St Michel à Alsting

Bonne occasion en cette Saint Michel de faire un petit point sur les origines de l'histoire : Alsting.

D'abord, voyons sur mon encyclopédie préférée, ce que le savoir universel sait de ce village : ici.
J'y ai vécu depuis que je suis né quasiment, et jusqu'à un peu moins de 21 ans (en 1994). J'y ai toujours mes parents, mon frère (de temps en temps), une partie importante de ma famille et pas mal d'amis.

Ce village de Moselle, frontalier d'avec le land allemand de la Sarre, est loin d'être aussi enclavé qu'on pourraît le croire. Sarrebruck, près de 350000 habitants avec sa banlieue, est à peine à 5 km, et l'autoroute de l'Est entre Metz et Strasbourg n'est qu'à 7 ou 8 kms.

Ca fait donc 13 ans que je n'y suis que de temps en temps, et je dois dire de moins en moins. Toutes les 6-8 semaines, ces derniers temps.
Et pourtant, j'y ai tous mes souvenirs d'enfance, de l'école maternelle, à la primaire, en passant par l'église, les petits commerces, les champs, sa télé locale, et aussi le stade.

C'est d'ailleurs la pelouse du Stade Joseph Aubertin qui m'aura pratiquement fait revenir quelques fois de mes exils de Metz, du Nord ou de la Picardie. Si ça c'est bien fini, je retourne toujours avec plaisir fouler le vert terrain de la vallée... Peut-être bientôt à nouveau...

Dans mes liens favoris (à gauche), j'ai un accès au site internet du village, qui est malheureusemet en travaux ces derniers mois, et pour plus très longtemps (je l'espère). A essayer de temps en temps, tant des quelques photos se dégage vraiment l'esprit fort et parfumé du bout du plateau lorrain et du début des premières forêts vosgiennes, parsemés de villages qui on su conserver des pans de traditions et de fierté.

Voilà un petit hommage que je voulais donner depuis quelques temps et que je n'hésiterai pas à compléter au fur et à mesure.

Ciao
MfS

Chronique 5 : Esprit critique

Je me suis décidé à faire la 5e édition rapidos, et pourtant l’actualité sportive est si dense en ce moment que j’ai certainement oublié l’essentiel.
J’espère que les fans de la chronique seront quand même satisfaits…, de toute façon j’attends des commentaires nombreux et variés. A vos claviers !

Au bilan, du foot, du Rugby, des critiques du faible esprit français; bref, tout ce qu’on aime…

Débâcles à la françaises : Un problème culturel ?
D’abord, suite de la chronique précédente, je voudrais reprendre quelques lignes directrices de Momo, dans sa contribution de chronique du 17 septembre dernier. La débâcle française de la première quinzaine garde un peu de ses mystères.
On pourrait presque dire que ce sont les aléas de la vie sportive, sauf que Momo pose quand même l’hypothèse des racines culturelles. Je le cite : « le plus dur n'est pas seulement d'atteindre les sommets mais surtout d’y rester. Et nous Français croyons qu'une fois que nous sommes en haut, il ne peut plus rien nous arriver ; et nous ne faisons pas l'effort suffisant pour y demeurer. Il faut le dire, nous devenons parfois prétentieux et oublions de rester humbles et de respecter les adversaires. ». Il ajoute même un peu plus loin, une des meilleures illustrations de son propos que je connaisse dans le football : « Résultat la France est entrée dans l'histoire en étant le seul pays champion du monde à être éliminé au 1ertour [d’une Coupe du Monde] avec en plus 0 but marqué. »
Sans besoin de davantage de commentaires, on sait ce qu’il faut faire.

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Le stade de France pendant la Coupe du Monde de Rugby

Rugby : Suite de la Coupe du Monde en France
Les matchs passent et ne se ressemblent pas. C’est non seulement vrai pour la France, qui s’est bien repris depuis la défaite contre l’Argentine au match d’ouverture (je vous conseille d’ailleurs mon article ci-dessous intitulé « Match en différé »), mais aussi pour les têtes de série qui ne gagnent pas toujours (voyons la défaite extraordinaire de l’Angleterre contre l’Afrique du Sud), mais aussi pour le rythme de la Coupe, qui incontestablement s’est ralenti.
En effet, les diffusions télé étant rares en dehors d’Eurosport, difficile pour les « travailleurs » que nous sommes de suivre cette compétition, dont les rencontres sont espacées aussi du fait du temps nécessaire pour les joueurs de récupérer entre les rencontres.
Pour revenir aux bleus, Momo déclarait il y a plus d’une semaine : « Cette défaite [contre l’Argentine] peut être une bonne chose, car maintenant il n'y a plus rien à perdre. Les regrets, on les a eus contre l'Argentine maintenant il n'y en a plus à avoir. » C’est en tout cas ce qu’on espère tous.
Il ne faudra pour autant pas tombé dans le biais décrié par le paragraphe précédent… La Géorgie, c’est une petite équipe, mais il faudra les respecter, comme dirait Laporte, en leur infligeant la défaite qu’ils sont d’en droit d’avoir par un prétendant au titre final !

Mais avec Momo, nous ne sommes pas toujours d’accord, et, sur le sujet du joueur emblématique, j’aurai bien envie de prendre le sillage d’un Pierre Salviac qui œuvre sur RTL pour commenter cette Coupe du Monde. Si Sébastien Chabal est devenu une espèce de coqueluche emblématique, il n’en reste pas un deuxième ligne qui n’influe sur le jeu que par des percées magnifiques mais tout à fait isolées et individuelles.
Momo déclare « Sébastien Chabal dégage une de ces puissances et une peur pour l'adversaire que très peu de joueurs possèdent. Et c'est le joueur le plus connu et que tous les Français voulaient voir dans cette Coupe du monde et il peut tirer la France en avant. » C’est en grande partie bien vraie, sauf, excuse moi Momo, pour la dernière assertion. Ce joueur ne peut, à mon avis, pas tirer toute l’équipe, sauf que de réveiller d’une certaine manière le public et certains joueurs endormis sensibles à la nécessité de se défoncer sur le terrain.
J’espère qu’on en est plus là, sinon il faudra ranger nos ambitions dans nos poches, et Chabal ou pas, face aux équipes de l’hémisphère Sud, il n’y aura rien à faire.
D’ailleurs, on en est là. Si la France se qualifie, ce qui est probable, elle devra éviter autant que possible la Nouvelle-Zélande, déjà qualifiée sans problème, à Cardiff pour les Quarts de finale. Pour ça, il faut terminer premier du groupe. Pour ça, il faut nettement battre la Géorgie et… prier. Les situations possibles sont diverses, et je préfère résumer mon propos ainsi, puisque ça ne dépend plus du XV de France depuis la défaite du match d’ouverture.
Nous suivrons tout ça de très près, notamment ce dimanche à 15h, où les bleus seront encore très attendus.

