bien senti la tension entre les 2 équipes. J’ai compté bien moins de 20000 personnes.
Pour détendre l’atmosphère Canal+ n’a pas oublié de montrer les banderoles des supporters rivaux : « Messins, contre votre impuissance, il ne reste que le Viagra ! » contre « Qu’est-ce qui est Blanc et Rouge et qui ne connaît le foot que depuis 3 ans ? ».

Quel échange d'amabilités dans les tribunes, dites donc !

A la fin, je ne comprends pas bien le public de Canal+, sans doute en manque de but et peu intéressé par les équipes lorraines qui affecte 10,03 / 20 comme note à ce match. En toute franchise, il pouvait allègrement mériter les 11,5 voire 12.
Finalement dans cette 12e journée Metz reste dernier avec 6 pts et Nancy 2e à une longueur de l’OL. Les champions de France joueront demain contre Paris, peut-être une rencontre un peu plus "thrilling", quoi que...

Ciao
MfS

...

Non, sans blagues : Allez Metz, allez Nancy, Vive la Lorraine !

Re-Ciao,

MfS

vendredi 26 octobre 2007

Opération Déco Charlie : C’est quoi ça ?

Le sujet a intrigué certains d’entre vous, et notamment Laurent qui se demande : « Mais c’est qui ce Charlie ? ».

Bon alors il est temps que je vous introduise le sujet, quitte à y revenir un peu plus tard, parce que l’opération en question n’est pas encore terminée.

Tout commence par mon déménagement d’Amiens à Compiègne, et la nécessité de mettre à jour mon mobilier récupéré d’illustres ancêtres et construit plus ou moins de bric et de broc, ce qui n’était pas très charmant ni charmeur d’après les quelques avis que j’ai pu obtenir. Par ailleurs, il y avait un problème de style, alors que j’emménageais dans un appartement quasi-neuf, équipé d’une cuisine au bois clair, tout comme mes acquisitions des dernières années ou presque. Tout ça contrastait avec les vieux buffet canapé et autres « bibelots » susmentionnés.


Petit hommage au buffet de 60 ans et au canapé de 35 ans qui m'ont quitté

Par ailleurs, ma déco a toujours plus ou moins été basée sur des affiche de cinéma depuis que j’étais étudiant, et même si j’aime bien ça, il paraît que ce n’est pas si terrible. Bon, alors comment arrive-t-on à « Charlie » ?
Eh ben c’est ”Kelly” et ”Sabrina” qui sauront répondre tout de suite ; et oui, les drôles de dames que j’ai consultées pour le choix de mon appart et le style de déco étaient un peu mes « Charlie’s Angels » (même si je simplifie un peu l’histoire). Je dois dire que seule « Sabrina » (qui se reconnaîtra encore mieux sous « Ludi ») est activement intervenue, en me faisant part de ses conseils d’experte en aménagement, décoration et design. Merci Ludi !
« Charlie », c’est donc mon alter-égo qui s’est mis à faire du bricolage (j’ai acheté une perceuse-visseuse quand même) et de la décoration.

On partait donc d’une idée qu’il fallait acquérir des meubles et les positionner correctement avant d’attaquer la décoration à proprement parlée. Le sujet à démarrer à la toute fin du printemps, et est toujours en cours… Mais des changements intéressants ont déjà eu lieu, je vous laisse apprécier quelques éléments à partir des photos que je publierai avec les différents articles.

Opération Charlie Déco : le plan d'action au 1er Juillet 2007

Le plan d’action, supporté par un Powerpoint très professionnel, qui a été construit a été ajusté quelques fois au contact du terrain et par l’expertise de Ludi, mais l’esprit est inchangé. Si les cas de la cuisine, de la chambre, des toilettes, de la salle de bains et du balcon* sont quasiment réglés, le séjour nécessite encore un aménagement, notamment par l’arrivée de table et de chaises commandées chez Jean-Claude, mon frère, et qui finiront bien par arriver.

* : Le sujet a valu le très célèbre « Huilage de mobilier de balcon », un des tous premiers posts sur ce blog.

Voilà pour l’instant, et rendez-vous pour une suite prochaine.

Ciao
MfS, dit parfois Charlie

Service minimum

Certains l’ont voulu, ils l’auront…
Le désabusement probablement majoritaire des contribuables devant les grèves abusives du service public devrait nous faire réagir.


Faire comme en Allemagne et rendre (parfois) illégales les grèves quand elles vont à l’encontre de l’intérêt public ? Pourquoi pas, mais soyons réalistes, la France n’est pas assez courageuse pour donner ce type de pouvoir à la justice face à ses sacro-saints syndicats. Alors, comme il faut trouver une solution pour mettre fin à l’entrave des libertés, et que notre économie mondiale se base sur la compétition et la performance, il faut bien alléger ce système rigide, très conservateur et surtout injuste que le privilège absolu des syndicats du secteur public français d’obliger la population à chômer certains jours dans l’année. Et aussi parce qu’un service pour lequel le contribuable paye et l’usager s’abonne n’est tout simplement pas assuré.

Il s’agit bien de mettre en place un vrai service minimum qui sert la population et d’abolir certains privilèges d’un autre temps.
Mais d’abord, je souhaite être réaliste et pragmatique. La France reste un pays sensibilisé par le droit de grève et l’esprit de contestation, il ne s’agit donc pas de s’opposer frontalement à ces caractéristiques (qui sont bien souvent des défauts –haussement d’épaules-), mais de faire avec, en assouplissant le système actuel.
Concrètement, je pense qu’il faut garantir un service à 100% et quel que soit le sujet de contestation, pendant 6 heures dans la journée, par exemple 6h30-9h30 et 16h30-19h30. Bien sûr les horaires peuvent être laissés pour négociations à nos chers représentants du personnel.
Pour l’instant je ne fais que reprendre les propositions présidentielles.
Sur l’échelle de temps qui reste, les 18 autres heures, il faut garantir un minimum permettant la survie de l’économie et le traitement des urgences. Un trafic d’un tiers des transports devrait donc être un minimum absolu dans la journée, charge aux transports publics d’être organisés pour. Encore d’autres beaux sujets de négociation.

Alors comment réussir ce pari ?
Quelques idées de mesure qui dans l’ensemble doivent très certainement permettre la réussite (par la coercition en partie, il est vrai) de cette démarche.

D’abord, en responsabilisant les interlocuteurs, y compris financièrement:
- Juger les responsables d’entreprise publique sur les résultats obtenus et ceci chaque année : 100% de service satisfaisant c’est bon, en dessous de 80% c’est la porte.
- Impliquer les responsables syndicaux dans les résultats et forcer à la négociation préalable : le service minimum est assuré par l’ensemble des délégués du personnel qui doivent assumer leur part de l’échec de négociation.
- Autoriser les entreprises à utiliser de la main d’œuvre temporaire pour épauler les représentants des salariés à tenir le service public. Si les coûts de l’opération ruinent l’entreprise, l’état ne comble pas les dettes.
- Autoriser le contribuable à qui l’on fournira le détail de sa contribution pour les services publics, à diminuer d’autant son impôt que le service n’aura pas été assuré l’année passée dans sa région.
- Rembourser les abonnés aux services à hauteur du service non fourni, plus un dédommagement de 25% pour la gêne occasionnée.

Ensuite, en modifiant l’approche syndicale, je dirais même en la corrigeant de ses dérives abusives. Car comme le disait hier soir François de Closet à la télévision, il ne s’agit pas aux syndicats de négocier les décisions, mais plutôt les façons de faire.

Enfin, en disposant d’un tableau de bord qualitatif et comparatif au niveau européen, pour faire jouer à plein l’émulation et l’esprit d’équipe.
On pourrait même aller jusqu’à :
- Ouvrir les marchés publics à la concurrence intra-européenne à hauteur de 30% : pourquoi ne pas avoir des trains de la DB sur les lignes du réseau ferré de France ?

Bref, les idées ne manquent certainement pas, et celles qui figurent ci-dessus ne sont que le fruit de quelques-uns de mes raisonnements foisonnés devant les résultats rébarbatifs du système français actuel.

Au final, nous devrons être attentifs à ce que le service minimum mis en place par le gouvernement et qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2008 (c’est tard) soit efficace et ne soit pas le fruit d’un contentement politique et de communication surabondante, parce que ce dont ce pays a besoin, est avant tout un coup de pied dans le derrière et une réaction économico-sociale, parce que la soi-disant « 4e puissance mondiale » n’est 4e que dans la tête de certains.

