J’espère que les fans de la chronique seront quand même satisfaits…, de toute façon j’attends des commentaires nombreux et variés. A vos claviers !
D’abord, suite de la chronique précédente, je voudrais reprendre quelques lignes directrices de Momo, dans sa contribution de chronique du 17 septembre dernier. La débâcle française de la première quinzaine garde un peu de ses mystères.
On pourrait presque dire que ce sont les aléas de la vie sportive, sauf que Momo pose quand même l’hypothèse des racines culturelles. Je le cite : « le plus dur n'est pas seulement d'atteindre les sommets mais surtout d’y rester. Et nous Français croyons qu'une fois que nous sommes en haut, il ne peut plus rien nous arriver ; et nous ne faisons pas l'effort suffisant pour y demeurer. Il faut le dire, nous devenons parfois prétentieux et oublions de rester humbles et de respecter les adversaires. ». Il ajoute même un peu plus loin, une des meilleures illustrations de son propos que je connaisse dans le football : « Résultat la France est entrée dans l'histoire en étant le seul pays champion du monde à être éliminé au 1ertour [d’une Coupe du Monde] avec en plus 0 but marqué. »
Sans besoin de davantage de commentaires, on sait ce qu’il faut faire.
Le stade de France pendant la Coupe du Monde de Rugby
Rugby : Suite de la Coupe du Monde en France
Les matchs passent et ne se ressemblent pas. C’est non seulement vrai pour la France, qui s’est bien repris depuis la défaite contre l’Argentine au match d’ouverture (je vous conseille d’ailleurs mon article ci-dessous intitulé « Match en différé »), mais aussi pour les têtes de série qui ne gagnent pas toujours (voyons la défaite extraordinaire de l’Angleterre contre l’Afrique du Sud), mais aussi pour le rythme de la Coupe, qui incontestablement s’est ralenti.
En effet, les diffusions télé étant rares en dehors d’Eurosport, difficile pour les « travailleurs » que nous sommes de suivre cette compétition, dont les rencontres sont espacées aussi du fait du temps nécessaire pour les joueurs de récupérer entre les rencontres.
Pour revenir aux bleus, Momo déclarait il y a plus d’une semaine : « Cette défaite [contre l’Argentine] peut être une bonne chose, car maintenant il n'y a plus rien à perdre. Les regrets, on les a eus contre l'Argentine maintenant il n'y en a plus à avoir. » C’est en tout cas ce qu’on espère tous.
Il ne faudra pour autant pas tombé dans le biais décrié par le paragraphe précédent… La Géorgie, c’est une petite équipe, mais il faudra les respecter, comme dirait Laporte, en leur infligeant la défaite qu’ils sont d’en droit d’avoir par un prétendant au titre final !
Mais avec Momo, nous ne sommes pas toujours d’accord, et, sur le sujet du joueur emblématique, j’aurai bien envie de prendre le sillage d’un Pierre Salviac qui œuvre sur RTL pour commenter cette Coupe du Monde. Si Sébastien Chabal est devenu une espèce de coqueluche emblématique, il n’en reste pas un deuxième ligne qui n’influe sur le jeu que par des percées magnifiques mais tout à fait isolées et individuelles.
Momo déclare « Sébastien Chabal dégage une de ces puissances et une peur pour l'adversaire que très peu de joueurs possèdent. Et c'est le joueur le plus connu et que tous les Français voulaient voir dans cette Coupe du monde et il peut tirer la France en avant. » C’est en grande partie bien vraie, sauf, excuse moi Momo, pour la dernière assertion. Ce joueur ne peut, à mon avis, pas tirer toute l’équipe, sauf que de réveiller d’une certaine manière le public et certains joueurs endormis sensibles à la nécessité de se défoncer sur le terrain.
J’espère qu’on en est plus là, sinon il faudra ranger nos ambitions dans nos poches, et Chabal ou pas, face aux équipes de l’hémisphère Sud, il n’y aura rien à faire.
D’ailleurs, on en est là. Si la France se qualifie, ce qui est probable, elle devra éviter autant que possible la Nouvelle-Zélande, déjà qualifiée sans problème, à Cardiff pour les Quarts de finale. Pour ça, il faut terminer premier du groupe. Pour ça, il faut nettement battre la Géorgie et… prier. Les situations possibles sont diverses, et je préfère résumer mon propos ainsi, puisque ça ne dépend plus du XV de France depuis la défaite du match d’ouverture.