Football : Tour d’horizon rapide
Les matchs de Champions League et d’UEFA sont passés avec un contraste notoire de ce qui se passe en Ligue 1 ; Marseille sortant bien la tête de l’eau face à Besiktas, et Lyon restant irrémédiablement submergé par Barcelone au Camp Nou.
Depuis, Marseille a continué à sombrer, le staff laissant la barre de l’équipe au belge Eric Gerets, dont on se demande s’il sait vraiment dans quelle sombre galère il s’est embarqué. Je voudrais toutefois écrire ici, combien incultes m’ont paru ces multiples « ingénieurs du foot » (comme on dit par chez nous) des Bouches du Rhône interviewés à la télé et la radio, qui s’offusquaient et n’avaient jamais entendu parler de Gerets. Il a été un très bon international (Wikipédia dit même qu’il est le 2e joueur le plus capé de l’histoire de la Belgique) de la grande équipe des diables rouges des années 80. Sans doute, les mêmes idiots ont dit du feu Goethals et de Papin que ces charlots n’avaient à leur arrivée rien à faire dans un club aussi prestigieux que celui de l’OM...
Bref, ce club apparaît de plus en plus comme incapable de se stabiliser (ce que le PSG essaie de faire malgré ses propres difficultés) et construire quelque chose dans la sérénité. C’est aussi pour ça, et à cause de B. Tapie à l’époque, que je n’apprécie plus trop, le club qui était incontestablement phare, mais qu’il ne l’est plus à mes yeux.
Quant au quintuple champion de France, l’OL, ça va un peu mieux, sans être très follichon. J’imagine que le club doit se rassurer maintenant en Coupe d’Europe avant de foncer et peut-être d’arracher un 6e titre, à Nancy, Bordeaux ou tout autre club qui errera (par hasard) dans les premières places du classement. C’est loin d’être joué, selon moi, parce que tout me fait supporter l’équipe lorraine, le jeu brillant qu’elle affiche, l’approche modeste, réaliste et constructive qu’elle adopte, et beaucoup les hommes qui la composent.
Allez Nancy !
Metz, enfin, n’est malheureusement pas sorti d’affaire. Toutefois, le club a su gagner deux matchs d’affilée, en Ligue 1 à l’extérieur (19e), puis en Coupe de La Ligue à Libourne contre Bordeaux. Petit exploit probablement inutile sportivement, mais certainement intéressant pour la confiance. Et si les jeunes joueurs messins se reprenaient quelque peu, maintenant ? (Momo c’est une perche tendue…)

PSG - Bordeaux : 0-2 (23-09-2007)

Pour finir, et quitte à chambrer Momo jusqu’au bout, une petite référence au match que j’ai vu le week-end dernier, pour mon retour dans un stade de la Ligue 1. En effet, dimanche dernier à 18h, j’ai assisté à un PSG – Bordeaux (0-2) au Parc des Princes, où les visiteurs se sont avérés bien plus efficaces que les locaux. J’ai posté une courte vidéo qui montre que l’ambiance dans ce stade n’a rien à envier à l’OM, et l’action filmée est relativement banale. La conception du stade y est pour beaucoup dans cette atmosphère chaleureuse, malheureusement l’équipe n’est pas au niveau, mais je garde ma confiance dans un Paul Leguen à qui on donne 2 ou 3 ans pour reconstruire (en tout cas on y croît). C'est dire que le public s'est montré sympa !

Bon ben voilà, c’est tout pour cette fois-ci, même l’UP and DOWN est un peu difficile à mettre à jour honnêtement. C’est Momo qui complètera ;-) !

Le site du jour :
Conseil d’Olivier (qui se reconnaîtra), ci-joint un lien vers un autre blog, celui de Pierre Menès, le fameux journaliste qui opère notamment sur M6 dans 100% foot.

Ciao
MfS

Montre moi ton...(1), et je te dirais qui tu es !

Aujourd'hui : le Bureau Windows.

Pour ceux qui veulent (encore) mieux me connaître, je vous montre donc par copie d'écran interposée mon bureau à ce soir. C'est assez spartiate, il y a un peu des icônes partout, en même temps il n'y a en pas trop, je trouve.

Pour ceux qui se figurent que c'est un PC de bidouilleur informatique, alors pas du tout. Je n'ai plus une seule application de développement, seuls des outils bureautiques plus ou moins performants et quelques jeux.

Voilà, c'est court, mais certainement passionnant pour ceux qui adhéreront au concept (c'est-à-dire qui ausculteront l'image à la loupe).

J'essaierai de décliner ce type de portrait sous d'autres formes. Bref, une nouvelle série, quoi !
A bientôt.

Ciao
MfS

Résultat des sondages

Un rapide commentaire sur les 2 sondages clos depuis dimanche dernier:
Voir ici dans la zone de gauche.

1) Petite participation : 7 votes pour l'un, seulement 5 pour l'autres, alors qu'il y avait quand même dix jours pour voter.
Il est probable que certains visiteurs aient oublié de voter, compte tenu de ce que je vois passer sur la carte de l'origine des visiteurs.
2) Le sondage 1 me conduit à stabiliser le nombre de chroniques sportives (60% favorables à une augmentation), c'est à dire un article toutes les 2 semaines, quand c'est possible.
En revanche, je m'attacherai à alterner un article hors sport avec un article "sportif", comme les observateurs les plus attentifs ont pu le constater jusqu'à présent.
3) Ce sont surtout des connaissances personnelles qui passent par mon blog (85% de personnes sont venues suivant ma ommunication directe), pour l'instant en tout cas. Il sera utile de mesure l'affluence dans quelques mois à nouveau, et aussi de voir quel impact peuvent apporter des articles en langues anglaise voire allemande.

D'autres sondages viendront bientôt, pendant ce temps je laisse encore les résultats affichés; soyez attentifs.
J'intègre toutefois des archives de suivi en bas de page.

Ciao
MfS

Scission belge

Ou l’opportunité d’un nouvel idéal culturel

Ca sent le roussi du côté des amis belges.
Depuis qu’il y a quelques semaines un collègue d’outre-quiévrain dont je faisais la connaissance m’a assuré que c’était inéluctable, j’en entends effectivement parler un peu partout. Les Flamands et les Wallons ne peuvent apparemment plus se blairer.
Plus factuellement, l’autonomie donnée aux deux communautés a atteint les limites du raisonnable, et en dehors de quelques symboles, comme le roi des belges, un drapeau, la culture de la bière et la recette secrète des pommes frites, on ne sait plus trop ce qui réunit les z’amis du plat pays.

Langues et richesses industrielles.
C’en est quand même au point, où, dans certains lieux de la banlieue de Bruxelles, le français est interdit, soi-disant parce que les Wallons ne font pas l’effort de parler néerlandais avec les autorités et les gens.
Quelle ambiance !
Si on parle d’un projet qui est loin d’être inédit (cf. les Balkans, la Tchéco-Slovaquie ou les républiques de l’URSS), il me semble quand même très intéressant parce que l’envrionnement est particulier, et tout ça se passe à « 2 pas de chez nous »…
En effet, je peux bien comprendre que ce problème de langue soit crucial ; si on ne se comprend pas, c’est donc difficile de s’entendre et donc de rester uni. Et ça n’est pas seulement valable à l’échelle des peuples.
Ca pose d’ailleurs la question du poids de la langue dans la constitution d’une nation, mais le sujet est bien vaste pour mon petit article de jour (revenons-y plus tard certainement).
La séparation dont on parle est très certainement aussi basée sur le déséquilibre de richesses et notamment lié à la répartition du tissu industriel. Là encore, les Flamands reprochent aux Wallons de se laisser vivre alors qu’eux travaillent durs. Ca ressemble drôlement au cas italien, où le Nord reproche globalement au Sud de glander ; nous avons-nous même des cas similaires en France.
Et il y a le cas de Bruxelles, un ilot de francophonie au milieu d’une mer de néerlandophones.
Accessoirement, il y a aussi une minorité germanophone, toutefois majoritaire dans les territoires appelés Eupen & Malmédy à l’Ouest du pays. Qu’adviendraient-ils ?

Et le divorce devrait subvenir d’ici quelques mois seulement…
Apparemment des élections ont lieu bientôt (Mars 2008 ?) et il serait question que la constitution actuelle devienne caduque, mais là ce sont des bruits de couloirs.
Rapidement, mon raisonnement revient toutefois à ce qui peut unir les Belges, et je reste accroché régulièrement sur la question européenne, qui devrait être notre projet commun à tous par ici. Comment vont-ils régler cette affaire sans créer des remouds (i.e. difficultés) à l’échelle de l’Union Européenne ?
En général, quid des traités divers signés au nom d’une nation qui disparaît ? Seront-ils reconnus par les hypothétiques deux entités ?
Comment accepter qu’une nation se déchire si on considère difficilement la différence entre les potentiels peuples qui la composent ?
Bref, si la Belgique, illustre membre fondateur de la CEE, et qui existe depuis 1830, devait finir par disparaître, c’est un peu toute l’Union Européenne qui serait remuée voire remise en cause…

Une autre voie !
Bon OK, imaginons un monde où ça y est ; « The fools, they made it ! » (visualiser Charlton Heston devant un reste de la Statue de la Liberté ensablée).
Irrémédiablement, je reviens vers une idée qui est plus vieille que moi, celle de la création d’un état « tampon » entre les puissances française et allemande. Les 2 guerres mondiales avaient en effet laissé penser qu’il fallait séparer les 2 garnements qui n’arrêtaient plus de lorgner sur les « billes » (c’est un compliment, je vous assure).
Créer un état « artificiel » composé au moins de l’Alsace, la Lorraine et la Sarre aurait eu ce sens de positionner un nouvel acteur dans la cour, et assez puissant de surcroît. Surtout si en plus, il est question d’y ajouter le Luxembourg, et toute autre territoire à problèmes dans la région. Vous voyez où je veux en venir.