Je vous avais prévenu.

Ciao
MfS

jeudi 25 octobre 2007

Blog & sondage, le point

Mon blog a subi quelques retouches ces derniers temps et il me semble opportun de faire un petit point de la situation.

Dans la colonne-menu de gauche, la rubrique Viadeo a été supprimée, et la partie « Coming soon… » a été mise à jour. Je vous recommande la lecture attentive de cette dernière qui donne des orientations sur les futures publications et ce depuis le début du blog, il y a 70 jours.
Toujours à gauche, il y a eu hier l’apparition d’un compteur de visiteurs, arbitrairement démarré à 200 (j’ai modestement compté 100 visites par mois déjà écoulés), et qui affiche également le nombre de personnes en ligne. Il a été placé entre la carte de l’origine des visiteurs et l’horloge (atomique ?) qui a fait son apparition la semaine dernière.
D’autres mises à jour vont venir, notamment avec la disparition du sondage qui s’est fini.

Enfin, en en-tête, il y a maintenant ce bandeau (dont Julien me dit « qu’il jette ») et qui permet aux lecteurs de passage de savoir un peu plus vite où ils débarquent : un blog de vie et d’opinion générale, implicitement sur l’actualité, les événements sportifs et tout ce qui m’arrive personnellement, quand j’en ai envie. Cet en-tête ralentit un peu l’affichage du blog, c’est pourquoi il n’est pas impossible qu’il soit modifié prochainement.


la page du blog au matin du 25/10/2007


Ensuite, le troisième sondage vient de se terminer et je suis un peu déçu du résultat sur 2 plans :
- le nombre de participants de 7 sur 15 jours, je m’attendais au double au moins.
- les résultats avec lesquels il est difficile de dégager une tendance évidente.

Il semble pourtant y avoir un intérêt pour des critiques cinéma ou d’émission tv, mais je n’ai pas encore de plan précis pour adresser la question. Peut-être de simples réactions comme déjà publiées seront suffisantes, parce que j'ai fait autour d'Amélie Poulain était déjà "poussé". Je note aussi que 3 votants ont souhaité voir des sujets politiques ou de nostalgie des années 70/80 ; et certains d’entre vous savent bien que j’ai des trucs dans ma musette autour de ça. Enfin, je renonce à toute idée de rentrer dans des sujets industriels que seul un malheureux websurfeur à suggérer, idem pour la musique et la littérature qui ne sont d’ailleurs parmi mes sujets favoris.
Bref, l’expérience du sondage ne m’aide pas beaucoup, mais j’essaierai de tenir compte de ces tendances, autour des 3 sujets les plus mis en avant : cinéma/tv, politique française, nostalgie 70’s/80’s.

En outre, c’est un peu le moment de faire le point sur les différents thèmes de publication actuels :
- la chronique sportive s’était accélérée avec la Coupe du Monde de Rugby, une petite pose s’impose, et j’attends le retour de la contribution de Momo pour la 9e édition.
- 3 brèves ont été publiées, une quatrième est prête et sera mise en ligne dans les tous prochains jours. La suite est moins certaine, une petite relecture des textes disponibles me sera sans doute utile.
- Des textes plus orientés « différences culturelles » au sens large devraient faire leur apparition aussi, notamment avec la comparaison promise entre les caractères français, américains et allemands que je vis au quotidien.
- La rubrique « Montre moi ton... » semble vous intéresser, et je pense que quelques autres idées bien trouvées vous feront réagir encore.

Celui-ci est le 39e message de l’aventure, friser les 100 en fin d’année serait une perspective dynamique et réaliste, en espérant que vous resterez au moins aussi fidèles et que le panel des adeptes s’accroîsse… En tout cas, comptez sur mon imagination pour vous surprendre !

Vos commentaires sont les bienvenus.

Ciao,
MfS

mercredi 24 octobre 2007

Brève 3 : Internet (1997)

Suite de la série des brèves d’anticipation, et dans la suite logique du mèl, ci-dessous un double-écrit relativement simple, mais très clair, de ma période pré-professionnelle, alors qu’Internet était déjà très prometteur, mais commençait à présenter des dérives que nous avons plus ou moins connues… Je souris à la lecture des dernières phrases de la 1ère partie en me disant que ce blog est un peu la réponse aux besoins de liberté, d’artistique et de communication.
Quant au second texte que j’ai choisi de publier en même temps sous le premier, il ajuste le tir et sonne comme la prise de conscience que la donne change fondamentalement avec la démocratisation de la toile :

Internet

« Le nouveau média que constitue le réseau mondial Internet se développe aujourd’hui à une allure exponentielle. Les connexions sont possibles à partir de toutes les grandes villes d’Europe occidentale, d’Amérique du Nord, d’Australie, du Japon et de très nombreuses universités par ailleurs. Cette banque de données universelle est un moyen de communication révolutionnaire.

Internet n’est sans doute qu’à ses débuts. Il permet de communiquer par mail, mais surtout de consulter des pages informatives sur toute la planète. Le réseau des réseaux permet aux scientifiques, aux universitaires, aux passionnés, et maintenant à M. Toutlemonde de se connecter sur un serveur diffusant n’importe quelle information.

Un premier danger est devant nous. Toute page compatible hyper-texte peut être lue. Mais qui contrôle son contenu ? Il peut y avoir des infos confidentielles, dangereuses ou portant atteinte à la morale. Heureusement de nombreuses associations ont commencé à agir. Les effets sont sensibles et une poursuite dans cette direction est nécessaire pour ne pas polluer l’image de la technologie.

Une deuxième effort à consentir sera en faveur d’une plus grande rapidité. Les ordinateurs sont toujours plus rapides, les réseaux de plus grands débits, mais les connexions augmentent de telle manière que la navigation n’est quand même pas confortable. Les temps d’attente sont largement trop élevés.

Ce moyen doit également laisser à chacun une chance d’y participer. Pour le moment, tout le monde ne peut pas acquérir le matériel requis pour surfer, soit parcourir les autoroutes de l’information. Il s’agit de démocratiser et donc de faciliter l’accès à presque tout le monde. D’ici 10 ans, tous les jeunes d’Europe devraient maîtriser ce moyen sans exception. Ces procédés sont si formidables pour la connaissance humaine qu’il ne faut pas rater l’enseignement de son utilisation.

C’est aussi une promotion artistique puisqu’aujourd’hui de nombreux étudiants et associations ont la possibilité de personnaliser leur image par une page web. Cette page d’un étudiant est visible par des millions de personnes en temps réel ! Est-ce que cette possibilité sera maintenue ? Il est vrai qu’Internet devient une vraie jungle difficile à maîtriser et à contrôler. Mais l’art et la liberté sont aussi des mots clés du même ordre que la communication.

On ne peut qu’espérer qu’Internet se développera encore dans le bon sens, vers la démocratisation, le contrôle du contenu, l’organisation par thèmes et l’accroissement associé à l’accessibilité de la connaissance. Aujourd’hui, Internet est à ses débuts, il ne faut pas rater le travail que nous faisons aujourd’hui pour demain.
Que le monde n’en soit que meilleur. »

MFS, le 19/02/1997 à Stuttgart.

* * *


Internet (2) : Ne sous-estimons pas l’impact du réseau

« Si on devait parler d’une révolution de la fin du XXème siècle, ce sera sans doute celle de la toile constituée par le réseau Internet et sa démocratisation depuis le milieu des années 90. Certes, Internet est un fantastique moyen de communication, mais je crois vraiment que c’est bien plus que cela.
Les possibilités d’extension de l’Internet sont immenses ; à tel point qu’au delà de devenir un moyen de communication (et de renseignement) extraordinaire, je pressens que le réseau mondial étendra sa puissance sur notre mode de vie quotidien.

Faire ses courses, voter, se former à un nouveau métier, lire et se détendre, font partie des activités déjà ou bientôt en vogue, dont je crois pouvoir dire aujourd’hui qu’un jour ou l’autre elles deviendront des choses pour lesquelles Internet sera un ou le biais.

Pourtant, la France n’a pas pris la mesure du phénomène, surtout lorsqu’on compare le taux d’équipement général (particulier, public ou professionnel) des Anglo-Saxons, des Scandinaves, ou des Japonais. Ce retard (un peu traditionnel) pourrait être lourd de conséquences des points de vue technologiques et commerciaux, mais aussi dans la culture (tant vénérée chez nous) qui partout ailleurs se généralise plus vite sur le réseau.