Nous suivrons tout ça de très près, notamment ce dimanche à 15h, où les bleus seront encore très attendus.
Football : Tour d’horizon rapide
Les matchs de Champions League et d’UEFA sont passés avec un contraste notoire de ce qui se passe en Ligue 1 ; Marseille sortant bien la tête de l’eau face à Besiktas, et Lyon restant irrémédiablement submergé par Barcelone au Camp Nou.
Depuis, Marseille a continué à sombrer, le staff laissant la barre de l’équipe au belge Eric Gerets, dont on se demande s’il sait vraiment dans quelle sombre galère il s’est embarqué. Je voudrais toutefois écrire ici, combien incultes m’ont paru ces multiples « ingénieurs du foot » (comme on dit par chez nous) des Bouches du Rhône interviewés à la télé et la radio, qui s’offusquaient et n’avaient jamais entendu parler de Gerets. Il a été un très bon international (Wikipédia dit même qu’il est le 2e joueur le plus capé de l’histoire de la Belgique) de la grande équipe des diables rouges des années 80. Sans doute, les mêmes idiots ont dit du feu Goethals et de Papin que ces charlots n’avaient à leur arrivée rien à faire dans un club aussi prestigieux que celui de l’OM...
Bref, ce club apparaît de plus en plus comme incapable de se stabiliser (ce que le PSG essaie de faire malgré ses propres difficultés) et construire quelque chose dans la sérénité. C’est aussi pour ça, et à cause de B. Tapie à l’époque, que je n’apprécie plus trop, le club qui était incontestablement phare, mais qu’il ne l’est plus à mes yeux.
Quant au quintuple champion de France, l’OL, ça va un peu mieux, sans être très follichon. J’imagine que le club doit se rassurer maintenant en Coupe d’Europe avant de foncer et peut-être d’arracher un 6e titre, à Nancy, Bordeaux ou tout autre club qui errera (par hasard) dans les premières places du classement. C’est loin d’être joué, selon moi, parce que tout me fait supporter l’équipe lorraine, le jeu brillant qu’elle affiche, l’approche modeste, réaliste et constructive qu’elle adopte, et beaucoup les hommes qui la composent.
Allez Nancy !
Metz, enfin, n’est malheureusement pas sorti d’affaire. Toutefois, le club a su gagner deux matchs d’affilée, en Ligue 1 à l’extérieur (19e), puis en Coupe de La Ligue à Libourne contre Bordeaux. Petit exploit probablement inutile sportivement, mais certainement intéressant pour la confiance. Et si les jeunes joueurs messins se reprenaient quelque peu, maintenant ? (Momo c’est une perche tendue…)
Pour finir, et quitte à chambrer Momo jusqu’au bout, une petite référence au match que j’ai vu le week-end dernier, pour mon retour dans un stade de la Ligue 1. En effet, dimanche dernier à 18h, j’ai assisté à un PSG – Bordeaux (0-2) au Parc des Princes, où les visiteurs se sont avérés bien plus efficaces que les locaux. J’ai posté une courte vidéo qui montre que l’ambiance dans ce stade n’a rien à envier à l’OM, et l’action filmée est relativement banale. La conception du stade y est pour beaucoup dans cette atmosphère chaleureuse, malheureusement l’équipe n’est pas au niveau, mais je garde ma confiance dans un Paul Leguen à qui on donne 2 ou 3 ans pour reconstruire (en tout cas on y croît). C'est dire que le public s'est montré sympa !
Bon ben voilà, c’est tout pour cette fois-ci, même l’UP and DOWN est un peu difficile à mettre à jour honnêtement. C’est Momo qui complètera ;-) !
Le site du jour :
Conseil d’Olivier (qui se reconnaîtra), ci-joint un lien vers un autre blog, celui de Pierre Menès, le fameux journaliste qui opère notamment sur M6 dans 100% foot.
Ciao
MfS
1 commentaire:
Salut Michel c'est Momo. Comme d'habitude ta chronique est bien réfléchie et bien tournée. Même si nous avons de temps en temps de toute petites divergences comme tu le dis, notamment sur l'om. Cela me fait plaisir car si tout le monde avait toujours les mêmes idées la vie serait d'une langueur monotone. A tout de suite pour ma chronique.
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