Une nouvelle nation...
Dans mes réflexions les plus avancées, je verrai bien une autonomie avancée à la Belgique flamande, et je rattacherai la Wallonie à ce fameux état « tampon ». On se rapprocherait alors un peu plus de la Lotharingie d’antan (issue de Lothaire, fils de Charlemagne) qui s’étendait de la Mer du Nord à Florence. Et voilà que je crée la Nouvelle Lotharingie. Ca ferait certainement raisonner les esprits et les cœurs de certains que nous sommes, déchirés dans une culture intermédiaire, et qui en définitive pourra s’émanciper et concrétiser un espoir de prospérité partagée dans une nouvelle nation, qui éviterait les biais de ces voisins (Je frise les théories idéalistes, là).

Culture(s) ancienne(s), nouvelle Nation, Grand Projet.
Parce qu’en fait, la culture commune existe selon moi, au travers d’une histoire récente souvent très proche, mais aussi celle de la langue dans une certaine mesure. Considérons donc le dialecte ancestral parlé en Alsace, dans l’Est mosellan, en Sarre et la langue Luxembourgeoise. Ils sont très proches, certes pas uniformes, mais clairement associables. Il suffirait pratiquement de se lancer dans ce que le Grand-Duché a réalisé il y a quelques dizaines d’années en poussant l’ajustement et l’officialisation d’une langue et son éducation dans le pays.
Bien sûr, la nouvelle nation devra adhérer à l’Union Européenne, on pourrait par exemple se baser sur les traités signés par le Luxembourg et en reprendre la continuité. Ce serait donc un nouvel espoir, basé sur un nouveau projet culturel et social.

Au bilan, si la Belgique actuelle veut se scinder c’est certainement un chamboulement notoire auquel il faut qu’on se prépare, mais il serait certainement possible d’en faire rejaillir un nouvel espoir, et pourquoi pas basé sur le projet socio-culturel exposé ci-avant. Quant aux leviers pour y aller, je ne suis pas sûr qu'ils existent vraiment, mais osons rêver un instant de la Nouvelle Lotharingie...
A suivre !

La Belgique libre est morte ! Vive la Nouvelle Lotharingie !

Ciao
MfS

Match en différé

Une nouvelle expérience de suivi d’un match, et cette fois pas de football, mais bien de rugby.
France-Irlande 2007, Coupe du Monde de Rugby. Match crucial.

France – Irlande : 25-3 (12-3)

20h42 : Je me suis réveillé il y a 17 minutes, et une idée a du germer pendant ce court sommeil d’une heure et demie à peine, en cette fin de semaine.
Suivre un match et rédiger en direct mes commentaires, mais en le publiant en différé. L’expérience est intéressante, parce que de toute évidence l’événement de ce soir sera important quoi qu’il advienne, la France doit pratiquement gagner son match contre ses adversaires irlandais pour prétendre se qualifier pour les Quarts de finale de la compétition qu’elle accueille.

20h45 : Ca y est TF1 est branché et Thierry Gillardi et Thierry Lacroix braille pour quelques secondes avant que la publicité ne vienne les couper. Ouf, je trouve parfois que ce Thierry Gillardi qui opère sur la chaîne depuis moins d’un an, porte la poisse ; espérons que ce n’est qu’une sale mauvaise impression.
Heureusement, j’ai ma bière sur la table…

20h49 : Pub toujours ! Evidemment le match est à 21h, et il devrait durer jusqu’à (80 min + 10 de mi-temps + allez, 7 min d’arrêts de jeu = 97 min = 1h47, donc…) 22h47. Comment vais-je tenir à me concentrer sur ce clavier ? Non, en fait, ce qui sera difficile, ce sera de suivre le match !

20h52 :Tiens en voyant ma grande feuille blanche, je pense au site de Blackle sur lequel j’ai navigué cet après-midi, et qui est vraiment cool sur le principe de l’économie d’énergie.
Ca y est, Gillardi se remet à brailler, je baisse le son de la télé. Je prends une gorgée de bière.

20h55 : La pression monte. Je vois le reportage sur la journée des bleus, avec leurs maillots bleus sombres, et je pense à ma chemise portée toute la journée que j’avais également de cette couleur, discipliné que je suis à supporter notre équipe. Allez France !

20h57 :Parfois il faut se lancer, j’espère que la France gagnera 42-24, ce n’est pas un pronostic, c’est un souhait avec 5 essais pour nous. La France vient de gagner le toss et a choisi le côté. Les irlandais joueront en blanc apparemment. Le Stade de France brille dans la nuit.
La France et l’Irlande pénètrent dans l’enceinte du Stade de France, la France est en bleu, et finalement les Irlandais sont dans leurs traditionnelles couleurs vertes.
Attention, bientôt les hymnes.

20h59 : L’exécution des hymnes. Les bleus se tiennent les bras.
« Ireland, Ireland… » C’est magnifique, c’est le irish call ! Je l’adore. Une nation qui s’est réuni sous une seule bannière, alors que politiquement ce n’est pas le cas.
Merde O’Driscoll est là aussi !
La Marseillaise, c’est mon hymne. Le président chante. Les joueurs et moi aussi. « Ce match pèse lourd » dit Gillardi.

21h03 : Coup d’envoi donné par Traille. En face les supporters sont majoritairement bleus. Espérons que ça se passe mieux que contre l’Argentine.
Ou aussi bien que contre la Namibie.

21h05 : Première impression, la France a le ballon, mais les Irlandais sont très bien alignés. Ils m’ont l’air d’être là et bien là. L’affrontement sera certainement rude.

21h07 : 0-0. Le jeu se passe sur la zone centrale du terrain, et le jeu au pied est largement utilisé. Ibanez lance une touche, une mêlée en survient, c’est la 3e déjà je crois.

21h09 : 0-0, de cette attaque survient une pénalité obtenue par Jean-Baptiste Elissalde, qui se fait justice lui-même à l’instant. 3-0.
« C’est bien de prendre le score de suite » dit Gillardi.

21h12 : Les irlandais pilonnent au raz. On a chaud pendant 30 secondes, mais un Irlandais met le pied en touche à 10 mètres de la ligne. Ouf.

21h13 :3-0. La France sous pression depuis l’ouverture du score. A peine 10 minutes de jeu, l’Irlande récupère une pénalité. A 43,50m le buteur irlandais rate l’entre-poteau. Ce fameux O’Gara serait en petite forme.

21h15 :Plusieurs schlucks de bière, les supporters français crient « allez les bleus ! ». Les irlandais sont pourtant extrêmement remontés et passent largement leur temps dans la surface française. Tout à coup, l’arbitre anglais Mr. White est sonné.

21h18 :3-0. Tiens j’espère que mon PC ne se coupera pas, il n’y a pas de raison e nfait. Il a maintenant 1,5 Go de mémoire. Pendant ce temps, les verts récupère une touche sur la ligne médiane. Les bleus ne dominent pas.

21h20 :16e minute de jeu. Les commentateurs de TF1 restent optimistes. Tant mieux, mais je m’en méfie quand même.Cédric Heymans s’élance et perse la défense. L’action se poursuit, essai ! Non, il est en touche, c’est qui au fait ? Le français a applati, mais ses pieds ont touché l’extérieur avant. Dommage, la vidéo a tranché !