Quant aux (r)évolutions technologiques, je ne m’avance pas trop en écrivant qu’elles passent au second plan devant la dimension sémantique de la toile (le « web »).

Je crois qu’un jour viendra, où toutes les maisons seront équipées du matériel nécessaire, où tous les enfants sachent employer les commandes du B-A-BA de la navigation-communication, où personne ne se sente exclu de ce progrès. Ce n’est peut-être pas pour tout de suite, mais la progression est si rapide, qu’on peut l’espérer pour bientôt.

Le XXIème siècle sera peut-être celui de la communication et du partage des informations, en tout cas l’amorce de cette révolution vient de se faire et j’espère ne pas rater le coche.
Ah, si seulement ça pouvait améliorer le monde.

Beaucoup d’espoirs se fondent sur cet « apocalypse » , les nouvelles perspectives qu’elle offre sont dignes d’une évolution significative de notre civilisation. Nous ne pouvons que souhaiter que les autoroutes de l’information ouvrent la voie vers un avenir meilleur. »

MFS, le 29/03/1998, Paris Xe.


Voilà donc comment je voyais le web il y a 10 ans ; à bientôt pour encore quelques brèves dans le même esprit, mais sur d’autres thèmes.

Ciao
MfS

lundi 22 octobre 2007

Montre moi ton...(3), et je te dirais qui tu es !


Aujourd'hui : le téléviseur à écran plat.

Pour ceux qui veulent (toujours) mieux me connaître, je vous montre par photo interposée ma télévision à écran plat, qui elle non plus n'a pas encore 6 mois.


La photo n’est pas toute récente puisqu’on y voit un « illustre » personnage de Secret Story (le Loft Story de TF1 lancé cette année) et que cette émission est terminée depuis le mois d’août il me semble.
Toutefois, la photo doit être aussi vieille que la télé. Dans notre société où les écrans plats remplacent à une vitesse incroyable les écrans à tube cathodique classiques, mon écran de 82cm de large de la marque Samsung (modèle LE32R86BD exactement) figurera bientôt comme un modèle très moyen et archi-cher pour sa technologie.

Néanmoins, j’étais prêt à investir pour profiter de ma Freebox HD (arrivée juste après, ce n’est pas celle qui est sur la photo) et de l’ensemble des chaînes en haute définition auxquelles je voulais goûter moi aussi, après 7 ans de Daewoo (made in Creutzwald) à moins de 60 cm de diagonale il me semble et qui avait fait son temps et ruiné mes yeux fatigués avec ses images floues…

On voit aussi mon magnétoscope VHS de base, et mon décodeur Canal+ non piraté et en fonctionnement quasi-continue depuis 6 ans environ.

Enfin le meuble, dont la vie sera certainement éphémère, tant il ne va pas avec le reste de mon mobilier de hêtre clair, mais ça c’est un sujet pour… Charlie !

En somme, beaucoup de nouvelles pistes livrant encore un peu plus l’univers qui est le mien.
A vous de vous dévoiler, maintenant… J’attends vos commentaires !

Ciao
MfS

dimanche 21 octobre 2007

Avez-vous voté ?

Salut à tous,

Ce petit message très exceptionnel parce que le sondage en cours se finit dans moins de 3 jours et je trouve que la participation est bien moyenne jusqu'à présent.

Avez-vous donné votre avis ?

Allez, un petit effort, cochez les cases qui vous plaisent et cliquez sur "Vote", et le tour est joué !
Merci d'avance.


<< --- VOTEZ LA ! --- (sous la devise)

Ciao
MfS

Triple témoin de mariage

Ce texte court a été écrit dans la petite gare de Kaufering un dimanche matin d’automne où la neige recouvrait le sol de Bavière. Et tout ça après un petit séjour sur place pour accompagner Christophe et Catherine dans le lancement de leur nouvelle aventure…
Un vieillard handicapé se pointe avec difficulté, il commence à gueuler dans un mélange de patois local et d’allemand, ouf, il s’adresse à son portable. Moderne cette vieille Bavière quand même ! Ci-dessous le principal du principal :

Paysage bavarois entre Landsberg et Andechs le 20 octobre 2007

Je suis venu, j’ai bien regardé et j’ai signé. Christophe épouse Catherine le 19 octobre 2007 à Landsberg-am-Lech, et j’accrois d’une mes prestations de témoin. Cette fois, j’ai droit à la version allemande, voire bavaroise, mais pour le reste, c’est beaucoup de figuration et un petit peu d’accompagnement du marié lors d’une journée où beaucoup de choses se passent, comme d’habitude (si j’ose dire).


Le plus difficile reste finalement la conciliation de tous ses repas surabondants, la logistique de la journée voire du séjour, l’effort social à raconter qui on est, ce qu’on fait, pourquoi ceci, pourquoi cela, et à poser les mêmes questions. Et ça fait du bien de couper la communication en anglais du business, dans lequel j’ai arrêté de rêver le soir mais quand même, par de l’allemand que je pratique trop peu au point de chercher des mots dans presque toutes les phrases. Bref, le champagne, les beaux restaurants et « tout le monde il est beau », ça passe surtout quand ce n’est qu’une ou deux fois par an comme en 2007. Plus souvent ça devient lourd.


Catherine et Christophe se sont donc épousés pour la vie, devant une bonne vingtaine de témoins qui n’en avaient pas tous le titre officiel, mais pas encore avec la bénédiction divine, qui est réservée pour la fin du mois d’avril, et d’autres lieux. Ils sont maintenant prêts à voyager dans le Sud de l’Espagne, sous le soleil automnal et bien loin du 0° landsbergois.


Comme tous les grands récits, celui-ci a sa petite histoire, et elle réside dans les vestes de costume que le marié et le témoin avaient inversées au summum du séjour, devant la dame officiant légalement dans cette cérémonie. Les contrastes de taille et les couleurs en ont fait (sou)rire plus d’un pendant et surtout après, dont nous deux, les 2 joyeux lurons dans l’affaire.
Des souvenirs pour la vie.


Le lac du Ammersee, avec le célèbre cloître à l'horizon

Ciao
MfS

mercredi 17 octobre 2007

Interpellation

Ce Mardi soir, j’ai vécu une situation qui suscite la réflexion sur notre société française, et sur l’approche de certaines valeurs telles la justice et l’ordre.

Sur la ligne 2 du Métro parisien, à l’arrêt de la station Rome (ou Anvers), les portes de la rame qui était bondée sont restées ouvertes plus longtemps que prévu, et pour cause, des policiers en civil ont brusquement interpellé des suspects, apparemment des pickpockets.

Ayant la possibilité d’assez bien pouvoir observer ce qui se passait, je peux dire que l’interception s’est faite par surprise et que visiblement les 3 policiers en civil (à moins qu’il n’ait été un ou deux de plus ?) ont rapidement chopé 2 des personnes recherchées, la troisième semblant leur échapper. La scène a duré près de 3 minutes, avec une certaine virulence des policiers et qui semblaient à avoir à maîtriser des gens qui avec des sourires peut-être un peu artificiels, me donnaient l’impression de sur-jouer leur rôle de victimes.
La maîtrise d’un des 2 compères a nécessité une bousculade musclée sur la porte ouverte de la rame et plusieurs personnes dans mon entourage ont été effrayées par le choc.

La scène se termine par une femme d’une bonne quarantaine d’année qui osa interférer auprès des représentants de l’autorité, qui clamaient des « police, police » de temps en temps, pour leur dire qu’il n’avait pas le droit de faire ça, et qu’il abusait de leur pouvoir en bousculant les suspects (ou devrais-je dire les présumés innocents ??).
Pour finir, l’un des policiers lui rétorqua de s’occuper de ses affaires et la sonnerie du métro retentit environ 4 minutes après l’ouverture des portes.

Là où ça devient intéressant, c’est ce que j’ai observé après. En effet, le groupe composé de personnes hétérogènes (2 femmes, 2 hommes, plutôt caucasiens, entre 25 et 45 ans) assises à côté de moi se mit à discuter, sans doute le besoin de parler après avoir vécu un événement intense (nous connaissons tous ça). C’est alors un florilège de banalités innocentes du genre : « Oh il ne devrait pas intervenir avec autant de violences devant les yeux de la foule » ou, s’offusquant encore « On leur donne un tout petit peu de pouvoir et ils en abusent totalement ». Je n’étais finalement pas si sûr d’avoir vu la même scène, en tout cas je ne partage pas l’analyse du français moyen, toujours un peu trop humaniste (certains diront post-soixante huitards), puisque pendant la scène je me demandais simplement si les policiers allaient enfin pouvoir isoler les 2 suspects pour faire leur boulot.