21h21 : L’arbitre étant revenu à la faute, Elissalde double le score. 6-0.

21h23 :6-0. Michalak est au sol, mais qu’est-ce qu’il a fait comme coupe de cheveux, ce gars ? « Chabal, Thion, Elissalde, Dussautoir,… » dit maintenant la télé.

21h26 :Les français sont plus actifs depuis quelques minutes. Une nouvelle pénalité a été accordé. O’Gara se fait remonter les bretelles par l’arbitre. Je reste crispé, les français ne sont pas à l’abri, malgré la nouvelle tentative d’Elissalde. 9-0.

21h29 :9-0. La moitié de la mi-temps est largement passé, et la France a pris le dessus au score, je dois l’admettre avec un peu de soulagement. Encore une gorgée de bière s’écoule dans ma bouche. Tiens les irlandais font encore un en-avant.
Chabal prend le ballon, un murmure sort des tribunes. « La pression française est énorme » dit Samsung, mon compère de Margny.
Les Irlandais réagissent, mais Elissalde renvoie au pied les verts dans leur camps.

21h32 :27e minute. La pression est irlandaise. Je reprends une gorgée. On récupère le ballon dans nos 22. Poitrenaud reste au sol. Les tribunes gueulent « Ireland, Ireland ».

21h35 :Mon verre de bière est presque déjà vide. Est-il raisonnable d’en prendre un 2e ? Betsen se relève mais saigne. Toujours 9-0. La caméra scrolle dans le public de St Denis. Les français qui se relancent sont un peu arrêtés à mon goût. Il faut accélérer.

21h38 :9-0, après une belle offensive française qu’O’Driscoll a mis en touche. Mais on a failli subir une belle interception. Vivement la mi-temps, finalement. Pas de gorgée.
Sur l’action qui suit, on est pas loin de mettre un essai, mais encore une fois l’arbitre revient à la faute. Les français choisissent la penal-touche.

21h40 : Les esprits s’échauffent, les français n’ayant pas concrétisé leur action. Les 2 capitaines ont été conviés chez l’arbitre. Ca parle english, il ne veut plus voir ça.
Les iralndais se relancent. Score inchangé.

21h42 : J’admire l’autorité de l’arbitre, les joueurs s’éxécutent. Chabla vient de se faire agresser, les français obtiennent une pénalité. Michalak se présente pour la… rater. 9-0, encore.

21h44 :9-0 avant la mi-temps. Les verts restent dangereux, par leur activité et leur tentative. O’Gara réussit d’ailleurs un drop, on dit drop-goal, je crois. Ben, 9-3 voilà.
Toujours pas d’essai. La France doit réaccélrer.
John McEnroe est dans les tribune, il porte une écharpe verte.
Vite un essai bleu.

21h46 :9-3, 40e minute de jeu. La mi-temps va survenir. Les français accélère un peu, mais c’est mal organisé, je trouve. On trouve quand même une touche près de la ligne. Un essai, vite. Laporte n’est déjà plus assis.
Chabal a déjà le ballon, c’est l’offensive d’avant-mi-temps.
Ca pilonne…

21h48 :Pénalité, on n’a encore pas exploité la bonne action offensive des bleus. Elissalde la tente face aux poteaux.
Mi-temps, 12-3. Rien n’est fait.
Publicité.

21h53 :12-3. J’ai fini mon verre, je crois que vais en rester là. Je me cherche un yaourt, peut-être qu’on va finalement vraiment le gagner le match. Mais pas si on se démobilise, les petis, hein ? J’espère que Laporte leur remonte bien la pendule, comme d’habitude.
Toujours la pub de TF1.

21h55 :Je réalise que l’article va être long. Va falloir trouver une astuce pour que ça ne soit pas barbant sur le blog.
Publicité :Numéricable, Mercedes Classe C, la prochaine série de TF1, LCL, L’Oréal, Adidas avec les blacks, 118712, Schwartzkopf. Ca ne s’arrête plus.

21h58 : Je mange mon yaourt, l’antenne a été reprise. La France aurait posséder le ballon 52% du temps. Chabal se présente sur le gazon, il est impressionnant ce mec. C’est devenu la coqueluche des médias.
Le match va reprendre.

22h00 :12-3, toujours. On attaque sur la droite, il faut se réadapter. Je finis ma crème dessert, alors que Poitrenaud est HS.

22h03 : 12-3, 43e minute. L’Irlande obtient une touche dans les 22 mètres français. Les français récupère le ballon, un arrêt de jeu s’en suit. C’est sans doute le calme avant la tempête.

22h06 :Le pack bleu est plus fort en mêlée, j’en suis presque sûr. Les 2 équipes se cherchent. On passe dans la 46e minute, et le score reste inchangé. Betsen est à la charge. Michalak se bat. O’Gara fait un coup de pied.
Chabal cède sa place, ovation.

22h09 :Je scroll-up, il est long mon texte. « La France avance », qu’ils disent.

22h10 :12-3 indique le score. Milloud, le pilier, se relève. Mêlée, que c’est beau.
Dussautoir est hors-jeu. Pénalité pour l’Irlande. Il trouve une touche.
Les 4 essais sont loin.

22h11 : Grosse offensive verte. On défend trop loin, ils sont dans les 22. En-avant, on récupère la balle, pfff… Mêlée.
Ibanez joue son rôle de leader.

22h14 :Toujours 12-3, les Irlandais chantent et les français se taisent. Mais les bleus bougent encore. Michalak est au sol.
Une pénalité se présente.

22h18 :15-3. Elissalde est à 100%. Ca passe si vite, et toujours pas d’essais. La Marseillaise… houuufff.
Ca attaque.

22h22 :Ibanez est sorti. Sale impression. A peine la 59e minute. Pression des bleus sur la mêlée. Au fait, qui est capitaine ?
O ben tiens, Clerc met un essai alors que je déguste ma 2e crème dessert avec des biscuits. Cool, Laporte et Maso explosent de joie. Merci l’ouverture de Michalak.
Elissalde ne transforme pas.

22h25 :20-3. Les français poussent encore.
Faudra quand même que j’aille courir demain, mais apparemment le baromètre indique qu’il va pleuvoir. Bizarre, ce n’est pas ce que j’avais entendu de la météo.
La France gagne une pénalité. Poteau d’Elissalde, pas bon ça.

22h28 :Mr. O’Connel vient de se faire jeter pour carton jaune, nouvelle pénalité mais pas tentée. A 15 contre 14, on joue l’essai. Elissalde perd le ballon.
C’est maintenant Michalak qui tire les bleus.

22h32 :20-3, mêlée introduction France sous la Marseillaise. Une belle Marseillaise. Oh la poussée, bravo. On doit le gagner ce match. Nouvelle mêlée. Clerc rattrappe un super ballon.
Essai ! Mais White demande la vidéo. Accordé. Ouais !!!
25-3, on va gagner, plus que 2 essais pour le bonus offensif.

22h36 :Elissalde a encore raté la transformation. Elle était difficile. Il reste 9 minutes. Tiens je vois que Mr. White est tout de blanc vêtu. Les Irlandais se ressaisissent. Contre de Nallet, mais en-avant. Encore des changements de joueurs, Rougerie entre.

22h39 :25-3.Ils sont beaux nos gladiateurs du XXIe siècle. Une n-ième mêlée dans les 22 des verts. La défense française est loin d’être parfaite, mais contre l’Irlande ça semble suffire.
Au score, les verts sont plus loin que prévus. 6 minutes restent à jouer.

22h41 :Traille reçoit un jaune, il a fini son match. Les Irlandais se rebiffent.
Sur une grosse attaque irlandaise, la défense bleue ne plie pas. Gros travail des joueurs de l’hexagone, c’est bien. Mais le temps passe, et on aimerait avoir 4 essais.

22h44 :25-3 toujours. Même à 14.Super coup de pied de Michalak.
Elissalde, dehors, regarde ses coéquipiers vaincre.

22h46 :Fin du match, la France remporte la rencontre et reste dans la course. A nous la Géorgie !
Je désigne Michalak comme l’homme du match, mais Clerc n’est pas loin. Mes 42-24 ne sont pas atteints, mais pas si faux que ça dans le rapport de force. Laporte se fait interviewer, Chabal est soulagé.

Mission accomplie, la Coupe continue pour nous, les bleus sombres.


Fin de l’expérience.
Ciao
MfS

Antibes 2007

Ou le destin funeste de Jean-Marie Pfaff ...

Hi.

Une longue pensée obnubilait mon esprit à propos de ce beau week-end sur la Côte d’azur, alors que l’A320 d’Air France flottait dans l’air de la nuit noire au dessus du pays.
Je revoyais ainsi les paysages provençaux, la mer, la plage, les yachts, les filles, les Q7 ou la R8, le 11 septembre, mais bien sûr aussi Sam & Krissy, qui m’avaient royalement accueilli une fois de plus et que je venais de quitter.
En effet, après 1999, 2001 et 2004, j’avais fait un retour rapide à Antibes, pour 3 jours courts mais intenses, une espèce de prolongation des vacances.

Le soleil de l’été s’étant tant fait attendre sur le Nord de la France, je crois que j’ai pris la bonne décision, même si lors de ce week-end du 14 au 16 septembre, le soleil ne brillait pas moins sur Paris, Compiègne ou Alsting.
En souvenir de nos discussions, trois photos seulement (mais lesquelles) et une série de lien vers Wikipédia avec quelques courtes explications…

Antibes : Un coin remarquable, pourtant cannibalisé par les immeubles, les routes, les voitures, les italiens, les anglais et les russes, mais qui garde donc encore de beaux charmes.

Fécalome : le fil conducteur de ce séjour notamment en raison de la quantité extraordinaire de nourriture ingurgitée (de qualité en plus), et grâce à la présence virtuelle de Caroline, spécialiste ès folie & scatologie.

.

Les yachts de Paul Allen : C’est certainement un des grands noms de l’histoire de l’industrie informatique, mais ses yachts resteront au moins autant dans l’histoire. Nous avons vu l’Octopus et le Méduse !

Paris Hilton : Interminables jambes lisses et fines, rencontrée là main dans la main avec Thierry Henry, alors que Sam et moi étions supposés aller assister à un hypothétique match au stade Vélodrome. Elle a du me faire une bise, à moins que ce soit un rêve…

Rammstein : le groupe dont nous avons vu un sacré show vidéo, tard sur une terrasse d'un immeuble loin de l'Allemagne, mais dans la lumière des sunlights, euh des feux flobayants des effets pirotechniques.

Pfaff vs. Dassaev : Un combat de haute lutte dans la piscine du Mont Joyeux, où deux légendes vivantes du gardiennat du but se sont affrontées en cette fin d’été.

L’inéluctable déclin de l’éducation nationale : objet de pas mal de discussions, tout comme le 11 septembre d’ailleurs (voir le message du blog concerné), le sujet a animé un ou 2 repas avec des avis bien établi, il faut le dire.


Audi R8 ou Porsche Cayenne : les voitures du peuple sur la Riviera ne sont décidément pas les même qu’ici ou là, ailleurs chez nous en France. Le prolétariat n’est pas en vigueur partout ; pas tout à fait, pour le moment en tout cas.

Prolétariat : Pas la peine d’épiloguer, si ce pays ne se bouge pas, les R8, les Cayenne, les yachts et les belles russes foutront le camp.

Je finis par un très officiel et chaleureux remerciement à Fabien (Sam le rameur) et Christelle (Krissy Mistress), sans oublier Victor (dit le tricard) et Svetlana Rosinskaïa (1,86m, 61 kg, 92-64-82, fantasme régulier).
A bientôt à Compiègne !

Ciao
MfS

Chronique 4 : Le Bleu sombre…

Faute de Momo (qui était très occupé ces derniers jours), une chronique rapide et exclusivement internationale, alors que la rentrée sportive est loin d’être convaincante pour les bleus…

Rugby : Grosse déception en Coupe du Monde
Seule équipe de premier rang a s’être inclinée face à son adversaire après l’entrée en lice de toutes les formations, la France a beaucoup déçu ses supporters en perdant 12-17 face à l’Argentine lors du match d’ouverture de la Coupe du Monde à St Denis.
C’est à croire que la France n’est pas un pays de match d’ouverture, ou tout simplement que les équipes bleues ne supportent pas vraiment cette pression, souvenons nous notamment de la Coupe du Monde de football 2002 ou encore de celle de 1978.
Par ailleurs, je dois dire qu’à aucun moment du match je n’ai senti l’équipe capable de prendre réellement le dessus sur les pumas argentins (et j’ai effectivement eu les mêmes sensations que cette satanée Coupe du Monde de football il y a 5 ans), qui ont joué de beaucoup de malices et de subtilités pour bloquer et puis même contrer les français, à l’image du seul essai de la partie. Ils ont bien été « redoutables » ces sud-américains !
Bref, grosse déconvenue, doute et encore plus de pression pour le match contre la Namibie, qui sera l’objet d’une victoire large ou d’une élimination, puisque non seulement les Irlandais (autre favori du groupe) se sont imposés face à eux mais les Argentins ont confirmé largement face à la Géorgie, le 5e larron.
Je vois déjà une première explication à ce manque de réaction (surtout en 2e mi-temps), c’est l’absence de joueurs mythiques, à capacité de mobilisation et en qui tout le peuple se reconnaîtra ; il y a bien des Ibanez, Pelous, Chabal ou Michalak, mais aucun n’a su imposer son charisme sur toute la nation, en fait.
Par ailleurs, néo-zélandais (gros favoris des spécialistes), anglais, sud-africains, australiens, tout le monde est là et bien là.
1ère étape du verdict, ce dimanche donc contre l’autre équipe africaine du tournoi…

Football : Un tout petit point en 2 matchs
Si la performance des bleus du foot à San Siro ce samedi avait l’air d’être bonne (0-0 face aux Champions du Monde), elle a complètement été infirmée par la défaite au Parc des Princes (sic) de l’équipe face aux vaillants et redoutables écossais. Ce 0-1 d’hier est malheureusement porteur d’un certains nombres de messages aux supporters : cette équipe n’est pas efficace offensivement, et certainement pas invincible défensivement ou plus généralement sur le plan mental. Et que dire de son sélectionneur, qui se réjouissait tant d’être aller chercher le nul en Italie, alors qu’une défaite à Milan aurait finalement peut-être été souhaitable et catalyseuse d’une victoire contre l’Ecosse, et donc sur le plan du classement (3 points au lieu de 1 seul).
Bref, l’ami Raymond commence sérieusement à m’agacer (à nouveau !), alors que beaucoup s’en prenne à Landreau (pas complètement hors de cause sur ce but écossais) ou à la malchance ; mais je ne crois pas du tout dans ces 2 pistes pour résoudre les problèmes de cette équipe. Elle aussi doit désormais s’imposer sur toute la ligne, pour jamais voir éventuellement la ligne bleue des Alpes, bref l’euro suisso-autrichien de l’été prochain.
En effet, l’Italie et l’Ecosse sont peut-être irrémédiablement passés devant, et ceci parce qu’on n'a pas été capable de prendre le moindre point face aux adversaires écossais.

Basket : Encore une déconvenue au championnat d’Europe
Là, je suis beaucoup moins l’actualité… Après s’être qualifié de justesse pour les quarts de finale, les bleus du basket viennent ce soir de se faire rattraper et battre par les Russes. 75-71 est le score serré qui élimine les français de la compétition, dans un match où ils cèdent seulement sur la fin, mais céder c’est perdre, et là, perdre c’était sortir !
Mais qu’ont donc fait Parker et Diaw pour ne pas avoir su mener cette équipe au-delà des Quarts en Europe ?
Je lis qu’on parle déjà de « terrible désillusion », j’ai plutôt envie de dire qu’on frise la série noire et le pire, c’est que ce n’est pas fini !