Je crois que la justice consiste à éliminer les crimes et à dédommager les victimes, et pas à plaindre les criminels et relativiser les crimes, en oubliant que nous pouvons tous être des victimes, et que nous serions tous contents de pouvoir remettre la main sur notre portefeuille quand on se l’aura fait fauché !
Mais bon, voilà, si les policiers ont été trop durs et maladroits, je crois d’abord que les suspects l’ont un peu cherché dans une mise en scène dans laquelle ils sont parfaitement devenus des victimes aux yeux de certains. Une espèce de syndrome de Stockholm à grande échelle !

Ensuite, il m’est apparu que la technique des policiers avaient été finalement assez bonne, l’expérience ayant montré que les rushs de ce type effraient les innocents qui s’écartent le plus souvent et font fuir les coupables. Les interpellations de trafiquants à domicile se passent la plupart du temps de cette manière.

Alors oui, notre société est un peu violente, et il est temps qu’on s’en aperçoive aussi un peu chez les bobos parisiens, et auprès de toute la population, et qu’on réagisse de façon appropriée pour le triomphe de l’ordre et de la justice.

L’épilogue de cette histoire n’est pas piqué des hannetons non plus ! Au cours de leurs discussions l’un des 4 voisins à côté de moi, précise qu’il a vu une personne s’accroupir comme pour se cacher pas loin derrière moi, ce qui correspond également à l’endroit d’où la dame est sorti du wagon pour faire savoir ce qu’elle avait à dire aux policiers au nom d’un justice dont vous savez ce que je pense.
Bref, le troisième larron était peut-être juste là, caché par la foule, qui n’a surtout rien dit, rien fait pour la justice, et bien au contraire.

Certains de mes lecteurs se diront peut-être que j’anticipe, j’exagère, j’extrapole… Pas si sûr, j’ai vécu bien d’autres situations à Paris et l’actualité régulière du pays me laissent penser que la réalité doit être assez proche de mes hypothèses, et que le troisième suspect a certainement été protégé par la population, qui continue sûrement à croire que la pire des choses aurait été d’aider la police ; sans doute en souvenir de la « douloureuse » collaboration d’il y a 40, euh 50, euh non 60 ans maintenant (et sans doute plus de 6 millions de portefeuilles volés entre temps).

Chacun reste bien sûr juge avec les infos qu’il a, mais à la base il faut se poser les bonnes questions ; et souvent les mêmes bonnes gens de déclarer toute leur compréhension pour les privilèges de statut et de traitement du service publique au jour des grandes grèves, ou de protester vigoureusement contre les méchants tests ADN utilisés pour accélérer le regroupement familial.
On marche sur la tête parfois, non ?

A bon entendeur, re-salut !

Ciao
MfS

mardi 16 octobre 2007

Chronique 8 : Défaite à la française

Momo étant empêché pour le moment, je me lance dans une édition un peu nécessaire de la chronique, à peine 3 jours après un défaite difficile mais qu'il faut bien accepter dans cette belle compétition qu'aura été la Coupe du Monde de Rugby en France. Les autres évènements apparaissent bien dérisoires, pour le moment du moins...

C'est donc sous le coup d'une défaite en rugby qu'on se retrouve, défaite que je qualifierai d'assez classique pour les équipes françaises, c'est-à-dire qu'après avoir fait le plus dur face aux Blacks en Quarts, l'équipe tricolore a chuté samedi soir en demi-finale de la Coupe du Monde face aux Anglais.
La déception générale succède donc logiquement à l'euphorie de l'exploit, un peu comme l'an dernier après la finale manquée de la Coupe de Monde de football en Allemagne.

Deux constats s'imposent :
- Physiquement et défensivement, le XV de la Rose était au moins aussi fort que les Bleus
- Les français n'ont pas joué le grand jeu (basé sur le french flair) qu'on attendait.
Se posent donc la question de la ou des raisons de la défaite, avec pas mal d'arguments avancés dans les médias : la fatigue, les coups de pieds de Wilkinson, la tactique de Laporte ou le coup de froid de la première minute.

Concernant la fatigue suite à la performance de Cardiff, je n'y crois pas trop puisque l'effectif français était taillé pour une telle compétition, et on n'a pas senti de réelles baisses de performances avec les alternances prônés par le staff technique. Toutefois, il faut bien reconnaître qu'avec les sorties des joueurs expérimentés (Ibanez, Pelous sur blessure), l'équipe a plutôt perdu en compétitvité au score face aux blancs.

Pour ce qui est de l'essai anglais de la première minute, c'est un peu léger comme argument, en tout cas j'admets volontiers qu'il y a eu comme un coup de froid, qui a ralenti les plans français jusqu'au retour au score à 6-5.
De même, Wilkinson n'a pas réussi un bon début de match, mais il a bien été décisif au bon moment, comme un peu toute l'équipe de sa Majesté.

Enfin, pour la tactique de Laporte, qui paie un peu dans la presse son futur politique tout acquis, je m'interroge. Peut-être bien aurait-il fallu que la France ouvre plus le jeu et joue moins au pied. En fait, c'est difficile à savoir tant notre équipe manquait finalement d'incisivité, et puis en réalité, peu importe !
Tous ces éléments convergent certainement pour nous dire que la France n'avait pas d'atout majeur à faire valoir dans cette compétition (si ce n'est être courageux et à domicile), comme je crois aurait pu être un leader charismatique à la Galtier ou à la Zidane.

Au final, ce sera donc un Angleterre - Afrique du Sud, une autre revanche, un Nord - Sud qui sent bon le Commowealth et qui nous laissera de toute façon un goût très amer, tant on manquera de bleus sombres sur le terrain.
A nous la petite finale face à nos amis argentins, avec les "remplaçants" pour profiter des dernières heures de cette belle Coupe du Monde, qui nous aura au moins ouvert l'esprit, et qui sait, montré la voie pour de nombreux jeunes rugbymen.

Par delà le suspens et l'enjeu des rencontres, cette compétition aura mis en avant que la discipline et le respect de l'arbitrage peuvent encore exister dans ce bas monde. Le courage et le combat de chaque instant sont également de nobles vertus que ce sport veut promouvoir, et les comparaisons inévitables avec le football font déjà beaucoup parler.
Elle aura aussi re-démontrer que le Rugby ne concerne véritablement qu'une douzaine de nations sur la planète et que son universalité a encore beaucoup d'effort à faire pour être réelle.
Mais on a passé de grands moments, et vive le futur Vainqueur.

En outre dans l'actualité, on peut souligner la nouvelle victoire de Sébastien Loeb le week-end dernier, la sanction de Bastia en Ligue 2 pour injures racistes dans le stade (à quand la sanction contre Metz pour le bordel lors du derby contre Strasbourg ?) ou encore la victoire 6-0 des autres bleus face aux Iles Féroés dans un périple mémorable face à la tempête et les embuches.
Donnons rendez-vous d'ici quelques temps pour une nouvelle chronique avec de nouveaux horizons.

Sans oublier ma partie de Football Manager qui avance et atteint sa deuxième saison, je promets une petite surprise lors de cette prochaine édition de la sacro-sainte Chronique Sportive de mon blog.

Ciao
MfS

dimanche 14 octobre 2007

Brève 2 : Mails

Dans la foulée du texte d’anticipation de la brève n°1, ci-après le suivant, originellement premier de la série, bâti sur l’expérience d’entreprise que je me suis construite à Stuttgart pendant mon 1er stage d’ingénieur.
A l’époque, les outils qui sont devenus indispensables et continuent à se répandre étaient dans leurs premières années, ce qui, couplé à ma carrière en préparation, me faisait beaucoup réfléchir.
Le texte est intéressant pour moi, parce que 10 ans après j’ai vécu quelques situations professionnelles avec le mèl (depuis ce mot est dans le dictionnaire de la langue française sous cette forme) que je prévoyais à l’époque :

« Un mail est un document électronique, qui permet une communication du type courrier entre 2 micro-ordinateurs/stations par l’intermédiaire d’un réseau.

L’emploi du mail, aussi appelé E-mail, est relativement facile. Chaque correspondant dispose d’une adresse composée d’un nom et d’une localisation séparés par le signe « @ ».
Ex. :
mscherer@univ-valenciennes.fr ou scherer@technix.wop-iao.fhg.de

Son usage a un caractère spécial et nouveau, dont il faut être bien conscient. D’une part, la personne qui reçoit un mail peut avoir l’impression ambiguë d’être en communication directe avec son pseudo-interlocteur, d’autre part elle peut avoir la sensation que le courrier obtenu est le fruit d’un travail reposé et calme comme le serait une lettre papier.