Volley : Et de 4 déculottées !
Bon ben là je n’épiloguerai pas, puisque c’est Momo qui m’a appris cet après-midi qu’il y avait une compétition de Volley-Ball. Je vais tout simplement citer directement mon site de sports préféré : « les Bleus n'ont offert qu'un triste spectacle jeudi pour leur dernière apparition dans la compétition. Les hommes de Philippe Blain se sont sèchement inclinés contre l'Allemagne en trois manches (25-14, 25-22, 25-21), perdant ainsi leur ultime chance de se qualifier directement pour le prochain championnat d'Europe en 2009 ».
Là, c’est le calice jusqu’à la lie, la France est en pleine déconfiture…
Il est temps de réagir, pour qui se prend-t-on donc ?

Première analyse de la déconfiture générale
N’est-ce pas un peu dans la nature du coq que de continuer à chanter les pieds dans le fumier ? Quand j’ajoute que le championnat du monde d’athlétisme à Osaka a été catastrophique pour les équipes françaises, et pas seulement sur le plan des résultats mais aussi sur celui du dopage et de la crédibilité générale, je me dis que la ‘big picture’ n’est vraiment pas belle à voir. Où sont donc les héros d’antan qui savaient tirer les résultats vers le haut et mener les équipes vers le succès ?
N’est-on pas entrain de se complaire dans un confort bien trop important pour notre petite estrade de coq jeune fier ?

Quelques questions que je laisse ouvertes, et que je tends à mon pote Momo, pour qu’il me donne son point de vue.
Pour se changer l’esprit, une dernière actualité qui me tient à cœur, celle de la F1, où là, la France ne risque plus grand chose, puisque Renault F1 est en pleine restructuration en vue de 2008 et qu’il n’y a plus le moindre pilote tricolore aligné aux départs des Grands prix depuis quelques temps déjà.

F1 : McLaren écartée, et pourtant dominatrice
(Pas mal le titre, non ? ;-)
Je termine donc par une petite brève concernant le dernier Grand Prix de Monza, qui a vu des McLaren dominer sérieusement la course, avec des adversaires ferraristes diminués par l’abandon de Massa. McLaren domine le championnat du Monde, grâce à Hamilton toujours très étonnant et à un Alonso en regain de forme, qui concrétise son retour par une belle victoire le week-end dernier.
Mais depuis, ce soir, on annonce que la FIA a décidé de frapper un grand coup après un nouvel examen de l'affaire d'espionnage industriel qui oppose McLaren Mercedes à Ferrari. Ce jeudi soir à Paris, la fédération a en effet décidé d'infliger une amende de 100 millions de dollars à McLaren Mercedes mais également de lui ôter tous les points acquis au classement des constructeurs. En revanche, Hamilton et Alonso, qui mènent donc le bal au classement des pilotes, ne sont pas touché par la sanction et se battront donc pour le titre pilote.
Belle suite à voir dès ce dimanche au Grand Prix de Belgique.

Un dernier mot pour vous dire, chers lecteurs, que si vous voulez plus de chronique, c’est ici à gauche dans la zone sondage qu’il faut le dire !

En espérant des jours meilleurs,

Ciao,
MfS

11/09 : 6 ans après, les questions demeurent…

Depuis 2001, ça fait maintenant 6 ans que le temps qui passe nous sépare de ce qui restera certainement comme l’événement majeur de la première partie du siècle. Evidemment, c’est le moment de penser aux victimes des tours du World Trade Center (WTC) (plus de 3000), du Pentagone, du vol 93 qui s’est crashé le même jour, et de tout ce qui s’en ait suivi, incluant bien sûr les conflits afghans et irakiens, et donc de le faire figurer un petit peu dans mon blog.

Au-delà de l’émotion qui sera relayée encore une fois ce jour par les médias traditionnels, je voudrais apporter un éclairage moins consensuel sur la chose, en me faisant le rapporteur ici d’un certain questionnement que je vois notamment diffuser sur le web, mais qui se traduit aujourd’hui aussi dans la société américaine, qui demande majoritairement qu’un jugement indépendant soit mené sur ces événements.

Pour ne pas tomber dans l’excès inverse de paranoïa et de théorie de complot global, je ne prendrai que quelques exemples de questions autour de ce qui s’est passé le 11 septembre 2001 à Manhattan et au Pentagone.

Commençons d’ailleurs par ce bâtiment très spécial de Washington, dont beaucoup s’interroge encore par quoi et dans quelles conditions il a réellement été percuté.
Alors qu’aucune trace de carlingue n’a été filmée par les médias, que plusieurs témoins annoncent avoir vu des avions ou des hélicoptères de l’armée tournés inhabituellement autour de ce lieu hautement stratégique juste avant la catastrophe, que l’avion de ligne qui est censé être tombé sur le bâtiment est dit avoir rebondi sur la pelouse mais que très peu de trace de cette trajectoire sont visibles sur les documents video, ou encore que beaucoup de questions se posent autour du diamètre du trou occasionné et des impacts en général, on a un peu l’impression que le temps est passé et que ces interrogations légitimes sont tombées aux oubliettes, sans réponses.

L’exemple est encore plus flagrant avec certains aspects de l’ « attaque » des tours jumelles. La théorie que j’ai beaucoup vue développée est celle de la chute des tours WTC2 puis WTC1 (chronologiquement), auxquelles s’ajoutent celle assez mystérieuse aussi du WTC7.
Que ces bâtiments s’écroulent en moins de 10 secondes (moins de 5 pour WTC7) et de façon aussi rectiligne, est pour le moins interpellateur quand on sait que les tours ont été frappées par des avions de ligne (des débris pour WTC7), que des incendies sont censés être la cause majeure du désastre, que les tours étaient faites pour résister à de tels impacts et feux, et que leur chute est qualifiée de démolition programmée par beaucoup d’experts.
Bref, quand je vois ces documentaires étayés d’explications scientifiques et de commentaires de témoins, je me dis que je ne ferai pas autrement si j’étais convaincu que la vérité était en quelques sortes… ailleurs !
Et si, comme le clament de nombreux commentateurs, les tours avaient effectivement été démolies par des explosifs !? Que cela signifierait-il pour tout ce qui s’en ait suivi : la coalition contre Al-Qaida, l’Axe du Mal, les ‘croisades’ afghanes et irakiennes, la poursuite de Ben Laden ?

En même temps, il y a tant d’autres attentats avant et après, et notamment en Europe, avec des centaines de morts, et tout ça s’expliquant relativement ‘bien’ dans le contexte géo-politico-religieux de la planète.
D’autant que le même Ben Laden n’hésite pas à jouer complètement son rôle de rebelle suprême, utilisant la provocation autour des différences culturelles et religieuses pour dresser les peuples encore davantage les uns contre les autres.

A chacun de se faire son idée, faute d’éclairage suffisant par les autorités, mais si doute il y a, il faut que les gens s’y intéressent, compte tenu du sens historique qu’ont pris tous ces événements aujourd’hui.
Et en définitive, ce qui reste sûr, ce sont les morts et les blessés (notamment par les séquelles des nuages d’amiantes et de divers produits toxiques à New York) et leurs familles qui n’avaient rien demandé il y a 6 ans, seulement.

Référence : Dossier Wikipédia sur la théorie du complot du 11/09. Très bien étayé

J’ajoute à ce dossier bien écrit, la video vue récemment sur TV Perso Free en VOSTF, nommée « 911 Eyewitness », que je recommande pour sa bonne documentation technique. D'autres videos (plus ou moins polémiques) que j'ai vues sont mentionnées sur Wikipédia (cf. lien ci-dessus).

Ciao
MfS

Chronique 3 : Seule la victoire est belle !

Un grand événement arrive avec le Rugby, et en fait il n'est pas seul...

La vie des chroniques sportives est parfois animée en raison des événements qui s’enchainent. Le week-end qui arrive sera lancé par l’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby 2007, et la rencontre France-Argentine ce soir, puis ce samedi par un match de football international d’une haute importance à Milan, entre l’Italie et les Bleus, et pour dimanche, je ne veux pas oublier le GP de F1 à Monza, où la saison pourrait bien commencer à se décanter, à moins que ce soit le contraire !

Voilà, c’est pratiquement parti pour le XV de France, avec, hier soir, l’illumination de la Tour Eiffel aux couleurs d’un terrain de Rugby avec un ballon ovale en son cœur. Les « petits » se sont entrainés dur pendant 3 mois, ont su montrer dans la double confrontation avec l’Angleterre que le niveau avait su être rehaussé avant la compétition, maintenant, il ne faut plus tergiverser. La sélection a été annoncée en début de semaine, et entre-temps la plupart des équipes s’installent dans les villes de matchs. L’occasion de pousser un petit coup de gueule sur les choix des villes : comme pour le football il y a 9 ans, pas une seule ville du très grand Est de la France n’accueillera une rencontre, alors qu’Edimbourg et Cardiff contribueront à la fête française !!!

En tout cas, les Pumas argentins (qui évoluent pour beaucoup dans le top 14) seront des adversaires redoutables, j’en suis sûr, et il faudra être absolument concentrés. La suite de la compétition nécessitera tout autant d’engagement, même contre la Georgie et la Namibie, et bien sûr face aux Irlandais qui seront l’autre candidat à la qualification dans ce Groupe D de la compétition.

Six semaines de rugby annoncent donc la plus longue des compétitions internationales de cette envergure, et la France essaie de se mettre à la hauteur, bien que l’Ovalie n’ait pas encore atteint la popularité du football. C’est pourtant un jeu porteur de valeurs positives, que le pays a tant besoin (voir mes articles récents, sportifs ou non).

A tout moment, il faudra donc se souvenir : « Seule la victoire est belle », toutes les contre-performances occasionneront des déceptions, briseront les élans, et doperont les adversaires.

Et ce slogan vaut aussi pour le football, et la qualification au prochain Euro 2008, que la France doit s’assurer d’obtenir dans les prochaines rencontres. J’entendais pourtant hier soir, à la radio, évoquer la possibilité de brûler un joker à Milan ou face à l’équipe d’Ecosse la semaine prochaine. Mais qui sont-ils pour manquer d’autant de respect aux joueurs, aux supporters et aux adversaires, qui veulent tous une confrontation maximale, d’autant plus que ce match face à la squadra est porteur de sentiments de revanche et de justice, suite à la finale de la Coupe de Monde allemande de l’an dernier.

Un an déjà que Zizou s’est retiré des terrains (par un coup de boule mémorable) mais pas des mémoires, et je crois que l’idée de se faire justice quelque part doit motiver notre équipe et les supporters des bleus pour aller s’imposer en Italie.

Quant à ce qui va se passer en Formule 1 à Monza, rien n’est moins sûr. Entre McLaren et Ferrari la lutte est totale, et les rebondissements fréquents. Le jeune Hamilton a encore de l’avance au championnat, mais la Scuderia sur ces terres et en regain de forme récemment devrait être absolument redoutable.
Je prévois plutôt une domination des rouges (Massa et Raïkkönen) et une lutte juste derrière entre Williams BMW et McLaren Mercedes (les anglo-allemands) pour gratter un maximum de points. Bien sûr, je souhaiterai que Renault qui se réorganise progressivement pour le futur soit de la partie, mais il ne faut pas se faire trop d’illusions…

UP & DOWN
Up : l’AS Nancy Lorraine, toujours en tête de la ligue 1.
Up : Ribéry et Malouda, qui réussissent dans leurs nouveaux clubs respectifs (Bayern, Chelsea) et pas n’importe lesquels. A voir maintenant s’ils maintiendront ce niveau en équipe de France.
Up : Grönholm, le finlandais au nerf d’acier qui fait clairement douté notre chouchou de loeb national. Mais l’alsacien a encore des ressources insoupçonnées. Enfin, je crois…
Up : Felipe Massa qui semble être en plein boom du côté de la Scudéria Ferrari. A confirmer par un bon résultat ce week-end, à moins que…
Down : les tennismen et –women français absents des poules finales de l’US Open. Une grande déception quant on sait combien on nous parle de jeunes espoirs depuis 2 ou 3 ans. Où sont-ils ?
Down : Raymond Domenech, renvoyé dans les tribunes pour ne pas avoir tenu sa langue récemment à propos de matchs internationaux antérieurs face à l’Italie. J’ai du mal à comprendre comment un homme qui devrait être focalisé sur les prochains matchs se face coincé sur des vieilles histoires… Du coup, de façons assez insolite, le sélectionneur ne sera pas sur le banc de touche ce samedi soir.
Down : L’équipe de France de basket qui s’incline face à la Slovénie dans l’Euro 2007, alors qu’elle avait 15 points d’avance. Apparemment les bons espoirs supportés par l’excellent Tony Parker pourraient bien s’envoler.
Down : L’équipe de France d’athlétisme, qui a fait honte à son palmarès antérieur. A part 2 médailles d’argent sur des discipline en marge (marche, saut à l perche), aucune médaille n’a été obtenu dans les épreuves classiques (vitesses, demi-fond, sauts/lancés).
Down : Naman Keita, encore un athlète français controlé positif. Et pour quel résultat (en plus) ?
Down : Le FC Metz, toujours lanterne rouge de la L1.

Le site du jour
La fête rugbistique va commencer, l’occasion de réviser le répertoire idoine.
http://www.francerugby.fr/chansons/chanson.html

Ciao
MfS

Souvenirs du Michigan (2/2)

Suite de mon message du 1er septembre, en référence à mon voyage récent dans le coin de Detroit (Michigan).

Après avoir vus ensemble quelques photos du côté citadin, industriel et spectaculaire en quelques sortes de cette région des Etats-Unis, je voulais aussi montrer un autre aspect. Clarkston est un village magnifique, avec ses lacs, et un petit centre tout à fait sympathique. C'est sans doute ce qui rend les gens aussi agréable, avec bien sûr le côté commercial (business) pour les visiteurs que nous étions...

Plusieurs petits lacs entourent Clarkston.

Ici, le village, avec de larges rues bien sûr, un petit trottoir quand même, et les constructions en briques rouges, comme en Angleterre ou même le Nord de la France.

Le ciel bleu est au rendez-vous, avec en ce Jeudi après-midi du mois d'août, une température lourde aux alentours de 30°C (pas loin de 90°F).

Une petite particularité que nous ne pouvions pas manquer : le siège du journal local, pour ne pas dire du quartier.

Stefan avait été particulièrement impressionné en voyant cette vitrine, il est vrai que les villages ne publient pas vraiment de journaux par chez nous.

Apparemment, c'est une seule personne qui s'en occupe, en mettant à contribution les bénévoles du coin, puisque la boutique semble également servir à d'autres effets.

J'aime bien cette photo du village de Clarkston, parce que la sympathique église blanche ressort très bien sur le fond du ciel bleu profond d'un jour d'été.

D'ailleurs le village en comporte trois en tout, pour différents cultes, ce qui contraste là encore assez nettement avec le paysage et les pratiques françaises.

Notre balade se prolonge ce jeudi, et nous voilà en train de passer à côté de la maison d'un professeur de musique, qui a bien fleuri sa maison.

Je témoigne qu'il enseigne bien, et que son affaire fonctionne, une famille est sortie de sa maison alors que nous passions !

On voit aussi Stefan de dos, dans une tenue estivale.

Et l'heure du retour a déjà sonné. Le décolage de Detroit se fait vendredi soir, dans la pluie et la nuit.

Nous avons même échappé à un tornade qui a secoué le Nord-Est des Etats-Unis et notamment assez sérieusement la région des lacs. Le lendemain matin aux abords du continent européen, au dessus de la Manche, je prends cette photo avec un par-terre de nuages... Il est loin le beau temps des Etats-Unis.

A bientôt pour de nouvelles aventures, ici et ailleurs ;-) !!

Ciao

Mfs

Discipline et Rigueur : des mots tabous ?