Je pense qu’aucun des 2 aspects n’est véritablement valable. Techniquement, un mail n’est pas une conversation « dans le feu de l’action » (voir Talk pour système Unix) et ne permet donc pas une véritable discussion.
Qualitativement, un mail ne peut qu’assez rarement avoir la prétention de passer un message provenant d’une réflexion neutre et objective comme une lettre écrite le soir, à la lumière de la bougie, dans le silence de la nuit.

Aujourd’hui, l’influence et la pression exercée par la machine sur l’esprit de celui qui l’utilise influe sur son comportement et donc sur le contenu et la forme de ses mails.
De plus, la salle ou le bureau où sont disposés les plumes et le papier d’aujourd’hui que sont en train de devenir clavier et moniteur, sont la plupart du temps sujet à une agitation scolaire, professionnelle voire industrielle, ainsi qu’une pression du temps, de la confidentialité semi-perdue, et de l’institution toute entière employée à des fins privées.

Méfions-nous des mails, de ceux qu’on reçoit, et de ceux que nous enverrons dans cet esprit ; d’autres moyens existent pour communiquer.

La présence humaine complètement réduite par la méthode du mail a été passée à la trappe, l’interlocuteur ne recevant même pas le document matériel écrit pas son homologue, mais un simple message codé puis décodé. On ne voit ni on n’entend son correspondant ; on n’est même pas sûr que c’est lui qui envoie le message ou qui le reçoit…

Cette technique toutefois fantastique puisqu’elle permet quasi-instantanément de communiquer avec quelqu’un du monde (disposant d’une adresse) a des inconvénients indiscutables aujourd’hui.
Attention à ne jamais l’oublier.»


MFS, 21/01/1997

Pas mal non ?
On se retrouvera bientôt, pour un autre texte du passé, mais pas si dépassé que ça !

Ciao
MfS

Pourquoi j’aime Amélie Poulain

Il m’arrive parfois d’avoir envie de revoir ce chef d’œuvre de Jean-Pierre Jenet. C’est alors que je cherche à comprendre ce qui m’attire dans « le Fabuleux destin d’Amélie Poulain », devenu un symbole national voire international du petit Paris… Ainsi lors de mon dernier visionnage il y a quelques semaines, j’ai identifié quelques points intéressants :


D’abord, il y a ce style caractéristique de Jenet visible par la couleur, ici le vert et le rouge qui contraste avec le noir et le sombre. C’est bien sûr vrai avec les personnages, mais aussi avec leur environnement. D’ailleurs l’affiche du film ne contient que 4 couleurs : le rouge que porte Audrey Tautou, ainsi que son rouge à lèvre et un léger fond d’œil, le noir de ses cheveux, ses sourcils, ses yeux et le bas de sa robe, et le vert qui l’entoure, contenant les petites étoiles du monde merveilleux qu’elle voit, elle, la rêveuse, blanche et innocente par ailleurs.
Le style de musique est dans la même lignée, avec cet accordéon jouant une musique lancinante qui illustre la petite France de Montmartre et de la 2e partie du XXe siècle. Par dessus l’accordéon, la voix qui raconte le fait si bien, de façon posée avec les mots bien choisis, c’est André Dussolier, acteur notoire et à qui je dois quelques rigolades à Amiens (seuls les initiés comprendrons)…


Dans l’histoire, il y a cette fabuleuse Amélie, noyautée d’innocence et pourtant si rêveuse. J’aime ses stratagèmes, et cette personnalité jouée à perfection par Audrey Tautou.
Et les enchaînements de simplicité amènent les rebondissements, symbolisés par le bouchon qui rebondit et vient finir par cogner le carreau de plinthe de la salle de bain, qui ouvre les secrets d’un passage dans lequel Amélie trouve la petite boîte de Bredoteau, un ancien locataire. On a tous rêvés ça, non ?
On tombe vite sous le charme de la gentille Amélie, ou Audrey, un peu timide à cette voix si charmante et avec cette grâce toute simple. Et ces regards, qu’elle jette de temps en temps en fin de séquence et qui traduisent à chaque fois ces traits de personnalité...


Autour d’Audrey Tautou, le jeu d’acteur est d’un niveau exceptionnel ; Isabelle Nanty, dans un style si caractéristique, mais que j’apprécie bien, Mathieu Kassovitz, lui aussi garçon très innocent et qui se laisse emmener dans l’histoire (cf. l’épisode du fléchage à Montmartre), le petit Dominique Pinon, très souvent appelé par Jenet et plus dur que jamais, Djamel Debouze, en victime de son employeur qui le traite en demeuré, et tous les autres, si bien choisis dans leur rôle.
Et puis il y a des jeux de mots par ci, par là, comme la tenancière du Café des 2 Moulins, qui « boit(e) un peu, mais elle n’a jamais fait tomber un verre » (et même le mot verre pourrait être interprété).


J’aime cette recherche de noms où la précision est importante « Bredoteau » vs. « Bretodeau », ou le « Nino Quincampoix », qu’il fallait vraiment inventer !


Enfin, j’aime beaucoup aussi le Canal St Martin, que j’ai découvert dans mon séjour parisien de 1998-1999, et qui vient compléter la fresque de Montmartre et des rues de Paris. J’aime encore cette histoire de courriers qui ont des décennies de retards, et que reçoit la concierge d’Amélie pour la consoler de son mari adultère et décédé ; et la référence à l’accident de la princesse Diana (il y a 10 ans exactement). J’aime l’histoire de l’homme de verre, artiste-peintre et mystérieux voyants, qui comprend les stratagème d’Amélie mieux que quiconque mais veut la faire grandir et prendre son courage ; j’aime cette idée d’aider les autres et d’aimer rêver.


Je reviens sur cette histoire si belle à faire couler des larmes, avec ses personnages timides qui se jettent à l’aventure dans la jungle parisienne et ses décors quasi-intemporels d’un mois d’août on dirait ; et le fait de grandir, qui nous arrive à tous un jour.


Bref, Amélie Poulain est sans doute un peu le cahier de poésie de notre jeunesse et de son innocence et qui nous attire agréablement (moi, mais aussi des millions de gens par le monde qui veulent voir Montmartre), et qui fait de ce film un chef d’œuvre à la française.


Ciao
MfS

vendredi 12 octobre 2007

Brève 1 : La ville du futur

Ce texte a été réécrit il y a 10 ans, à partir d'une idée encore plus vieille que j'avais développée quelques années auparavant. Pour l'instant, je n'ai pas remis la main sur le texte initial (du même titre, apparemment du 28/10/1993, codé T19 ?), mais je ne perds pas espoir.
Pour moi, c'est une des idées les plus marquantes de mes dernières années de jeunesse en Moselle frontalière; qu'allait-devenir ma région d'origine plus tard ?
Et donc, à tout seigneur tout honneur, cette fiction d'anticipation inaugure la série :

En 30 ans, cette ville était devenue un quartier d'une agglomération de plus de 20000 habitants, séparée en 3 lieux : Spicheren, Etzling et Alsting. Le parc d'attraction du "Creux du Sec" avait fait venir (indirectement) une multitude de compagnies hôtelières. En face, dans la vallée de la Sauerbach, le casino de la ville de Spicheren attirait les capitaux de toute l'Europe...

Bien qu'étant restés réservés aux travaux de culture, les coteaux adjacents étaient entièrement construits au loin et les lumières clignotaient jusqu'à la nuit sombre.
Les grands ensembles de Spicheren, au centre, rejoignaient Saarbrücken, la mégalopole et capitale de la région.

Zaï, 22 ans, avait une de ces vieilles RT ou "Twingo" selon l'ancienne appelation. Il venait de Saarbrücken, quand 2 chasseurs héliportés de la police de Forbach passèrent le mur du son par une vive accélération. La RT vibra, les vitres de quelques vieilles résidences secondaires aussi.

Il continuait son chemin sans inquiétude et traversa Alsting, son compteur étant bloqué à 12.5 m.s-1. Aujourd'hui les voitures éléctriques ne dépassaient pas les 25 m.s-1 sur route, et la limite de vitesse en ville avait été fixée à 12.5 m.s-1.

Vers 22.6h, il arriva au bar de la Vieille Déchetterie, il y joua beaucoup et y perdit 125 Cr. environ, en plus de l'euro-écu qu'il avait utilisé pour le sélectionneur de disque sur lequel était gravé en lettres dorées "Juke Box Collection".