Une pensée philisophico-politique d'actualité

Je viens de voir un reportage intéressant sur Canal+ ce soir, concernant la défaillance du système scolaire français. D'abord, je suis content de voir que la chaîne soit pour une fois sortie de ses critiques subversives trop habituelles pour mettre le doigt sur un problème majeur, à mon sens, de la société française, et ainsi s'opposer frontalement à la doctrine sociale, pour ne pas dire qui est devenue politiquement correcte (j'en resterai sobrement là).

Cependant, même si le sujet est touché du doigt, il n'est jamais vraiment nommé. Mais où est donc la Discipline qu'exige l'école, un système basé sur le maître qui enseigne à l'élève ?
Ce mot semble en effet être devenu une espèce de tabou, sans doute banni dans sa substance même par certaines pensées idéologiques qui ont progressivement noyauté le fonctionnariat et la société française toute entière.

La discipline n'est-elle pas pourtant la base du respect de l'institution (des règles) et des gens qui l'animent, et donc la première étape vers l'écoute et la réflexion que nécessite l'apprentissage ?

C'est en tout cas un élément clé pour former les esprits de corps, que les épreuves soudent et endurcissent et qui font une société solidaire et compétitive.
Bref, Discipline, je crois vraiment que tes vertus nous manquent !

L'actualité du jour évoque de même ce genre de tabou pour le mot : Rigueur.
La ministre de l'économie actuelle a eu le malheur de l'utiliser pour être immédiatement reprise par toute la classe politique, en premier lieu de son propre bord, et notamment aussi par l'opposition parlementaire s'offusquant du message négatif que relayait ainsi l'idée que la France devait faire un effort de rigueur économique du côté de sa classe protégée des fonctionnaires.

Si le terme a été parfois détourné au cours de l'histoire politique du pays (pour signifier des difficultés économiques pour la population), il me paraît bien rapide et superficiel de se battre ainsi sur un mot, qui transporte pourtant tant de choses positives, mais bien sûr difficiles pour les hommes faibles que nous sommes.

La Rigueur est, il est vrai, un terme un peu 'abrupt' lié à des notions de dureté ou d'austérité. Mais n'est-il pas aussi synonyme d'une vertu nécessaire à la bonne organisation et à la transparence des fonctionnements de nos sociétés ? Surtout quand on l'aborde au sens économique !?
N'est-elle pas plus que souhaitable dans beaucoup de domaines, alors que notre nation sombre dans la morosité économique et sociale, à contre-courant de nos voisins et compétiteurs ?

En somme, il me semble qu'en rendant tabous ces notions clés de l'organisation et de la performance de notre système globale, nous affaiblissons d'abord notre langage, ensuite notre culture et sans doute la nation toute entière, alors que d'autres sont bien loin de ces faiblesses et n'oublierons pas de nous laisser derrière eux.

A bon entendeur, salut !

Ciao
MfS

Souvenirs du Michigan (1/2)

ou Safari Photos & Business au Nord de Detroit

Suite à ma semaine passée du 19 au 25 août dernier aux Etats-Unis, j'ai décidé de publier les plus belles photos, un très bon moyen aussi de les partager avec ceux qui souhaitent les voir.
Un album en 2 parties, parce que rédiger un tel article nécessite qu'on prenne le temps de le faire.

Place d'abord au voyage, plus de 9 heures d'avion, d'abord vers Amsterdam pour rejoindre Stefan, collègue de l'équipe, employé par le partenaire d'Inergy, pour ensuite voler au dessus de l'Atlantique et rejoindre le continent américain.

Notre avion passe trop au Sud de l'Islande, mais frôle un peu plus tard les côtes du Groenland.
D'abord je rappelle que l'avion vole à plus de 10 km du sol.
On voit sur cette photo la glace qui flotte, des petits icebergs, et les côtes découpées de ce petit continent toujours lié administrativement au Danemark. Une baie glacée et entourée d'une eau encore bien bleue, presqu'autant que le ciel de la photo suivante.


Ici c'est après 5h de vol au départ d'Amsterdam. Au dessus du Canada, les montagnes enneigées et la courbure de la terre au loin. J'aime bien cette photo, qui fait oublier l'ennui dans la cabine, la fatigue qui commence à s'accumuler, alors qu'il y a encore au moins 10h de découverte à venir.
Le calme de ces régions et la beauté des couleurs tout simplement me donnent envie de visiter le Canada.


Arrivés en début d'après-midi, heure locale, à DTW, nous récupérons nos bagages, et allons chercher notre voiture de location.
Ainsi nous partons vers Clarkston, village à une demi-heure au Nord de Detroit, où nous attendent 2 chambres en "Bed & Breakfast", dont je vous laisse découvrir le style plutôt traditionnel ci-contre. La demeure s'avèrera extrêmenent accueillante... (info dispo à la demande)


Voilà la résidence, prise de nuit dans la semaine.
Les maisons du Michigan, comme à beaucoup d'endroits aux Etats-unis, sont en bois, assez peu isolées finalement, mais regorge de charme par leur décoration intérieur et un environnement parfois très agréable. Le village de Clarkston est absolument charmant, des photos à suivre seront là pour en témoigner.
Nos voitures sont garées là sur le parking, avec les occupants des 3 autres chambres et les propriétaires , bien sûr.

Une fois installés, c'est parti pour retrouver notre collègue local Steve et sa famille, dans sa belle maison en forêt. Nous passerons finalement plusieurs fois chez lui, qui fera preuve d'une hospitalité très amicale, avec notamment une petite partie de billard bien sympathique mardi soir dans son bar du sous-sol, devant un écran géant montrant les sports US quotidiens.

Ici avec son fils Thomas, 12 ans.

Steve avait réussi à récupérer des billets pour le match de Baseball de mercredi soir, alors que les Tigers de Detroit devaient rencontrer les Indians.
Cette photo est prise aux abords du centre-ville de Detroit, on y voit quelques buildings assez caractéristiques dans le style.
Le centre-ville n'a pas bonne réputation, et beaucoup de locaux déconseillent à leurs femmes et enfants de le fréquenter hors horaires de bureaux !


Avec Steve au match de Baseball, la photo étant prise par Stefan.
A ce moment, nous n'étions pas encore entrés dans l'enceinte du stade, ce qui se fera de façon un peu plus décontractée que les accès à nos stades de football par exemple (peu de contrôles, moins de barrières) !

Je dois signaler beaucoup de tentatives de nous vendre des billets de façon plus ou moins légales hors du stade par des Noirs probablement désoeuvrés. L'ambiance 'Baseball' commence en fait à se faire sentir à partir de cette photo, à moins de 100m du stade, et c'est là aussi une différence de ce que j'ai vécu dans les villes d'avant-match en Europe.


Et à chaque match (y compris les rencontres entre équipes américaines) l'hymne américain est entonné par un public debout, dont le citoyen Steve, main et casquette sur le coeur !
La jeune femme qui chante se tient face au terrain, et les panneaux électroniques affichent la bannière étoilée qui flotte et provoque le sentiment de fierté des spectateurs.
Phénomène assez étrange, je dois dire, puisque par chez nous on s'exhibe plutôt devant un adversaire, mais là, on se rappelle en quelques sortes de qui on est, ce qui frise aussi un petit peu avec de la propagande politique.

Et c'est parti pour le match du jour, les équipes jouant quand même plus de 160 matchs par an dans ce championnat nord-américain, qui voit souvent des équipes se rencontrer 2x par jour !
Il faut dire que le Base-ball est un peu déroutant, saccadé, et aussi un peu contenu dans sa forme d'expression.
Bref, différent de ce que nous connaissons en France, et c'est pourquoi j'ai trouvé ce match très intéressant, même si les Tigers se sont inclinés 11-8 à domicile, après la neuvième manche.
Le lendemain, il battront les mêmes Indians par 3-1 à la dixième manche, le score étant resté à 0-0 au bout du 'temps réglementaire' !

Voilà pour cette première partie.
A très bientôt la suite.

Ciao
MfS