Zaï quitta le bar vers 1.8h, il lui restait encore 205 Cr. pour manger au distributeur automobile et y faire le plein de Colzaoil. Ce serait juste, mais il arriverait au centre distributeur d'Etzling avant 2.0h. Zaï était un garçon raisonnable.

[Il serait bien rentré, mais sa RT tomba en panne en plein dans le Vieux Spicheren. Cette défaillance était mal venue. Au beau milieu du ghetto, il n'y avait ni amis, ni personne susceptible de l'aider; l'auto-dépanneuse automatique venait du centre d'Etzling.
Mais jusqu'alors ce serait terrible. S'il rentrait ce soir, ce serait un miracle !]

MfS, réécrit le 26/01/1997

mercredi 10 octobre 2007

Chronique 7 : Demi-finales.

Momo étant indisposé pour raison de panne de PC, je me lance dans une chronique focalisée sur 3 actualités principales : la Coupe du Monde de Rugby, et les demi-finales à venir, la Formule 1 qui à quelques jours du dernier GP reste indécise, et un rapide mot sur les enjeux des matchs internationaux de football à venir. Je vais quand même compléter avec des infos sur ma partie de Football Manager à la tête de l’OL, et un UP & DOWN rapide et surtout de retour…

Rugby : Un exploit peut en cacher un autre
J’ai rendu hommage à ma manière à la belle victoire de l’équipe de France de Rugby, l’autre jour en improvisant un montage photo tard le soir. Cet authentique exploit suivait d’ailleurs celui de l’après-midi effectué par les camarades anglais. On a failli en voir un troisième quand les fidjiens étaient au coude à coude avec les sud-africains, mais finalement, c’est bien les Springboks qui représenteront les tri-nations, face à l’étonnante Argentine (toujours quatrième larron).
Mais, on ne pourra pas nier que les polémiques entourent un peu cette victoire française puisque l’arbitrage a été largement critiqué (par le camps adverse), et que le 2e essai français est clairement entaché d’un en-avant. On peut se poser la question du pourquoi la vidéo n’intervient pas quand il s’agit d’action à quelques mètres de la ligne, alors qu’on le fait pour les aplatissements. Qu’aurait-on dit si les français avaient été éliminés de la sorte ?

Et puis ça y est, on s’enflamme de partout, et on parle déjà des bleus champions du monde alors que les collègues anglais, du grand leader Wilkinson, sont bel et bien sur notre passage ! Si la performance était remarquable par la résistance défensive et l’envie, il faudra bien convenir que les néo-zélandais étaient techniquement plus forts samedi dernier. Un peu comme la France lors du match d’ouverture contre l’Argentine. Ne tombons donc pas dans le biais que nous avons tant décrié avec Momo dans les dernières chroniques; la sur-confiance à la française. Celle-ci appelle souvent déculottées et désillusions, dont on se passerait bien en tant qu’hôte de la compétition. D’autant que les amis anglais, Champions du Monde en titre s’il vous plaît, après avoir pris leur raclée face aux sud-africains, se sont bien récupérés et ont montré une prestance physique impressionnante face aux vice-favoris Wallabies.

Au bilan, le match de samedi soir est bien incertain et dépendra de la manière dont Bernard Laporte, coach méritant, saura focaliser les joueurs sur l’objectif de la demi-finale, et peut-être un recadrer de façon salvatrice l’équipe à la mi-temps. Souvenez-vous de France-Croatie en 1998 ! Donc toutes les combinaisons de finale sont possibles, et nous serons certains d’assister à une finale Nord-Sud sans la Nouvelle-Zélande ou l’Australie, ce qui en soi était loin d’être acquis il y a quelques jours.
Allez les Bleus !

Formule 1 : Hamilton pas encore couronné
Le dernier GP, en Chine, fut assez extraordinaire tant la pluie et les événements divers sont venus perturber le fil de la course. Les McLaren, grandes favorites, n’ont pas très bien su exploiter leur situation de force, et l’ami Hamilton de déconner avec ses pneus pour ne pas finir la course. C’est la seule fois de la saison !
Du coup, le jeune anglais redonne un petit espoir à Alonso et même à Raïkkönnen, qui pourraient encore devenir champion du Monde, même si mon petit doigt me dit que le Britannique est et sera un pilote exceptionnel, en commençant par un titre dès sa première saison.
Cette saison aura été bien mouvementée avec les chutes de Renault et Williams, le trouble chez McLaren pour piratage industriel sur Ferrari, ou encore les discussions autour de Fernando Alonso, encore actuel Champion du Monde, et qui pourrait revenir chez le constructeur français.
Je note aussi les bonnes positions d’Heidfeld ou Kubica au classement, certes pas tout à fait novices, mais qui nous montre bien que les générations Schumacher-Senna-Prost-Alesi-Hill sont de plus en plus loin.
Bref, un prochain GP du Brésil sûrement exaltant, où pas mal de choses peuvent encore se jouer pour la saison bien sûr, mais pour plus tard un peu aussi.

Football international : 2 matchs importants à venir
Après la lamentable défaite bleue face à l’Ecosse, il va falloir « se sortir les doigts… » face aux Féroés (là-bas) et à la Lituanie (en France). Ceux ne sont certainement pas des équipes de premiers plans, et la France a donc tout à perdre, y compris sa qualification, en cas de faux-pas.
Comme je connais nos millionnaires expatriés, rien n'est bien sûr et les frissons risquent d’être au rendez-vous. Du fait, de l’effet d'anesthésie de la Coupe du Monde de Rugby, une douche froide féroo-lituanienne ne serait pas si douloureuse sur le coup, mais on en reparlerait un peu plus et avec un très gros pincement au cœur l’été prochain…
Tout ce que je ne souhaite pas, mais ne sait-on jamais !
Allez les Bleus !

Football Manager : Lyon sur la bonne voie
Ma saison virtuelle avec l’OL repartie sur des bonnes bases (de données), j’ai partiellement rejoué le scénario précédent consistant à m’appuyer pour l’essentiel sur l’effectif en place (celui de janvier 2007) pour cette première saison 2006-2007.
La prévision des médias me voit évidemment premier à la fin de la saison de L1, et mes matchs amicaux se passent plutôt bien jusqu’à une défaite face aux Rangers à la mi-juillet.

Je finis par confirmer quelques recrues, et aussi des prêts assez stratégiques, notamment venus du Bayern : Lukas Podolski et Andreas Görlitz, des internationaux germains s’il vous plaît. Mais je continue dans l’idée que les Coupet-Abidal-Cris-Toulalan-Juninho-Malouda-Fred constistuent un squelette de base sur lequel je peux greffer des Benzéma, Réveillère ou Clerc, ou bien sûr des joueurs de grands calibres comme Baros, Tiago ou Wiltord.

Ma saison se lance par une victoire aux tirs aux buts dans le Trophée des Champions, devant des parisiens qui seront en fait mes grands adversaires de la saison au niveau national. En effet, j’enchaîne par 2 matchs nuls en championnat, et, de fait, une course poursuite infernale démarre pour un 5e titre difficile à gratter. La Champions League me mène à Lisbonne face au Sporting, à domicile face au Celtic et enfin contre Hambourg. Le Groupe est serré mais l’OL que je mène finit finalement première avec 11 points devant les allemands.

Ceci regonfle encore le moral de mes troupes qui se ressaisissent petit à petit en championnat. Mon équipe réapparaît ainsi à la 1ère place, devant Paris, au 28 octobre 2006, grâce à un Juninho en grande forme dans un derby à St Etienne, amplement remporté 6-1 ! Mais rapidement le PSG revient en force et au 2 décembre, mon OL suit l'équipe de la capitale à 2 points et un match en retard.
A suivre.


UP & DOWN : le retour
UP : L’AS Nancy Lorraine, toujours au top de la ligue 1, même si momentanément rejointe par le quintuple champion lyonnais.
UP : Lionel Beauxis et Frédéric Michalak, capables parfois d’exploits et peut-être un peu de leadership charismatique que j’ai tant recherché dans une précédente chronique.
UP : Les Pumas argentins, auteurs déjà d’une très belle Coupe du Monde, avec un style de rugby-football assez intéressant.
UP : Benzéma et Ben Arfa, les deux jeunes lyonnais en forme et sélectionnés en EdF.
UP : Sébastien Loeb, victorieux en Catalogne
UP : L’équipe allemande de football féminin, championne du monde il y a 15 jours face à une équipe brésilienne étonnante aussi.
UP : Les moustaches des joueurs de Rugby, qui font un peu référence aux barbes qu’on avait l’habitude de voir en Coupe de France de Football, et qui leur donnent aussi un côté Brigade du Tigre tout à fait intéressant.

DOWN : Alonso-McLaren, l’entente semble compromise pour 2008.
DOWN : l’OM, le PSG et Monaco, 3 grands clubs français avec de petits résultats en championnat de Ligue 1
DOWN : Jason Robinson, qui avait pourtant pris sa retraite internationale en septembre 2005, mais qui fêtera sa 50e sélection face à la France samedi. Pas de chance pour nos bleus.
DOWN : FC Metz, encore et toujours et pas mieux que la dernière fois.

Bon, on continue à croiser les doigts, avec, je vous le dis, pas moins de « souffrance » ce samedi que le précédent… Bon courage à tous !

Ciao
MfS

mardi 9 octobre 2007

Brève inspiration

Au fin fond de mon esprit traîne le souhait de contribuer à la connaissance générale de l'humanité. C'est sans doute pour cela que je me suis lancé dans ce blog.

A la réflexion, je me suis dit que petit à petit, et à une échelle bien moindre (restons lucide), j'étais en train de construire mon Encyclopédie du savoir relatif et absolu.

Les fans de Bernard Werber auront reconnu un des éléments majeurs et récurrents du cycle des Fourmis, cette suite de romans scientifico-policiers, que je recommande chaleureusement à tous ceux qui auraient réussi l'exploit de ne pas en avoir entendu parler.
D'ailleurs, Werber l'a même sorti en ouvrage séparé, dont je dispose d'un exemplaire depuis plusieurs années.

Mais revenons à mon blog...

En effet, cette suite de petits articles doit permettre au lecteur éclairé d'y voir encore un peu clair (même si le fond d'écran est sombre ;-)), et en tout cas de prendre connaissance de mes opinions, intérêts ou questionnements (d'ailleurs le plus souvent) sur tel ou tel sujet.
Pour ma part, c'est une manière de laisser une trace, de m'amuser un peu, et de communiquer aussi avec ceux qui me connaissent ou qui apprendront peut-être à me connaître.

Dans cette esprit général, je démarrerai prochainement la publication de certaines brêves (comme indiqué depuis un certain temps dans la rubrique "coming soon..." ) issues d'articles anciens (10 ans environ) qui complèteront encore un peu la fresque générale du pan d'esprit que j'ai décidé de partager sur la toile.

Je ne suis pas sûr qu'un blog soit vraiment un élément si essentiel du dialogue démocratique (comme on l'entend beaucoup), mais en tout cas c'est un moyen d'expression et de liberté que j'apprécie jusqu'à présent.

A vos commentaires !

Ciao,
MfS

Détail linguistique

Un point sur la forme interrogative négative qui peut parfois créer des confusions

Une petit article pour un petit sujet, mais parfois il est utile de bien se comprendre pour ne pas faire de grosses erreurs.

Prenez la forme interro-négative assez rarement utilisée, mais qui me laisse personnellement parfois un peu rêveur : "Ne faut-il pas faire ceci ?".

Pour réponse en français, on a l'habitude d'utiliser "Si" pour indiquer l'affirmation ("Si, il faut le faire") et "Non" pour confirmer la négation ("Non, il ne faut pas le faire").
Au passage, ce mot "Si" est ici dans sa quasi-unique utilisation possible dans la langue de Molière !

Parfois les étrangers répondent "Oui" en traduction d'un "Yes", parce que leur langue ne supporte pas le "Si" ou le "Doch" (en allemand) qui n'existe que dans certaines langues.

Jusque là ça va... Mais si on pose la question dans la forme affirmative : "Faut-il faire ceci ?", on se rend compte que les mêmes réponses sont applicables, avec un simple "Oui" pour remplacer le "Si" :
"Oui, il faut le faire" ou "Non, il ne faut pas le faire"

Donc, les mêmes réponses à des questions contraires convergent vers le même sens sémantique.

Etonnant, non ?

Ciao
MfS

dimanche 7 octobre 2007

Montage photo pour un exploit

Une victoire incroyable à Cardiff dans la Coupe du Monde de Rugby : les Bleus se qualifient face aux favoris Blacks.

A bientôt pour une chronique plus complète.
Ciao,
MfS

samedi 6 octobre 2007

Montre moi ton...(2), et je te dirais qui tu es !


Aujourd'hui : le Vélo.

Pour ceux qui veulent (encore) mieux me connaître, je vous montre donc par photo interposée mon vélo tout terrain, qui n'a pas encore 6 mois.


C'est un b-twin Rockrider 5 XC, un bon milieu de gamme entre le loisir et le sport, de cette marque de Décathlon.

Je n'en pratique que 2 à 3 fois par mois, malgré l'immense forêt de Compiègne, et encore un peu moins depuis que j"ai eu l'idée saugrenue de l'apporter chez Décathlon pour la visite d'entretien gratuite. L'incompétence du mécanicien m'a valu de devoir déssérer les freins et j'en garde encore les séquelles sur mon dérailleur mal réglé.

Au passage, on découvre ici un petit pan de mur de mon garage, peut-être une piste pour le prochain épisode de cette rubrique.
J'attends vos commentaires !

Ciao
MfS

jeudi 4 octobre 2007

Chronique 6 : A l’aube des derniers jours…

…de la Coupe du Monde, peut-être pour les bleus en tout cas, c’est déjà le moment de s’interroger sur le 1er bilan, mais aussi de repasser un peu de l’actualité sportive en revue.

Rugby : L’automne à Cardiff
Samedi, le gong aura peut-être sonné pour nos bleus. Il faut dire qu’on regrettera certainement longtemps de ne pas avoir fait le nécessaire face à l’Argentine, parce que comme le dit Momo : « Les choses sérieuses vont commencer et la France va prendre cette dernière ligne droite par le mauvais coté. Nouvelle-Zélande, Australie et Angleterre c'est l'Himalaya comparée à l'autre versant composé [notamment] de l'Ecosse et l'Argentine même si ces derniers sont pour l'instant très forts. ».
Mais ce Momo se ressaisit : « Je dis [quand même] qu'on peut y arriver », dans un élan de positivisme soudain qu’on lui connaît bien. Il complète : « C'est l'affiche dont je rêvais avant le début de cette coupe du monde. C'est comme en 98 lorsqu'on est devenu champion du monde en battant le Brésil, cela apporte une saveur en plus une satisfaction en plus du titre qui est déja exceptionnelle en soi. Tout le monde rêve de battre le Brésil au foot comme tout le monde rêve de battre la Nouvelle-Zélande au rugby. C'est pourtant vrai que ce choc on le voulait en finale, la finale de rêve comme en 98 ». C’est vrai que le syndrome français décrié dans la dernière chronique est aussi celui qui nous amène à nous relever parfois, voire à rêver, peut-être un peu trop aussi.
Les choses sont pourtant simples, la Nouvelle-Zélande est archi-favorite au regard de son parcours et de ses dernières confrontations face à la France, qu’elle a écrasée largement. Les bleus seront donc en outsiders à Cardiff, loin de leur base, avec une équipe encore remaniée, et l’espoir mince de continuer à rêver.
Pour l’instant, l’automne a démarré avec cet espoir, et nos bleus en encore leurs chances.

"Rugby, rugby, rugby", on aura pas mal parlé du ballon ovale ces 4 premières semaines, mais ce sont bien les grandes nations du physique (d'abord) et du jeu qui se sont qualifiées, à l'exception notoire du Pays de Galles. Les tri-nations de l'hémisphère Sud ont montré leur archi-domination de presque toujours, relèguant jusqu'à présent les rêves français à des idéaux presqu'inatteignables, à cause aussi de la quatrième nation méridionale, l'Argentine, en pleine progression.
Voilà pour ce premier bilan, qui garde encore une connotation d'espoir, jusqu'à samedi soir, tout du moins.

Football : la drôle d’histoire de la Champions League
Comme le fait Momo dans sa dernière contribution, focalisons notre attention sur les 2 équipes françaises qui disputent la compétition reine sur le continent : Lyon et Marseille. Lyon qui retrouve la forme en championnat, ne décolle pas après deux journées pitoyables à l’échelle européenne : Double défaite 3-0, comme si l’équipe ne savait plus se dépasser et se mobiliser pour ces compétitions, et que tout l’influx passait à retrouver le standing (normal) dans le championnat national. Cette dernière défaite à Gerland contre Glasgow est des plus étonnantes, même s’il manque Cris ou Coupet, deux piliers du club à leur poste. En effet, l’équipe des Rangers était moins forte sur le papier, moins bien classée dans son championnat, et encore moins bien sur les dernières saisons de Champions League. D’autant que nombreux de ses joueurs avaient déjà évolué en France sans avoir été extraordinairement éblouissants et éventuellement envisagés à l’OL. J’ajoute que des Juninho, Benzéma, Källström, voire Toulalan ou Ben Arfa sont des joueurs de niveaux européens incontestablement.
Momo pose aussi la question claire de la responsabilité du management : « Je t'avais (…) dit il y a quelques chroniques que Perrin n'était pas de taille pour diriger un grand club avec de la pression, cela se confirme. Et je trouve étonnant qu'Aulas dise qu'il y a d'autres objectifs que la ligue des champions. ». On peut effectivement se questionner, mais surtout attendre comment l’équipe peut désormais rééquilibrer l’ensemble pour faire bonne figure… Beau challenge !
Quant à l’OM, on parle déjà de résurrection suite au miracle d’hier soir à Liverpool, un exploit impressionnant il est vrai. L’arrivée de Gérets semble d’ailleurs enthousiasmer Momo encore plus que moi : « En effet Gerets est un entraineur qui a déjà "fait" champion de Belgique, des Pays-Bas et de Turquie. Il a une poigne de fer et il en faut maintenant [à l'OM]. De plus c'était déjà un sorcier Belge qui avait enmené Marseille au sommet. ». Je dirai que si l’effectif est quand même vraiment juste pour briguer plus qu’un huitième de finale à ce niveau, rien ne doit empêcher de jouer crânement sa chance; quant en championnat il sera difficile de se re-qualifier pour la compétition à moins d’un exploit dans la dernière ligne droite, comme l’an dernier toutefois. Le petit Valbuena m’intéresse depuis quelques temps, et tant mieux pour lui, il a même frappé avant que j’ai le temps de le citer dans la chronique. Si Zubar, Taewo et Ziani parviennent à vraiment éclore cette équipe pour faire quelque chose, même s’il continue à tourner autour de ce club des pratiques assez peu claires et des pressions mauvaises pour la stabilité (les quelques dernières saisons parlent pour moi).
Bref, les logiques nationales et européennes suivent des cours différents, et il n’est pas facile de deviner l’avenir de ces 2 clubs dans les compétitions mentionnées, ce qui d’ailleurs en fait un bel intérêt pour la suite de la saison.

Football Manager : OL2 le retour
Un petit mot pour signaler qu’une partie avec l’OL a été reprise dans Football Manager 2007 il y a 2 semaines environ. Pourquoi l’OL ?
1) C’est toujours un bon moyen de rêver
2) Pour essayer de montrer qu’un parcours européen est possible à terme avec une équipe française ; tant le jeu s’est rapproché de la réalité dans les dernières éditions.
3) La partie précédente a été avortée pour raison de problèmes techniques
Pour l’instant, on est en décembre, l’OL ne s’est pas hissé en tête du championnat (2e derrière PSG) mais a éliminé Paris en Coupe de la Ligue et s’est qualifié en tête de son groupe de Champion’s League.
Une histoire plus complète suivra dans les prochaines chroniques.

Le site du jour :
Rien à voir avec le sports, mais concept génial de toute part car simple et pratique, Deezer propose de la musique gratuite.

Enfin, les bons observateurs auront vu que j'ai mis à jour ma devise du moment pour celle de la ville de Nancy, l'autre capitale lorraine, qui figure fièrement et généreusement en tête du championnat de France de Ligue 1. Vive l'ASNL !

Ciao
MfS

lundi 1 octobre 2007

Les enjeux de la gestion de données de référence

ou, pourquoi il existe un job comme le mien...

Pour tous ceux qui veulent essayer de comprendre ce sur quoi je travaille dans mon job actuel, j’ai tenté d’expliquer ci-dessous les grands principes et enjeux du domaine, dans un langage générique.

Nous ne sommes pas sans savoir que l’industrie vit une période difficile dans nos pays occidentaux, puisque la concurrence des pays dits à « bas coûts », dont la Chine est le fer de lance, est rude. En effet, les coûts de production et de plus en plus ceux de la conception ne restent compétitifs que si ce que l’on fabrique « chez nous » reste plus robuste et de meilleure qualité générale.
Bref, la notion de qualité des produits est devenue cruciale.
Une BMW reste d’un standing bien différent qu’une pâle copie chinoise, même exposée au salon de Francfort. Les clients finaux que nous sommes rechignent (encore) à changer leur mode de décision pour ce type d’achat.

Un facteur important de cette qualité des produits est liée à l’organisation des entreprises industrielles, et notamment leurs systèmes informatiques qui manipulent des données à partir desquelles des décisions importantes sont prises.
Exemple : La nomenclature d'une BMW va comporter des millions de pièces regroupées en sur- et sous-ensembles, et pourra être décrite de diverses manières. Un responsable des Achats de BMW sera intéressé par les fournisseurs de chacun des composants, pour vérifier qu'ils ont tous été sélectionnés et qualifiés correctement…

Pour mettre à disposition les informations qui permettent de prendre de telles décisions, les systèmes informatiques manipulent des données de base (comme la pièce ou le fournisseur) qui sont gérées par différentes personnes (différents Métiers) dans l’entreprise. Ces systèmes sont plus au moins cohérents, et les données sont plus ou moins justes.
En effet, au cours des 20 à 30 dernières années les entreprises se sont équipées de systèmes logiciels pour leur fonctionnement, mais ces outils ne sont pas toujours interconnectés, et ne manipulent donc pas toujours des données cohérentes, c’est-à-dire pas suffisamment actualisées ou précises.

Lorsque de ces données de faibles qualités sont tirées des rapports à partir desquels le management de l’entreprise prend des décisions, il y a risque de prendre de mauvaises décisions. Et là, je dirai qu’on touche à l’axiome de base, que je vais tourner dans le sens positif :
Donnée cohérente + donnée à jour = information fiable = bonne(s) décision(s).

A partir de bonnes décisions, l’entreprise sera bien gérée et la qualité de la production toute entière soumise à moins de risques, et finalement mieux préparée face à la concurrence.

La gestion des données de base consiste donc à organiser les données et les systèmes d’information pour garantir la cohérence et la bonne mise à jour de l’information. Elle se concentre sur des types d'information bien précis : les données de référence de l’entreprise comme : les clients, les articles, les fournisseurs. On étend toutefois souvent le périmètre aux données organisationnelles (ex. les codes usines, la gestion des devises), transactionnelles (ex. les commandes, les modifications de nomenclatures), et de reporting (ex. inventaire de stock, consolidations diverses), parce qu’elles sont impactantes ou impactées par les données de base.

Mettre en place cette vision, cette gestion de l’information dans un paysage occupé par des systèmes informatiques en place, et la vie de l’entreprise au quotidien, est donc le principal enjeu de l’activité que je mène.

Chez Inergy, la démarche MDM (« Master Data Management » en anglais, traduction de « gestion de données de référence ») suit le déploiement de règles internes et du principal système de gestion (SAP). L’activité consiste donc concrètement et pour partie à récupérer les données des systèmes locaux qui vont être remplacées par le nouveau logiciel, les faire vérifier et les reformater pour qu’elle soit compatible avec lui et prête pour un démarrage d’activité dès l’activation du nouveau système.

En amont, l’activité MDM doit assurer que les processus de fonctionnement des Métiers soient cohérents et appliqués de façon uniforme dans les différentes usines, et en aval à structurer les outils informatiques afin qu’ils soient plus efficaces, et au final que le traitement de l’information soit plus fiable et moins coûteux.

S’agissant d’influer sur les méthodes de travail et les données (plus que les outils) informatiques, le poste que j’occupe se situe en conséquences entre les Métiers de l’entreprise (Ventes, Conception, Achats, Logistique, Production, Comptabilité, etc.) et l’Informatique, rattaché à une direction des processus globaux mise en place il y a quelques années.

Voilà pour cette initiation aux enjeux de mon activité, que je complèterai certainement par d’autres messages plus tard, sur la partie technique et par des illustrations au quotidien.
A suivre...

Ciao
MfS

Glossaire alphabétique (2007)

Glossaire alphabétique (1er semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2e semestre 2008)

Glossaire alphabétique (2009)